::Un petit coin de banquise::

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dimanche, 24 mars 2013

[Tuto] Loup garouuuu !

Je vous avais promis des news dans mon dernier billet... Les voilà ! Il me fallait attendre que ce costume apparaisse en jeu pour garder la surprise avant de vous le présenter. Puisque notre petit loup a joué sa scène hier soir, nous pouvons donc faire les présentations ! Nous sommes partis de ce tutoriel pour attaquer notre costume :



Mais une fois la structure faite, nous sommes passés en roue libre. Voici donc les différentes étapes.

Tout d'abord, le matériel :

  • du stérodur épais
  • du fil de fer rigide
  • un pistolet à colle
  • de la fausse fourrure (des chutes ça le fait bien)
  • de la pâte fimo (3 à 4 petits pains carrés, la couleur importe peu si on les peint, sinon prévoir noir/blanc/beige/rouge ou rose)
  • de la peinture (+ pinceaux, protections de plan de travail, palette)
  • des élastiques "de bureau"
  • de l'élastique large au mètre
  • de la bande plâtre (1 bande de 2m*10cm pour nous, c'était tout juste)
  • des ciseaux
  • un cutter avec de bonnes lames
  • de la super glue universelle
  • une paire de vieux gants noirs
  • du papier aluminium
  • une tenaille
  • de la vaseline ou du film étirable transparent
  • un marqueur
  • une craie
  • agrafeuse
  • un four
  • rouleau à pâtisserie
  • planche à découper
  • fil + aiguille
  • une grosse pression ou un scratch
  • une tondeuse à cheveux (facultatif)


La première étape (pas de photo publiable^^) consiste, comme dans la vidéo, à réaliser un masque en plâtre du futur porteur du costume. Nous avons donc plâtré la tronche de Dou pour obtenir un masque en deux parties : l'avant de la tête jusqu'au nez pour la partie supérieure puis la mâchoire inférieure.

Note : il est essentiel de se protéger sous le plâtre. Dans la vidéo ils proposaient de la vaseline (ou un truc approchant), nous on a simplement pris ce qu'on avait sous la main, à savoir du film transparent (pour la cuisine). On entoure donc la zone à plâtrer (ici d'abord tout le haut de la tête, puis idem pour le bas). Ne pas hésiter à renforcer les zones qui vont recevoir des tensions (les côtés essentiellement).

Le plâtre sèche assez vite, donc on peut démouler rapidement pour libérer le cobaye enroulé dans du film transparent, mais il faut laisser sécher encore un peu.


Pendant ce temps, on prépare la structure en fil de fer métallique : une boucle se terminant pas des anneaux pour la mâchoire supérieure, une boucle se finissant par des crochets pour la mâchoire inférieure, et un arceau pour les oreilles. Le fil électrique se manipule très bien à la main, et on coupe l'excédent à la tenaille pour ajuster tout ça à la forme du masque plâtre.


Pour pouvoir commencer à manipuler plus facilement le masque, on a réalisé le support élastique pour le tenir sur la tête : avec l'élastique large de couture, on fait un anneau autour de la tête du porteur, qu'on fixe avec des agrafes (bon en vrai on devrait le coudre, mais pour un gain de temps, les agrafes c'est top. Bon, pensez bien à mettre le côté "piquant" à l'extérieur, on ne sait jamais. Ensuite on agrafe une bande à ce cercle pour reprendre le dessus de la tête (comme dans la vidéo), et on colle tout ça à l'intérieur de la partie supérieure du masque au pistolet à colle (une mise en place "à blanc" avec marquage des repères de collage au marqueur aide bien pour avoir un ajustement nickel).


Ensuite, on attaque le stérodur pour sculpter les deux mâchoires et les deux oreilles au cutter (pas besoin d'être trop minutieux, tout sera recouvert après, ça sert juste de support : l'essentiel est que les volumes pleins/vides soient corrects, mais rien à faire si votre taille des creux au cutter est complètement "crantée").

Pour cette étape, on a tout fait au feeling, en prenant les cotes directement sur la structure de fil de fer et en faisant des allers et retours entre le cutter et le masque.





Astuce : pour que le stérodur se cale bien sur le fil de fer, on a fait une petite rainure à environ 5mm du bord pour y encastrer le fil et renforcer la solidité de tout ça.

Les élastiques de bureau (bon moi je n'en avais pas, j'ai pris des élastiques à cheveux) permettent de tenir tout ça en place pour avoir un aperçu du rendu.


Une fois qu'on est satisfait de la volumétrie générale, on rebranche le pistolet à colle et c'est parti pour le montage. Comme on fait tout à l'arrache, on a ajusté le positionnement des différents éléments directement sur le masque, en prenant une nouvelle fois des repères au marqueur. On colle donc le fil de fer au stérodur (attention, c'est chaud pour les doigts, mais aussi pour le stérodur, aussi faut-il y aller par petites touches sinon ça fond), puis les ensembles "mâchoires" et "oreilles"sur le "casque de plâtre. Allez-y franco sur la colle, faut que ça tienne bien, et tout sera caché. Evitez juste les parties "mobiles" avec les anneaux et crochets en latéral, si vous voulez pouvoir fair bouger la mâchoire inférieure de votre loup quand vous parlez.





Bon, ça commence à ressembler à quelque chose, de loin.


L'étape suivante, c'est la pâte fimo : comme le stérodur, c'est génial pour donner du volume, mais c'est merdique pour y faire des finitions, on va "sculpter" toutes les parties apparentes sans poil en pâte fimo (ça se trouve en foire fouille, magasins de loisirs créatifs etc...). On ramollit la pâte en la chauffant entre ses mains puis on l'abaisse au rouleau à pâtisserie pour obtenir une surface plane d'environ 1 ou 2 mm d'épaisseur (pas moins sinon ça casse à la cuisson). Ensuite, on modèle ça pour prendre la forme de l'intérieur des oreilles, et de l'intérieur de la bouche (qu'importe la couleur, on va le peindre ensuite). On déborde bien sur les bords du stérodur en anticipant l'endroit où on fera plus tard la jonction avec la fourrure.

Le prob de la pâte fimo, c'est que tant que ce n'est pas cuit, ça reste mou. Et donc pour réussir à la cuire avec la bonne forme, j'étais un peu embêtée... Ca ne "tenait pas" en forme d'oreille si je le sortais du stérodur... Du coup, j'ai pris du papier alu et ai modelé un "support" le plus approchant possible de la géométrie du stérodur (intérieure s'entend, je veux juste que ma pâte fimo ait une forme approchant le final).




Une fois que c'est prêt, hop, au four (préchauffé) à 110°C pendant 30mn.


Pendant que ça cuit, on sculpte le reste : la truffe (on peut s'aider d'un cure dent pour les détails), la langue, mais aussi les dents. Pour les dents, on a pris de la pâte fimo blanche et fabriqué de la rose pour les gencives en mélangeant de la blanche et de la rouge, dans le but de ne pas avoir à peindre cet élément par la suite : c'est minutieux si on ne veut pas baver, alors on va s'économiser cette peine (oui car évidemment on était un peu court pour la réalisation du costume, sinon c'est pas drôle). Donc les bonnes couleurs pour les dents + gencives, le reste on a peint.







Astuce : pour les parties qu doivent s'encastrer dans le stérodur, je vous conseille de les coller (toujours au pistolet à colle) disrectement sur le masque car tant que la pâte fimo est encore chaude, elle garde une légère souplesse, qui permet d'ajuster en "forçant" à la colle la mise en place dans le stérodur (parce que fatalement, nos petits moules-supports en papier alu, ils n'ont pas exactement la même volumétrie que le masque final). Il est toujours temps de peindre après.


Une fois tout ça monté, ça commence à être un peu plus effrayant :



(oui, bon OK, avec mon gabarit de crevette, on repassera pour le côté effrayant).


Avant d'attaquer la suite, on a ajusté la "tension" du masque en rajoutant des élastiques de couture pour relier la mâchoire inférieure à la supérieure (collage au pistolet à colle), ce qui permet d'avoir plus de répondant au mouvement.


Vient ensuite le moment de poser la fourrure. Là on ne savait pas trop par où commencer, mais on a improvisé, comme d'hab. Du coup on a commencé par les oreilles (découpe "sur le vif" en prenant ses marques direct sur le masque, collage au pistolet à colle par petites bandes puis découpe de l'excédent au cutter, délicatement). Puis on a pris une chute de fourrure un peu large (attention au sens du poil) qu'on a mis en place pour couvrir le haut du masque (du départ du museau jusqu'à l'arrière de la tête, grosso modo). Pour l'ajuster proprement, on a dessiné à la craie sur l'envers du tissu la forme des oreilles qu'on a percées afin de mettre la fourrure à plat sur le crâne. Ensuite "pistolet à colle mon ami", en partant de l'axe de la tête (un trait de colle entre les deux yeux, du museau au front) puis en descendant le long des joues. On découpe ce qui pend aux ciseaux, et on ajuste les "joues" en tirant le tissu vers l'arrière en faisant un pli le plus esthétique possible. C'est très empirique, je vous l'accorde volontiers. On fixe les plis du tissu à l'agrafeuse (oui, toujours parce qu'on est des feignants, il serait mieux de mettre un point de couture pour la solidité).


