Il y a un truc qui me rend triste en archéo. Et malheureusement, c'est quasi quotidien. C'est le massacre de vers de terre. Mon drame.
Ils sont peinards, roulés dans leur petite cavité, leur petit nid à 1 mètre sous la surface du sol. Et là, soudain, un barbare d'archéologue met un coup de truelle, ouvre dans le même mouvement la cache et, dans une lumière aveuglante pour la pauvre bête, le découpe en plein de petits morceaux (oui, parce qu'avec un seul coup de truelle, comme ils sont roulés en plein de circonvolutions, on découpe plein de méandres). L'animal met quelques minutes à agoniser, durant lesquels le criminel, tremblant, regarde les petits bouts convulser au fond de son trou. Quelle triste histoire. C'est dur mentalement de se dire que demain, certainement, on va encore tuer de manière atroce l'un de ces petits animaux sensibles et pacifiques (oui, parce que les guêpes et les taons, sans pitié hein).