On réitère l'opération "découpe sur le vif"/collage pour les deux mâchoires (nous on a fait le raccord sous le museau pour la supérieure, afin de virer l'excédent de tissu à un endroit qui ne se verrait pas).

Note : Attention à toutes ces étapes, le pistolet à colle, c'est vraiment chaud, et on s'en met plus d'une fois sur le doigts. Lorsque vous collez sur le stérodur, préférez mettre la colle sur le tissu plutôt que le stérodur : le temps d'appliquer la fourrure sur le support, elle aura très légèrement refroidi, ce qui fait moins fondre votre stérodur.


On avait oublié de coller la langue et on profite de notre pistolet à colle chaud pour le faire.





On arrive enfin aux finitions : on coud la pression à l'arrière sur les pans de tissu qui flottent pour refermer ça proprement tout en permettant au porteur du costume de s'équiper facilement, et on dégaine la tondeuse à cheveux : on tond les mâchoires pour obtenir un poil un peu plus ras et, surtout, le contour des yeux et l'intérieur du masque, pour que notre garou voie correctement et soit un peu plus confortable.


Pour compléter le costume, on a bricolé vite fait des pattes. Maintenant que vous êtes rodés, c'est de la rigolade, alors je la fais rapide : on prend ses vieux gants noirs. On colle sur le dessus une bande de fausse fourrure dans laquelle on a découpé les 4 doigts (cette fois j'ai opté pour la super glue plutôt que le pistolet à colle, j'avais peur que celui-ci ne rigidifie trop l'ensemble) et on ajoute une bande sur le dessus du pouce.

On prend de la pâte fimo beige ou blanche (il ne nous restait que du beige) et on sculpte dix griffounettes (pas trop acérées tant pour la sécurité que pour éviter la casse à la cuisson... de toutes façons, ce n'est pas évident d'avoir des angles vifs avec la pâte fimo) en prévoyant une sorte de "bourrelet" à l'extrémité des doigts. Hop, au four, 110°C/30mn.




On perce très légèrement le bout des doigts (du gant) au cutter (genre 4/5mm de large) puis on passe les griffes en fimo par l'intérieur des du gant. On force pour sortir les griffes, et le "bourrelet" se charge de les bloquer en fond de doigt. Pas besoin de colle, ça tient tout seul.


Et hop, voilà, en deux temps trois mouvements, de belles papattes de loup garou.




Portez le tout avec des fringues déchirées ou une bonne veste militaire et un jean usé, ça fait son petit effet ^^




Coût total du costume : à vue de nez moins de 15 euros (on a pas mal de chutes et matos à la maison) - 7 euros de pâte fimo, 4euros50 de bande plâtre, le reste c'est tout de la récup.


Temps total : Une soirée à 2 (pour tous les ajustements "sur la bête", et la manipulation du masque pour le collage, 4 mains ne sont pas de trop) et une soirée seule pour les finitions et les pattes.


Au final, on s'est bien amusés, on a appris plein de techniques, pour un coût très correct et un temps passé tout aussi raisonnable. Faisez des GNs, ça vous donne l'occasion d'apprendre plein de choses !

vendredi, 22 février 2013

[WIP] Gantelet cuir

Cela fait un moment que j'hésite à me jeter à l'eau pour tenter de bidouiller du cuir. Je trouve ce matériau fantastique, mais je n'ai jamais osé me lancer, de peur de "mal faire". Au final, j'ai acheté des coupons de cuir aux puces pour me forcer à me jeter à l'eau. Et donc voilà un premier projet sur les rails ! Reste à espérer que j'ai bien acheté du cuir à tannage végétal (et pas au chrome) sans quoi je vais avoir du mal à le mouler ou le faire durcir... Mais bon, sur le coup je ne connaissais pas la différence... Il sera toujours temps d'en acheter un autre morceau qui convienne ^^

En attendant, j'ai commencé le projet en essayant, pour une fois, de ne pas brûler les étapes pour faire ça proprement. Donc, première étape, le concept. Histoire de commencer facile (ahah) j'avais envie d'un gantelet de cuir. Articulé et tout, parce que c'est trop classe. On avait déjà fait des tests avec du lino et des rivets, ce n'était pas si difficile alors hop, c'est parti. En option, je me donne la possibilité de mettre des "plaques" ou éléments amovibles sur le gantelet pour pouvoir l'utiliser dans différents types de GN (médiéval pur, fantasy, steampunk etc...) en personnalisant ces pièces au coup par coup, mais en gardant une base unique pour ne pas refaire 15 gantelets différents.

Deuxième étape, le patronage, histoire d'éviter de gâcher trop de cuir. J'en suis là pour le moment. Avec du carton fin (boites de mouchoirs, boites alimentaires type farine, purée, desserts etc...), je découpe les pièces une à une en les posant directement sur mon avant bras et ma main, ce qui permet de les ajuster au poil, et de faire des corrections si en avançant on se rend compte que la pièce est trop courte ou trop longue à certains endroits : facile de redécouper ou de refaire une pièce similaire corrigée en utilisant la première comme patron. Au moins, ça ne coûte pas cher, et ça débuggue l'ouvrage. Avec une bonne boite d'attaches parisiennes, on relie les pièces au fur et à mesure, ça permet de simuler les futurs rivets, et de vérifier que les articulations fonctionnent correctement.

Voilà où j'en suis pour le moment :

L'étape de patronage n'est pas encore terminée car je veux compléter encore toute la "déco" de plaques supplémentaires sur le dessus, mais en tous cas, la structure de base, fonctionnelle, est là. La suite quand j'aurai avancé (et surtout racheté des attaches parisiennes, là je suis en panne technique) !

jeudi, 24 janvier 2013

[Making of] Teaser GN Trône de fer

Dans le billet précédent, je vous montrais le teaser réalisé pour l'association Au Chaudron Penché...

Et puis je me suis dit que ça pouvait être intéressant d'expliquer le processus ayant permis sa réalisation, car moi-même, je ne savais pas vraiment par quel bout commencer au départ.

Tout a commencé par une demande de coup de main, si ça me bottait, pour réaliser un teaser vidéo pour le prochain GN de l'asso. Évidemment, challenge, j'ai accepté immédiatement. Le cahier des charges était simple : mettre en lumière sur une carte plusieurs lieux de batailles et amener vers les Eyriés, puis mettre un aperçu du lieu réel du jeu, avec enfin quelques infos pratiques, le tout pour faire monter l'ambiance et donner envie aux joueurs de s'inscrire en ayant goûté au contexte. Ah, et, tant que faire se peut, des sources dont nous disposons des droits (souvent dans le milieu de la vidéo amateur ou, plus généralement du GN, on utilise un peu ce qu'on trouve sur le net, mais bien évidemment, sans aucun but lucratif !).

Du coup, on a fait mûrir un peu tout ça avec la team conception. Depuis le début, je me disais qu'une carte, ce serait sympa, mais un peu simpliste. J'avais envie d'essayer plus grand. Et puis aussi de faire un clin d'oeil aux fans de la série en reprenant l'idée de la carte 3D survolée par une caméra utilisée dans le superbe générique de HBO... On en est rapidement venus à définir un storyboard (qui a un peu évolué au fur et à mesure des avancées du teaser, d'autant que du côté des orgas, ils travaillaient aussi en parallèle sur leur jeu et que des modifications ont du être apportées en conséquence en cours de route).

Le principe étant posé, il m'a fallu me frotter aux contraintes techniques. Parce que c'est bien beau de vouloir faire comme les grands, mais après, petit scarabée, il faut se donner les moyens d'y ressembler au moins un peu. Le plus simple pour moi était d'utiliser des outils que je connaissais. Merci l'école d'archi d'avoir proposé un cursus si varié, ça m'a permis d'avoir les bases dans une paire de logiciels qui m'ont bien aidée. J'ai beaucoup regardé la vidéo présentant tous les châteaux du générique mise en ligne par la team ayant réalisé la 3D pour voir un peu comment ils avaient fait tout ça, et pour en dégager une méthode de travail.

Il fallait donc dans un premier temps modéliser la carte de Westeros. J'ai trouvé cette carte très détaillée et surtout en bonne qualité et propre à utiliser comme base. Hop, en fond de plan, et on passe dans archicad pour faire un tracé vectoriel de la carte (il suffit de repasser par dessus le fond de carte, en redessinant les côtes, rivières, reliefs...). Sans doute de nombreux autres logiciels sont-ils utilisables pour cette étape, à commencer par Illustrator, mais j'ai préféré utiliser mon outil de travail de tous les jours, sur lequel je suis bien plus à l'aise. Cette étape est facile bien qu'un peu fastidieuse, je dois bien l'admettre.

J'ai simplifié certains endroits de la carte, complexifié d'autres en ajoutant des courbes de niveaux (en ayant en tête que ces éléments serviront à "extruder" les reliefs plus tard) et posé des couleurs simples pour me repérer (beige le niveau juste au dessus de la mer, orange le niveau supérieur, puis marron clair etc...).

Une fois cette étape terminée, un export en dwg et on change de logiciel ! Évidemment, il est possible de tout faire sur archicad, ou tout sur un modeler digne de ce nom (3DSmax et compagnie), mais, ne maitrisant pas suffisamment ces logiciels, je suis une fois de plus allée au plus simple : utiliser des plate-formes que je maîtrise correctement pour ne pas avoir à tâtonner constamment. 

Pour le coup, passage donc sur Sketchup pour passer cette carte vectorielle 2D en 3D. C'est là qu'on est content d'avoir bien anticipé ses courbes de niveau car au final, je n'ai dû en rajouter que quelques unes pour ajuster les reliefs. Le principe est simple : on prend les surfaces une à une puis on les "tire" pour les extruder de la bonne altimétrie par rapport à leurs voisines. Encore une fois c'est un peu fastidieux, mais le paysage prend forme, et ça, c'est gratifiant.

Ensuite, c'est l'heure d'ajouter les détails : les arbres, les villes, la mer, les noms... Les arbres sont schématisés comme dans le générique original avec un cylindre surmonté d'un cône (sapin basique quoi), et dupliqués des tas de fois (presque 3000 arbres sur le modèle ^^). J'ai choisi de symboliser les villes par un château (modèle pioché dans la bibliothèque sketchup libre de droits ici - non, je n'avais pas le temps de modéliser un château complet moi-même^^), avec 3 tailles de symboles en fonction de l'importance de la ville (village/ville/ville majeure), et ai indiqué leurs noms en lettres extrudées posées sur le relief. Du coup, je suis super forte en géographie de Westeros maintenant.

Pour le château des Eyriés, qui tient une place centrale dans le teaser (vous aurez compris que c'est le lieu du GN), je me suis dit qu'il serait intéressant de mettre mieux qu'une énième fois le même symbole de château. Je voulais un château très aérien, très élancé, proche de l'idée que je m'en faisais dans les livres, mais le lieu de jeu réel étant un peu plus "trapu", la transition entre la 3D idéalisée et la vraie photo du site aurait été étrange. Du coup, j'ai coupé la poire en deux et retravaillé un château à partir d'un bon vieux modèle médiéval et d'un modèle perché sur des reliefs avec quelques tours élancées. En mixant les deux, j'ai pu reproduire un volume à mi chemin entre le réel et la description des livres. Détail, mais j'ai reproduit la porte du vrai fort flanqué d'une tour après le pont d'accès. Personne ne le remarquera, mais moi ça m'a fait plaisir ^^

Il fallait une bataille navale, alors cette fois, c'est ce modèle qui a servi (ce billet me permet de citer les sources, tant qu'à faire).

Ici aussi, j'ai appliqué des couleurs basiques. Le but n'était plus de me repérer (le relief étant extrudé, il n'y en avait plus besoin), mais c'était pour anticiper le texturage, je vais vous expliquer après. 

Bonus du making of : une vue de la partie nord qui a été également modélisée mais qui est à peine visible de loin au tout début du survol. Sisi, j'ai fait le mur et au delà ^^

Vous remarquerez par contre qu'à ce niveau, pas d'arbres dans les zones de forêt... Etant donné qu'on ne les verrait jamais à l'écran, je les ai passés à la trappe pour alléger le modèle et gagner un peu de temps.

Une fois la modélisation terminée, il faut passer à l'étape texturage et mise en mouvement. Une fois de plus, un logiciel complet comme 3DSMax serait sans nul doute bien plus performant. Mais de là à apprendre 3DS toute seule en quelques semaines, il ne faut pas rêver. Direction donc Artlantis, un logiciel de texturage et rendu qu'on utilise en archi (encore). J'avais utilisé ce logiciel pour mon diplôme et j'ai donc dérouillé mes vieilles notions pour retravailler ma modélisation.

Le principe est simple : chaque couleur appliquée aux faces dans Sketchup va être remplacée par une texture qui peut être réglée (couleur/matière/réflexion etc...) dans Artlantis. Et ces réglages s'appliquent directement à toutes les faces de la même couleur, ce qui est bien pratique (hormis les bugs d'affichage difficile à reprendre, même un à un à la main, d'où quelques zones sombres sur les tranches des courbes de niveau, je n'ai pas réussi à les corriger, malgré mes efforts). Une fois les textures posées, on fait un premier réglage des éclairages, puis vient l'heure de poser des caméras pour régler le "survol". C'est là que je me rends compte que soit je ne maîtrise pas à fond le logiciel (c'est bien possible), soit il n'est pas très adapté pour réaliser un parcours propre et précis. Sans doute y a-t-il un peu des deux, car après des heures à caler les mouvements de caméras, il reste certains passages qui ne me satisfont pas, mais bon, il faudra bien faire avec.

Il est temps de faire un premier aperçu pour visualiser le rendu. Je fais donc un premier export en qualité moyenne voire médiocre pour avoir une première impression.

Le calcul dure bien évidemment plusieurs heures, mais ça permet de régler plus finement les lumières, la vitesse de course de la caméra, certaines trajectoires... Tous ces paramètres sont recorrigés et zou, c'est parti pour l'export définitif en qualité max. Un bug plus tard (oui oui, quand on remodifie les trajectoires de caméras, on découvre certains bugs d'affichages qui ne se voyaient pas à la prévisualisation simplifiée du logiciel) et 50h de rendu perdues, je relance le calcul pour la version définitive qui prendra près de 80h. Je vous garantis qu'on pouvait chauffer le bureau avec la chaleur dégagée par l'ordi en non stop^^

Enfin la grosse séquence est prête. Il est donc temps de passer au montage à proprement parler du teaser. Avec Totoshop, je prépare les écrans de titres fixes, et zou, on met tout ça bout à bout sur la musique composée spécialement par Floyd. Deux petites séquences vidéos récupérées sur Youtube complètent les ressources visuelles, et Première permet de mettre tout ça ensemble avec des transitions toutes simples (des fondus, basiquement).

Là, ça commence vraiment à ressembler au produit fini. On rajoute quelques réglages de saturation pour harmoniser un peu les médias, et voilà arrivée l'heure fatidique de la post-production. C'est là où on rigole, car je n'ai encore jamais utilisé After Effects, mais j'ai promis de faire un effet de flammes dans le teaser (avant de m'engager, j'avais tout de même regardé plusieurs tutoriels, et ça me paraissait faisable). Même pas peur donc, je m’attèle à la post prod. Je suis pas à pas les étapes de mon super tuto de la mort, et tout marche à merveille. Je crée la flamme et son effet de toutes pièces, je la pose sur la vidéo, je colle son trajet à celui de mon petit château qui passe à l'écran image par image... Je trouve ça plutôt logique et assez intuitif et suis assez contente de trouver rapidement mes marques sur ce logiciel inconnu. Et c'est là que je me rends compte que j'avais zappé un paramètre majeur : mon super tuto de flammes se déroulait sur un plan fixe. Moi, mes flammes, je dois les coller sur un survol continu. C'est à dire que "l'image bouge", le point d'ancrage de ma flamme "bouge" à l'écran pour en sortir. Damned. Du coup, la jolie trainée de flammes attendue ne suit pas du tout le chemin que je voudrais lui faire suivre. Et j'ai beau bidouiller les réglages, impossible de trouver comment faire.

OK, plan B. Plus de trainées de flammes, on va se contenter de flammes "fixes" sur les châteaux. Là, c'est plus simple. Hormis le fait que mon ordi rame à mort pour placer les différentes sources de flammes sur les diverses villes qui apparaissent à l'écran, ça se passe relativement bien. 

Il reste que l'effet "flammes" est bien trop rapide à mon goût, mais, pour le coup, même en posant la question sur des forums spécialisés, aucune solution "miracle" n'a été soumise. Après des heures de tâtonnement, je jette l'éponge et me dis que je me contenterai de ça.

Me voilà donc avec un visuel terminé. Curieusement, le son est passé à la trappe en arrivant sur after effects (je pensais que le media "avi" garderait ses propriétés mais visiblement non, ou alors j'ai oublié de cocher une case), et je refais donc un passage par première pour remettre la bande son, et zou, dernier export ! Le fichier final fait tout de même plus de 2Go pour 2mn de vidéo ^^'

Ne reste plus qu'à l'uploader sur youtube et, enfin, le teaser est TERMINE. Au final, je dirais qu'il a fallu entre 80 et 100h de boulot pour ces deux minutes de vidéo (j'avoue ne pas avoir mis de pointeuse quand je bossais dessus les soirs), et environ 140h d'export/calcul/mise en ligne. Après, je maîtrisais mal la moitié des logiciels utilisés (ce qui fait perdre beaucoup de temps), et il reste des points dont je ne suis pas satisfaite, mais, au global, je suis très contente de cette expérience. Le rendu me satisfait même s'il est largement perfectible, mais je ferai mieux au prochain. Au moins, je me suis fixé un objectif - un peu ambitieux au départ - et je l'ai atteint, en apprenant plein de choses au passage. Une bonne expérience donc, pour faire un peu de skill up et être plus performante pour le prochain. Bon alors, on s'attaque à quoi ?

mercredi, 8 septembre 2010

HP Party !

Chose promise, chose due, voilà les quelques bricolages réalisés pour mon dernier GN dans l'univers de Harry Potter. J'ai donc préparé un peu de matériel de jeu en amont, et me suis dit que partager pour les fans ou ceux qui auraient envie de s'amuser, ce serait plus sympa.

Et donc qui dit élèves dit Bierraubeurre^^. J'avais donc trouvé des étiquettes à découper et coller sur ce site, et en ai fait d'autres (merci totoshop) pour un ami dont le personnage venait de Durmstrang. Voici donc une étiquette pour la Khrydar Beer :

khryda10.jpg

Et deux versions pour de la vodka du monde magique :

4g5fzo.jpg

s59szt.jpg

Evidemment, on ne peut pas passer à côté des boîtes de chocogrenouilles. j'ai trouvé deux patrons sur internet et les ai compilés pour en refaire un à moi, que j'ai redécoré.

Untitled _ 0. Story

Et pour finir, j'ai improvisé de petites boîtes de dragées surprises Bertie Crochue.

BB _ 0. Etage

Pour les ultra fans, il y a même moyen de réaliser les recettes proposées sur ce blog..

Voili voilou, un peu de graphisme donc, ces derniers temps. Pfff, j'ai du mal à revenir du monde magique quand même. Le GN Blues, c'est traître...

dimanche, 15 août 2010

WIP Mordheim - Terrain plaque 3 !

Aha. La prochaine fois que je dis que je profite des vacances pour être plus active sur le blog, mettez moi un taquet. A chaque fois c'est pareil, au final, je prends de vraies vacances de tout, même du blog.
Il n'empêche que je ne fais pas pour autant rien du tout, et que du coup, je peux au moins vous montrer que nous avons bien avancé sur notre terrain de Mordheim (voir les précédentes étapes et le tuto par ici).

Et donc, nous avons commencé la troisième plaque de notre terrain, pour laquelle, cette fois, nous avons voulu mettre un peu plus de relief. Après tout, maintenant qu'on a appris à faire de beaux terrains plats, autant corser progressivement le tout. Nous avons donc choisi de faire un espèce de port putride, avec une amorce de canal, et une partie de la plaque en plus en hauteur.

Voilà donc un petit Step by step, mais toujours en Work In Progress, de cette 3e plaque et de tous les petits à côté que nous avons faits en parallèle.

1/Collage des plaques de Stérodur et gravage des pavés.
Cette fois, nous avons pris, comme pour les précédentes, une plaque de 3cm d'épaisseur en 60x125cm, mais nous l'avons complétée avec une plus fine en dessous et une plus épaisse au dessus : la plus fine sert d'assise globale, et fera le niveau 0 de l'eau. Par dessus, on colle la traditionnelle 3 cm, découpée pour prendre la forme que l'on veut donner au port, et là dessus, on recolle la plus épaisse (6cm) pour faire une zone de quartier plus haute (accessoirement, 6cm, c'est la hauteur d'un étage de bâtiment, ce qui va nous permettre par la suite de faire des bâtiments à cheval sur deux niveaux pour complexifier un peu le tissu urbain). Le gros éboulis est dégrossi dans la masse de la plaque épaisse pour une solidité optimum et le moins de fissures possible. Ensuite, on a rajouté quelques pierres sculptées en stérodur pour donner un peu de relief à l'éboulis et hop, on colle le tout, puis passe au gravage des pavés, selon la méthode indiquée dans les précédents tutos.
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2/Si vous avez bien suivi, nos précédentes plaques étaient toutes simples, à 3cm d'épaisseur, mais la nouvelle a reçu une plaque plus fine en dessous... Du coup, si nous posons nos anciennes plaques à côté de la nouvelle, rien ne va plus, nous ne sommes plus de niveau. Nous devons donc surélever les deux plaques que nous avons déjà faites si nous voulons pouvoir jouer sur les 3 en même temps. Nous glissons donc une plaque fine sous chacune des deux plaques d'origine (admirez l'aide de Bestiole).

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Puis nous les collons à la colle à bois, en les laissant sécher plusieurs heures avec du poids pour que ça prenne bien. Nous espérons également que cette manipulation nous permettra de diminuer la courbure naturelle qu'ont prise les deux premières plaques : le fait de graver une face détend complètement la rigidité globale de la plaque et fait bomber le stérodur. Ce n'est pas énorme, la flèche doit être d'environ 5mm, mais c'est tout de même un peu frustrant de ne plus avoir son terrain bien plat.

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3/Le sablage.
On reprend la même technique que précédemment et encolle à la colle à bois toutes les zones non pavées destinées à représenter de la terre brute, puis on recouvre de sable grossier comprenant des petits cailloux, et, une fois sec, on retourne la plaque pour vider le trop plein..

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4/La sous-couche.
On se souviendra que le stérodur n'aime pas du tout les peintures acryliques et autres vernis, donc on les sous-couche soigneusement à la peinture à l'eau. Première couche de blanc (mine de rien, c'est looong la peinture en fait^^') :
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Puis deuxième passage, et on en profite pour passer un coup également sur les tranches des autres plaques qu'on vient de surélever :

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5/La couleur de base.
Une fois votre sous-couche bien passée (on ne doit plus voir la couleur originale du stérodur), on pose la couleur de base. Du noir pour l'essentiel de la plaque.
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On en profite pour reprendre au pinceau fin tous les petits éclats subis par les deux premières plaques qu'on n'a toujours pas vernies car on veut faire des tests avant pour ne pas tout gâcher avec un vernis pourri.

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Et un coup de vert glauque pour le canal et le port.

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Attention à soigner un minimum la jonction entre la pierre et l'eau, le vert et le noir.

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Si besoin après le premier passage, repassez une couche de peinture très diluée pour forcer la couleur à rentrer dans les trous des pavés (c'est un peu galère, j'avoue). Nous avons dû mettre une seconde couche de noir et trois couches de vert pour un rendu propre.

6/Le brossage gris.
Une fois que tout est bien sec (le mieux est d'attendre une journée entre chaque passage de peinture pour être certain que rien ne bave...), on peut passer au brossage. Technique toujours identique aux précédentes plaques (pinceau sec très peu chargé en peinture qui brosse délicatement les pavés, laissant la peinture plus claire s'accrocher aux reliefs), je mets la troisième plaque à côté de ses petites sœurs pour essayer de retrouver la nuance de gris la plus proche possible de ce qu'on avait obtenu sur les autres.

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Ce qui nous permet également de nous rendre compte que le fameux bombé des plaques dont je vous ai parlé un peu plus haut pose problème : le niveau n'est pas non plus parfaitement aligné avec notre nouvelle plaque. Les deux premières ont une courbure similaire puisqu'elles sont gravées sur toute la surface de manière identique, mais cette nouvelle plaque est différente : on a moins de surface gravée. Et du coup, il faudra qu'on prenne en compte ces 4 ou 5 mm de décalage pour la suite des opérations : nous avons prévu de traiter la jonction entre la plaque 3 et les autres, au niveau du port, par un ponton de bois, pour masquer la tranche de l'autre plaque qui n'est pas gravée. Il faudra donc que le ponton soit légèrement plus haut pour masquer le décalage.

7/La couleur de base des zones sablées.
Je n'ai pas pensé à prendre de photos spécifiques de cette étape (en même temps, ce n'est pas bien compliqué), mais j'en avais parlé dans les précédents tutos... Donc, bêtement, on met une couche de marron foncé sur toutes les zones sablées, comme vous pourrez l'apercevoir sur les photos suivantes.

8/La déco, les détails.
La plaque n'est pas encore terminée, mais nous devons avancer sur les détails avant de finir le gros du boulot : pour pouvoir poser les nuances de couleur dans l'eau ainsi que la texture flotte en elle-même, nous avons besoin de savoir comment nous allons positionner les pontons (l'eau change de couleur suivant sa profondeur, et n'a pas le même rendu autour d'un poteau). Donc il faut que nous les réalisions avant de pouvoir poursuivre les gros travaux (oui bon, on en profite pour continuer en parallèle un petit bâtiment que nous avions commencé déjà avant).

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Je place des marqueurs en papier pour voir un peu l'organisation des pontons pour qu'il y en ait suffisamment afin de pouvoir jouer dessus tout en laissant un passage pour de petites embarcations qui voudraient rallier le port ou le canal.

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Les pontons sont entièrement réalisés en balsa, qui est tout de même un bonheur à travailler, malgré son prix exorbitant : on peut sculpter les veinures du bois pour un rendu plus réaliste, le tout au petit cutter et sans effort (il faut juste de la patience).

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Dou prévoit également un bateau à demi coulé, réalisé sur petits socles indépendants, que nous peindrons en même temps que l'eau du port pour un rendu identique, mais qui pourra du coup être déplacé sur le plateau de jeu pour permettre de sauter d'un ponton à l'autre par exemple.

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On poursuit aussi le bâtiment, histoire d'avoir des choses à mettre sur nos grandes plaques gravées mais néanmoins vides.

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Et voilà l'état d'avancement hier midi :

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Depuis, j'ai fini les pontons, mais je posterai la suite un peu plus tard, une fois qu'il y aura un peu plus de matière à vous montrer (peinture des boiseries, de l'eau, brossage des zones sablées, flocage des zones herbeuses etc...).


En attendant, Dou, lui, s'est occupé aussi et a commencé notre futur terrain de Bloodbowl (site du jeu vidéo qu'ils ont sorti après coup par ici)... Car oui, nous nous remettons aussi à ce jeu stupide mais énorme.

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A suivre donc !

dimanche, 11 juillet 2010

[WIP] essais de colorisation

Bonjour à tous !
Aujourd'hui, il fait trop chaud pour s'activer vraiment, alors nous squattons les ordis, un bon ventilo rendant l'activité presqu'agréable. Du coup, j'en profite pour faire quelques tests de colo suite à la trouvaille d'un tuto plutôt bien fichu ICI.. Non parce que bon, il faut être réaliste, ce que je fais, c'est quand même plutôt basique, donc il serait temps d'essayer d'autres techniques. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, n'est-ce pas ? Et donc, voici un petit WIP de mes tests en cours.

Etape 1 : le croquis.
Etape 2 : les aplats de couleur.
Etape 3 : choix de la couleur de l'ombre.
Etape 4 : test de posage des ombres sur un visage de couleur claire. Mouais. C'est pas encore ça.
Etape 5 : test de posage des lumières sur un visage de couleur foncé (comme le tuto de Boo ci-dessus). Je n'ai vraiment pas l'habitude de travailler dans ce sens, alors c'est laborieux, mais je crois que ça peut rendre pas mal. Pour le coup, je ne suis pas encore très convaincue de mon résultat... A bosser encore !

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La suite plus tard ^^

mardi, 3 mars 2009

La colo sous Toshop pour les nuls comme moi

Bon pour faire suite au tuto d'hier, je vous poste un petit pas à pas un peu plus détaillé pour la colo, histoire de vous montrer comment je bosse... Ca devrait en décomplexer certains, parce que c'est vraiment pas sorcier, je n'utilise vraiment que les outils de base.

Accrochez votre ceinture, y a pas mal d'images (assez grandes), je les mets en lien, mais c'était pour bien décomposer toutes les étapes.

Première chose : préparer le dessin

Lien vers l'image

Vous ouvrez votre dessin. Normalement, quand on est pas une feignasse comme moi, on a une dessin d'une taille raisonnable et qui ne pixellise pas trop au zoom, pour éviter de se tuer les yeux. Mais moi non, j'suis une ouf, pour celui-là, j'ai paumé la version Haute définition dans les méandres de mon berdol, donc on fait avec la version de base, qui a la même taille que celle postée ci-dessous (en bas du post).

Donc tout ça pour dire qu'on ouvre le dessin. De base, il se met en "Arrière-plan", verrouillé pas touche. Là, on le feinte facile en faisant clic droit sur le calque>dupliquer le calque. Hop, c'est magique, on a deux arrière plans. On peut donc jeter celui qui est verrouillé et qui ne nous intéresse pas. Ne vous reste plus que votre calque dupliqué, que vous allez joyeusement mettre en mode "produit" (n°1). Vous laissez votre calque d'arrière plan tout en haut de la pile de calque (n°2). Le mode produit fait qu'en réalité, le blanc est transparent, et vous allez pouvoir dessiner sous le trait sans problème. Pour le n°3, c'est les calques que vous allez créer en dessous de votre dessin, pour mettre les couleurs. Grosso modo, j'en fais toujours un pour les fringues, un pour les cheveux, un pour la peau, et un pour les accessoires (là c'est un peu le berdol sur ma capture d'écran, mais je les ai rangés après, je vous montrerai ça ^_- )

Deuxième étape : les aplats de couleur

Lien vers l'image.

Là, c'est du gros tartinage. C'est rigolo, pas prise de tête. On peut y aller au gros pinceau (n°1), à l'opacité maximum sans complexe (n°2).

Deux choses à prendre en compte cependant : bien choisir ses couleurs de base, à peu près dans l'esprit global de ce que vous voulez au final, car après, ce sera notre référence, on se contentera d'ajouter des ombres et des lumières, il faut donc une teinte "moyenne", et bien dessiner sur les bons calques. Vous pouvez voir en n°3 que j'ai renommé mes calques pour mieux m'y retrouver (en fait c'est surtout pour que vous vous voyiez mieux, sinon, sur de petites colos comme ça je fais ma feignasse encore et me contente des noms par défaut, mais sur des colos avec moult calques, une rigueur de ce côté là est indispensable). Brefle. Vous suivez les longues flèches rouges, et, ô magie, sur le calque "fringues", on retrouve l'aplat de gris, la tâche châtain est bien sur les cheveux, et le rose pâle, ben sur le calque peau hein, pour être originale. Si vous jetez un oeil aux doubles flèches : "arg ! Light elle a tout dépassé partout la grande sale !" No sushi les amis, on va gommer tout ça, et le fait d'avoir tout bien mis sur des calques différents va nous sauver la mise.

Troisième étape : la mise au propre de vos zones de travail

Lien vers l'image

Je disais juste au dessus, qu'on allait gommer, donc allons-y. On choppe l'outil gomme, à un diamètre assez faible (suivant la résolution de votre image ça change, mais vous verrez par vous même en testant),opacité au taquet, et zou, on nettoie toutes les vilaines bavures pour avoir des zones de couleur propres, rentrant bien sous le trait. Là, vous vous rendrez compte que le mode produit, c'est top confort, parce que ça laisse l'épaisseur de votre trait comme marge de gommage. ca n'a l'air de rien, mais faites le test, c'est trop agréable, on peut être un peu approximatif, ça ne se voit pas ^_- Voyez donc les double flèches : ça ne déborde plus. J'ai profité de cette étape pour rajouter un calque "accessoires", avec la couche de jaune de base, et un peu de noir.

Voilà, là, on a toutes nos couleurs de base qui sont prêtes. On attaque donc les choses sérieuses.

Quatrième étape : les ombres et lumières

C'est là que ça devient un peu plus chaud. On va continuer à bosser sur nos calques séparés. Par exemple pour le début, là, on va faire les fringues de ce cher KK.

Si vous avez peur de dépasser, vous pouvez faire "ctrl+clic" sur la petite miniature à côté du nom du calque (n°1), ça va vous sélectionner la zone de couleur que vous avez préparée (pointillés sur l'image que j'ai soulignés avec des pointillés rouges).

Lien vers l'image

Enfin la sélection n'est pas obligatoire, c'est une sécurité quoi. Donc, on commence par les ombres (sur les fringues je ne mets quasiment jamais de lumière).

Lien vers l'image

Première chose : définir grosso modo la source de lumière. J'ai moi-même toujours un peu de mal à m'y tenir, mais ça permet de mettre quelques ombres portées qui assoient les volumes. En l'occurrence, ma lumière vient d'en haut à droite. Je sélectionne une couleur très foncée, proche du noir, car de toute façon, mon opacité sera faible, me permettant d'obtenir des nuances de gris différentes suivant le nombre de passages de pinceau aux différents endroits. Je prends donc le pinceau, petit diamètre (n°1), faible opacité (n°2) et je vérifie que je suis bien sur le bon calque (n°3) Et c'est parti mon kiki.Il faut être un peu patient. On commence par les zones qui seront à terme les plus sombres, car vu qu'on a mis peu d'opacité, à chaque fois qu'on va repasser au même endroit, ça va foncer. Il faut donc beaucoup de passage dans les zones sombres, et peu sur les zones à ombres légères. Logiquement donc, on commence par le sombre, ce qui permet de doser ses dégradés au fur et à mesure. Car si on fonce de trop, c'est difficile de revenir proprement en arrière, et parfois le ctrl+Z ne permet pas de remonter assez loin. C'est toujours faisable à la gomme mais bon, autant faire un peu attention dès le début.

Le truc pour cette phase, c'est de bien réfléchir à la forme des plis des vêtements (c'est super dur ça T_T), et de voir où il y a des ombres portées (ici, les bras portent ombre sur le pull, en dessous).

Une fois que c'est fait pour l'uniforme gris foncé, vous sélectionnez un gris plus modéré, et vous faites pareil pour la chemise. Perso, je reste sur le même calque, mais si vous voulez plus de sécurité, vous pouvez créer un nouveau calque.

En fait, le procédé va être le même pour toutes les zones de couleurs, à peu de choses près. Par exemple, pour les cheveux : avec la pipette (raccourci "I"), je sélectionne la couleur de fond des cheveux.

Lien vers l'image

Je vais dans le sélecteur de couleur et je choisis pour les ombres une teinte franchement plus foncée, faut pas être timide (n°1 = ma couleur de base, et n°2 = ma couleur foncée)

Je fais comme pour les fringues, et hop, j'ai mes cheveux ombrés : lien vers l'image

Pour les cheveux par contre, c'est pas mal d'amener un peu de lumière. Toujours la même technique, mais avec une teinte plus claire cette fois-ci (n°1 = couleur de base chopée à la pipette, et n°2 = ma couleur franchement plus claire)

Lien vers l'image

Encore une fois, c'est l'opacité du pinceau qui fait tout : il faudra cette fois insister sur les zones les plus exposées, pour qu'elles soient plus claires. Et hop, après quelques passages, vous avez une belle chevelure à reflets, lui donnant un peu de volume.

Lien vers l'image

Vous avez pigé le truc ? Tant mieux parce qu'on va faire pareil pour la peau, et c'est le plus délicat à faire, pour que ça ait vraiment du volume. Encore une fois, faut pas être timide sur le choix de couleur pour l'ombre (n°1 = couleur de base, n°2 = couleur de l'ombre, as usual) :

Lien vers l'image

Bon alors souvent, on a une ombre marquée sous la mâchoire, dans le creux du cou, et sous les arcades sourcilières. Pour un perso de 3/4 comme ça, la partie la plus éloignée du visage est aussi ombrée, pour la faire passer en second plan, en laissant une zone non ombrée sur la joue, qui est souvent encore en lumière. Ne pas oublier l'ombre portée des cheveux sur le front et les temps pour lier un peu la tignasse avec le visage. Pour les persos au visage fin, on peut légèrement marquer les joues.

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Bon on est pas loin de la fin là.

Cinquième étape : le détail qui tue qu'on voit à peine mais qui fait toute la différence.

Jusqu'à présent, on a toujours bossé avec des brosses "dures" (dureté = 100% dans les options du pinceau). Là, on va faire une petite entorse. Déjà, on va chercher le rouge le plus flashy qui soit :

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Ensuite, on prépare son pinceau : opacité au minimum (n°1), diamètre deux à trois fois plus généreux que ce qu'on a utilisé pour le reste du boulot (n°2), et dureté au minimum (n°3). Mais on ne va rien voir, allez vous me dire... Mais si mais si, faites moi confiance les amis.

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Armé de votre super pinceau trop pas visible, vous allez "maquiller" un peu votre perso, en lui mettant quelques touches de rouge sur les pommettes, les lèvres et un tout chtit peu sur le nez. Cinq ou six petits coups de pinceau suffisent pour donner une légère teinte qui rend le visage plus vivant. Enfin vous pouvez réitérer l'opération avec un pinceau plus fin, et une opacité un peu plus forte (genre 8 ou 10 %) et ajouter du blanc sur les parties les plus éclairées (joues, front, lèvre etc... à vous de voir).

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Et vala, c'est fini ! Un petit récap côte à côte pour vous montrer l'importance des dernières étapes :

Lien vers l'image

Résultat final

Ce système de colo avec des calques différents permet même des retouches de dernière minute (par exemple, la couleur des yeux et des cheveux ne convenait pas à la personne pour qui j'ai fait ce dessin, alors hop, on sélectionne le calque incriminé, un petit coup de "teinte/saturation", et le tour est joué -> image corrigée)

Voili voilou, pour une colo toute simple, les différentes étapes que je suis. Il existe certainement d'autres méthodes bien plus efficaces, et là, je ne vous montre que l'utilisation des outils de base, mais c'est déjà bien suffisant pour un rendu correct je trouve. Après, on pourra encore aller faire mumuse avec des brushs différentes, les modes de fusion et tout ça... Mais là, j'espère vous avoir donné envie de vous lancer, parce que c'est franchement tout simple ^_-

A vos tablettes graphiques, ou souris, les amis !

lundi, 2 mars 2009

Le totoshop pour les nuls comme moi...

Bon c'est un peu du recyclage, mais d'un autre côté, je me rends compte que je n'ai jamais posté ce tuto sur mon blog, et comme j'avais pas mal bossé dessus, autant en faire profiter les gens et le garder sous le coude pour moi ici aussi... En réalité, je devais poster ma note dessinée qui est presque finie, mais vu que je n'ai pas mon PC (je le prête à un pote ce soir) je ne peux pas finir la colo -_-. Donc j'en profite pour partager mes tutos de totoshop.

Voilà donc un tuto que j'avais fait l'année dernière sur l'utilisation de Photoshop, logiciel qui, bien qu'il ne soit pas LA référence, reste très utilisé dans le monde du graphisme. Après, je ne fais pas de pub ou quoi que ce soit, vous pouvez avoir à peu près les mêmes fonctionnalités avec The Gimp (logiciel libre et téléchargeable gratuitement) ou d'autres possibilités avec Painter (à ne pas confondre avec Paint, qui est vraiment le logiciel basique de dépannage, avec le quel on ne peut pas faire grand chose... enfin c'est moins ergonomique quoi). Seulement, ces logiciels, je ne les connais pas et donc si je fais un tuto, c'est sur les choses dont j'ai un tout petit peu d'expérience.

Donc Photoshop.

Mise en garde : je n'ai eu aucune formation, j'ai tout appris sur le tas en bidouillant toute seule et en fouillant sur le net, donc ma technique n'est pas forcément la plus optimisée qui soit, néanmoins, ça peut vous donner des pistes et vous aider à démarrer. Bref, commençons.

Sachez bien que rien ne remplacera votre expérience, le tâtonnement et les essais que vous ferez.

Voici donc un ptit topo sur l'utilisation des calques, les différents outils et quelques réglages. Autrement dit, quelques trucs pour passer d'une line comme celle-ci (tous droits de reproduction réservés à l'auteur de la line, qui n'est pas moi, mais je me souviens plus de qui c'est, ça provient d'un forum)

à une illustration finie ou presque. Enfin un résultat coloré et qui ressemble à quelque chose. Enfin un peu ^^.

Les différents fonctions majeures de photoshop en image

Si tu n'as pas toutes les fenêtres affichées, tu vas dans fenêtre/window et tu sélectionnes ce que tu veux afficher. (et je te tutoie soudainement, cher lecteur/lectrice, car j'ai la flemme de reprendre tout mon tuto pour vouvouyer poliment jusqu'à la fin ^^)


Les FENETRES principales :

- le navigateur : Permet de gérer le zoom en claquant sur les petites montagnes de chaque côté du cruseur horizontal. Déplacer le carré rouge change la zone du dessin que tu visualises à l'écran. Ca fait gagner un temps fou.

- l'historique : Tu y vois toutes les manips que tu as faites. permet de revenir à un état antérieur en cliquant sur une des opérations précédentes.

- la gestion des calques : Super important ce truc. Plus les calques sont haut dans la liste plus ils sont "dessus". Tu peux renommer les calques en double cliquant sur leur nom, changer leurs options en double cliquant sur le calque (mais pas sur le nom) Tu peux changer leur opacité, et leur mode (le mode produit est très utile, il permet de n'afficher que le noir et de rendre le blanc transparent.


Pour les outils à utiliser, ce qui est le plus utile dans le PALETTE D'OUTILS :

- la sélection : tu en as plusieurs formes dans le premier bouton. Tu peux choisir le mode de sélection dans les options d'outils (sélection simple, ajouter à la sélection, retirer de la sélection, croisement de deux sélections). La baguette magique peut être très utile, elle sélectionne une zone "fermée", autrement dit de tons similaires, mais attention à bien régler sa sensibilité, elle peut sélectionner trop ou pas assez. La sélection au lasso te permet une grande liberté (à la main, ou polygonal, c'est à dire que tu lui donne les points un par un). Toujours les mêmes choix pour le mode de sélection. Lorsqu'un endroit est sélectionné, tu ne peux agir que dans la sélection. Ca peut éviter de salir par mégarde le reste de ton illu par exemple.

- le crayon (couleur homogène)ou pinceau (variations légères dans la couleur) : Te permet d'appliquer de la couleur. Options sur l'opacité, le type de pointe, la fréquence de plaçage de texture, la taille de ta brosse (la pointe)

- la gomme : Quand tu gommes, tu fais apparaitre la couleur de ton arrière plan (le carré de couleur qui est en dessous dans ta palette d'outils). Options de forme, opacité, taille. La gomme magique (celle avec une petite étoile) gomme en rendant transparente la zone que tu as effacée.

- le tampon : Utile pour des retouches photos. Tu lui désigne un point qu'il va prendre comme modèle avec alt+cklic et quand tu vas recliquer sur ton dessin, en gardant la souris enfoncée et en étalant ton trait, il va redessiner la même chose que l'endroit que tu lui a indiqué en repère. Faut essayer pour comprendre ^__^

- le pot de peinture/dégradé : le pot de peinture remplira une zone fermée de la couleur que tu as choisi dans ton sélecteur (carré au dessus dans la palette d'outils). Le dégradé colore la zone sélectionnée ou toute ta page par un dégradé entre les deux couleurs de ton sélecteur de couleur sur la palette d'outils. Réglages possibles dans les options pour aller d'une couleur vers le transparent, pour passer par d'autres nuances etc...

- goutte d'eau et autre : permettent de fondre les couleurs selon certains modes. Faut tester.

- l'outil texte (le T majuscule) : ben, t'écris du texte. Tu peux choisir la taille, la police, la couleur, le déformer etc... Dans photoshop CS 3, toutes ses options sont accessibles par l'onglet du côté du navigateur. (là où tu gères le zoom)

- l'outil forme (le trait) : Permet de dessiner des formes géométriques. Par défaut, elles se créent sur un calque spécial. Si tu veux retravailler dessus, il faut pixelliser le calque (ce sont des formes vectorielles) (clic droit sur le calque "rasterize layer" ou fusion avec un calque existant)

- la pipette : Trop utile, elle te sert à récupérer une couleur sur ton dessin.

- le sélecteur de couleur : Ce sont les deux carrés de couleur. Celui du dessus, c'est ce que tu utilises comme couleur pour dessiner, celui du dessous, c'est la couleur par défaut de ton arrière plan. Tu peux revenir à du noir et blanc en cliquant sur les petits carrés N1B en dessous. Tu peux échanger avant plan et arrière plan avec la petite fkèche au dessus. Pour sélectionner ta couleur, tu double clique dessus et tu navigues dans le sélecteur en bougeant le curseur vertical pour aller dans les bons tons et en sélectionnant la bonne couleur à la pipette. Dans "color library" tu as des échantillons pré sélectionnés.


Les RACCOURCIS utiles :

Ctrl+Z : l'indispensable ! Annule la dernière opération effectuée Ctrl+MAJ+Z : annule les dernières actions en remontant dans ton historique. Tout aussi indispensable. Ctrl+E : fusion des calques. Tu sélectionne un calque et quand tu fais ctrl+e, il fusion avec celui du dessous (dans CS3) CTRL+A : tout sélectionner Ctrl + D : tout déselectionner Ctrl+MAJ + I : inverser la sélection Ctrl+T : transformer le calque. Tu as des petites poignées qui apparaissent, tu peux déformer ton calque en tirant dessus. Si tu veux conserver les proportions de ton image (ne pas la déformer) tu maintiens MAJ enfoncé en même temps. Si tu fais un clic droit sur la zone que tu es en train de déformer, tu as des options qui te sont ^proposées.


Quelques pistes pour faire une colo :

Première chose, comme je l'ai dit plus haut, vérifier le mode couleur de ton image, dans image mode, faut être en RGB ou CMJN.

Ensuite, ton calque de line (le dessin en noir et blanc), tu le mets en haut de ta pile de calques, en mode produit. Ca te permet d'avoir en permanence le trait visible. Puis tu crées des calques en dessous de celui-ci, en mode normal, qui vont te permettre de colorier les différents éléments de ton dessin. Un calque pour la peau, un pour le pantalon, un pour les bijoux, un pour l'arrière plan etc... Ca te permet de changer ou supprimer des choses sans tuer tout ton dessin.

Tu choisis une ambiance colorée pour ton dessin, histoire de pas avoir des couleurs criardes qui jurent toutes les unes avec les autres, et tu définis d'où vient la lumière (pour placer les ombres de manière homogène)

Ensuite, tu places les couleurs de base sur tes zones, mêmes si tu dépasses, tu t'en fous, c'est sur un calque séparé, tu pourras gommer plus tard sans tout saccager. Tu te prépares des couleurs plus claires ou plus foncées, c'est selon, pour placer les ombres/zones éclairées. Tu gardes une trace de ces couelurs de base dans un coin pour pouvoir les récupérer facile à la pipette si besoin plus tard (les ptites taches de couleur sur l'exemple qui font comme une palette).

A éviter : - les effets photoshop à fond que tu trouves dans "filter". Certains sont sympas, mais il faut bien doser, ça affadit un dessin très vite. - l'airbrush, qui rend ton dessin tout mou, mieux vaut lui préférer des brosses dures qui, bien utilisées, donnent de la pêche à ton dessin.

A savoir : Si tu veux avoir des transparences dans ton dessin, pense à l'enregistrer en .Gif, sinon, le jpeg fait très bien l'affaire pour le reste.

Voili voilou (ouf). S'il y a des questions, très chers icelanders, je vous invite à les poster en commentaire, je m'efforcerai d'y répondre au mieux !

Bon gribouillage ! Ah et demain ou après demain, j'essaye de vous poster un tuto plus approfondi pour la colo (dit celle qui n'osait pas faire une colo il y a un peu plus d'un an... Je reste une quiche, mais une quiche qui s'est lancée hein ^^).

dimanche, 4 janvier 2009

WIP Mordheim - Terrain Phase 3 (finale !)

Bon, déjà, bonne année à tous ^^ Merci beaucoup pour tous vos petits mots, ça m'a fait très plaisir. Ma carte de vœux n'est pas encore terminée, j'ai fait trois version différentes, et aucune ne me satisfait. Il va donc falloir patienter encore un peu, désolée... Mais après tout, j'ai encore jusqu'à la fin du mois, non ?

A côté de ça, j'ai mis à profit les vacances pour terminer (enfin) notre terrain de Mordheim. Vous vous souvenez sûrement des débuts de ce gros projet, commencé, hum, en Août déjà.Il est enfin bouclé, et je suis vraiment fière du résultat. Je partage donc avec vous les dernières étapes de sa fabrication, pour les éventuels courageux qui voudraient se lancer.

Donc. La dernière fois, nous nous étions arrêtés à la partie "gravage de pavés", vous savez, le truc long et fastidieux, et le sablage des zones non pavées. Bon. Après encore quelques soirées passées dessus, la deuxième plaque a enfin été terminée. Au total, j'estime à 45-50h le temps de gravage ^_^'. Ceci étant fait (le plus dur est passé !), vous êtes fier et soulagé. Vous pouvez à présent attaquer la peinture.
Le stérodur, votre plaque de base, est un matériau fantastique à découper et graver, mais dès qu'on parle de colle ou de peinture, il y a un os. Car on ne peut pas utiliser n'importe quoi. Les sous-couches classiques en bombe attaquent la plaque, la faisant fondre (c'est une sorte de polystyrène). Et les peintures plus classiques ont un mal de chien à accrocher sur la surface semi glacée. Il faut donc ruser.
La solution que nous avons glânée sur le net est de faire une première sous couche avec de la peinture blanche pour intérieur. Après un test, ça ne "bouffe" effectivement pas la plaque, mais il faut au moins deux couches pour que ça tienne bien.



Tirez bien la peinture pour ne pas noyer les détails au fur et à mesure des couches. Car plusieurs passages sont nécessaires, au moins pour aller jusque dans les joints :



Il faut vraiment que la plaque soit bien recouverte, pour pouvoir ensuite attaquer la véritable couche de base. Même le sable doit être recouvert, pour avoir un support de peinture correct partout.



L'avantage de bosser sur deux plaques en même temps, c'est que le temps que l'une sèche, vous pouvez travailler sur l'autre. Ah, détail qui n'en est pas un, si vous avez des petits chats curieux, mettez vos planches qui sèchent dans un endroit hors de portée du terrible animal. Bestiole a voulu participer à la sous-couche, résultat, un bon moment de perdu à nettoyer le chat qui a mis de la peinture partout avec ses petites pattes toutes meugnonnes -_-

Or donc. Une fois que tout est blanc, on peut passer la sous-couche noire. Enfer allez vous me dire, il faut tout recommencer, encore ? Déjà que c'est pas si rapide que ça de se taper 2 passages de blanc sur chaque plaque... Et oui mes pauvres loulous, il faut passer par là pour avoir un beau résultat final. Long est le chemin, petit scarabée. On s'attèle donc au noir sans rechigner. Pourquoi noir ? Pour la simple et bonne raison que ça vous facilitera la vie pour la peinture des pavés. Car ainsi, tous nos joints seront déjà faits, et ça, avouez le, ce n'est pas un maigre gain de temps. C'est reparti, hop, une à deux couches de peinture noire, suivant la manière dont elle couvre. Pareil, il faut bien insister pour que ça descende dans les joints. Ca, c'est la partie relou, parce que si vous avez une peinture qui fait des siennes comme ça a été le cas pour moi... La saleté glisse bien au fond des trous, parce que vous vous appliquez, mais quand elle sèche, elle se rétracte, ou alors les petites bulles qu'elle avait fait éclatent, révélant un magnifique point blanc bien visible entre vos pavés.
Il faut donc s'armer de patience, quitte à revenir dessus après séchage, pour reprendre au petit pinceau les trous les plus visibles, et essayer de rattraper les autres avec une couche de peinture un peu plus diluée (mais moins couvrante, on peut pas tout avoir). Soyons réalistes, au bout d'un moment, c'est franchement désespérant, et on se résigne à ne pas tout ravoir en ce disant que les petits points de ci de là ne se verront presque pas après peinture des pavés en gris.

Enfin dans la mesure du possible, il faut essayer d'avoir la planche intégralement couverte en noir. Désolée, j'ai oublié de prendre des photos à cette étape, mais bon, ça n'a rien de fabuleux à montrer, des plaques toutes noires.

Ensuite, on attaque le brossage des pavés. Brossage, késako ? C'est une technique de peinture sur décor et figurines, consistant à tremer son pinceau dans la peinture, puis à l'essuyer jusqu'à ce qu'il n'y en ait presque plus dessus. Ensuite, on passe le pinceau de manière légère sur la surface à "brosser" et, miracle, les particules de peinture ne se déposent que sur les reliefs ! Technique qui va du coup nous être très utile : les joints vont rester noir, tandis que nos pavés vont petit à petit s'habiller de gris.
Encore une fois, c'est en plusieurs étapes qu'il faudra travailler. Un seul brossage n'amène pas assez de nuances. On commence donc par un brossage gris foncé, qui va nous permettre de donner la couleur de base à nos pavés. Déjà, ça prend forme, et ça fait plaisir de voir que ça commence à ressembler à quelque chose. Une fois que vos deux plaques sont faites, on éclaircit le mélange avec du blanc, et on prépare une bonne dose de gris clair, histoire d'en avoir encore en rab à la fin. On répète l'opération avec le gris clair, en mettant un peu moins de couleur sur les pavés. Ce gris clair vient simplement éclaircir la globalité, et donner du relief au tout en mettant les arêtes en lumière. Il ne faut pas trop charger, pour éviter que ça fasse de gros pâtés, d'un effet esthétique assez moyen. Après, sur la surface globale des plaques, il y aura bien des couacs, des endroits où vous aurez mis trop de peinture etc... On pourra rattraper ça par la suite, en faisant un lavis noir léger sur les zone à corriger (une goutte de peinture noire diluée avec plein d'eau) pour foncer à nouveau les pierres, puis en repassant le brossage gris clair pour harmoniser le tout (d'où l'intérêt d'avoir encore du gris clair sous le coude). Ce n'est pas impeccable, mais ça rattrape tout de même bien, et franchement, noyé dans la masse, on ne voit pas la différence. Ah, vous pouvez brosser le sable et les caillasses aussi, ça ne mange pas de pain, ça prépare le support pour l'étape suivante. Voilà quelques photos de ce que ça donne :









C'a déjà de la gueule, non ? Et c'est pas fini.

Ceci étant fait, on attaque les détails qui vont achever de donner une bonne tronche à notre terrain.
Première chose : les zones de terre battue, qu'on a sablées précédemment. Même chose, on va utiliser la technique du brossage. Il faut d'abord préparer la couche de base, à savoir, pour le coup, un brun foncé type terre de sienne.





Puis même topo, un rajoute du blanc et on brosse les reliefs. Vous pouvez y aller franco sur cette couche, c'est celle qui va vraiment texturer la terre. Enfin, on éclaircit encore le mélange, et on rebrosse, mais uniquement les cailloux, pour les faire ressortir.







On touche au but les amis ! Derniers petits détails (qui tuent, cela va sans dire), quelques touffes d'herbe de ci de là. Pour ça, il faut du flocage, trouvable en magasin de modélisme, et quelques touches de colle à bois appliquée au pinceau :





Dernière touche, pour faire plus pro, peindre la tranche des plaques en noir également, pour ne pas voir la couleur orange moche du stérodur. Il ne reste plus qu'à trouver un vernis qui marche bien, parce qu'on se rend déjà compte qu'à l'usage, c'est un peu délicat. Mais on y fait bien attention, vu le temps passé dessus. Ceci dit, le résultat vaut vraiment la peine, c'est un plaisir de jouer sur un tel terrain ! Prochaine étape : les bâtiments, pour meubler tout ça, et une troisième plaque, pour plus tard, avec du relief, et tout. En attendant, enjoy ! (première image cliquable)







Pour tout commentaire ou question, n'hésitez pas à poster dans les commentaires !

vendredi, 12 septembre 2008

WIP Mordheim - Terrain Phase 2

Enfin. J'ai terminé de graver la première plaque pour notre terrain de Mordheim. Après rapide comptage et estimation grossière, il y a environ 8000 pavés sur cette fichue plaque ^^'



Voilà, lorsque vous en arrivez à cette étape, vous êtes soulagés, vous vous dites qu'enfin, votre calvaire est terminé, que vous allez arrêter de vous tuer le dos et qu'enfin vous ne perdrez plus de dixième sur votre vue en détaillant ces foutus pavés. Mais la route est encore longue, petit scarabée, vers le plateau idéal de Mordheim !
Car voyez vous, même si le gros du boulot est fait (heureusement), il reste les finitions. A savoir les fameuses "zones particulières" qui vous ont épargné des heures de pavage. Maintenant, ça devrait ressembler à ça :



C'est déjà pas mal, certes, sauf que c'est censée être une zone où il n'y a plus de pavés. Donc, ça devrait être en creux et du genre "terre battue". Vous allez me dire "ouais mais nan, on s'en fout, là j'en ai marre, moi j'arrête là, c'est très bien comme ça". Mais écoutez donc Mémé Light. Creuser de quelques millimètres ces zones sera LE détail qui changera tout, qui donnera un air plus réaliste à votre plateau de jeu. Donc. Creuser tout ça.

Comme le styrodur, c'est un bonheur à travailler, vous n'aurez besoin que de trois choses : votre pouce, le fameux crayon mal taillé et encore un peu de courage.
Avec le pouce, vous écrabouillez la zone à rabaisser, en commençant par le centre et en revenant vers les bords au fur et à mesure.



Et pas d'excuse pour ceux qui ont des doigts plus épais que les miens, l'arrière d'un crayon de papier ou d'un pinceau est parfait pour aller travailler les petites zones. Pour finaliser tout ça, on ressort notre pote le crayon mal taillé, et, en le mettant à plat, on l'utilise comme rouleau à pâtisserie compresseur pour aller détourer proprement les bords de la zone, et bien séparer les pavés.



Et du coup, ça donne tout de suite vachement de trogne à votre plateau, ça fait plus réaliste.



Enfin, pour finir on sable tout ça. Là, j'ai pas de photos, je suis désolée, il n'y a plus assez de lumière dans l'appart pour en prendre des potables, j'éditerai pour en rajouter demain. En tous cas, la méthode est simple. On enduit le fond des "zones spéciales" destinées à devenir de la terre battue avec de la colle à bois. Un gros pinceau fera l'affaire. Ensuite, on saupoudre de sable (s'il y a de petits graviers, c'est d'autant mieux, ça fait moins Paris Plage), enfin... On fait un petit tas de sable sur la zone, pour être bien sûr d'avoir tout recouvert. On appuie un peu pour faire coller, et on retourne ensuite la plaque sur un sachet poubelle ou une bâche (pour récupérer le sable après) afin d'évacuer l'excédent. On frotte un peu les pavés du bord avec le doigt pour virer le sable qui s'est collé là où il ne devrait pas (parce qu'on a fait le bourrin avec la colle par exemple ^^') et on laisse sécher.

Et voilà, la plaque est prête à être sous-couchée puis peinte. Mais ça, ce sera pour la phase 3 du tuto ^^

mercredi, 3 septembre 2008

WIP Mordheim

Dou et moi avons décidé de nous remettre sérieusement aux jeux de figurines. Et pour se mettre le pied à l'étrier, rien de tel qu'un jeu avec peu de figurines à peindre, mais où l'on peut se faire plaisir sur le décor, pour avoir des tables de jeu qui ont de la gueule. Nous avons donc ressorti de nos cartons le jeu Mordheim, édité par Games Workshop.
Vous jouez dans une ville damnée et en ruine, dans laquelle des bandes s'affrontent. Vous l'aurez deviné, vous allez donc diriger l'une de ces bandes, composée de 8 à 12 hommes grosso modo. Donc maximum 12 figurines à peindre. Bonne nouvelle, car vu le temps que je passe sur l'un de ces petits machins en plomb, je peux espérer la finir un jour, contrairement à mon armée de bretonniens, que j'ai commencé à peindre il y a deux ans. Bref.

Le jeu n'est aujourd'hui plus édité, mais il reste téléchargeable sur le site de GW, les figurines étant commandables par VPC (et puis on peut parfaitement adapter des figurines d'autres jeux comme je l'ai fait aussi). Et surtout, le jeu avait tellement de potentiel qu'il y a encore un paquet de monde qui y joue, et le web restant bien pratique pour retrouver les aficionados partageant le même attrait pour un jeu pas trop connu, nous avons commencé à arpenter un peu la toile à la recherche d'inspiration. Car Dou et moi voulions faire une super ville, un décor qui déchirerait son macareux, qui donnerait envie de jouer. Et là, nous sommes tombés sur ça :


(clic sur l'image pour accéder à la galerie du Monsieur)

Grosse claque. Car oui, ceci est une maquette, faite avec des petites mimines. Et puis le reste du site faisant tout autant baver (il y a même des tutoriaux mais attention, c'est en allemand), c'est décidé, on veut faire ça. Ou du moins essayer.

Nous commençons donc à envisager un projet d'envergure. En complétant cette trouvaille par quelques recherches de tutoriaux, nous tombons sur le "blog (ennuyeux) de Tom", entièrement consacré à Mordheim (français, anglais et allemand). Ce sympathique joueur partage également quelques unes de ces techniques de maquette. Avec tout, ça, nous étions parés.

Nous voilà donc lancés dans notre projet de ville en ruine en maquette. Je vous posterai donc les photos au fur et à mesure de l'avancement de nos travaux...

Aujourd'hui, je vais vous proposer un petit WIP/Tuto sur la base de chez base : la plaque de sol pour faire le terrain (inspiré il est vrai de celui de Tom sur son blog, mais je ne voulais pas le repomper bêtement).

Donc. Le matériau de base, c'est le Styrodur. Vous savez, cet espèce de polystyrène très dense (polystyrène extrudé en fait)... Trouvable chez Casto/Leroy Merlin pour 3 à 6€ la plaque de 60x125cm (suivant l'épaisseur). Ce qui tombe bien parce qu'un terrain de Mordheim étant censé faire 120x120cm, avec deux plaques, on est tous bons.

Achetez donc deux plaques minimum. Nous, on a pris du 3cm, mais c'est juste qu'on fait pour l'instant un terrain simple, sans trop de différences de niveau (catacombes, canaux etc...), on verra ça plus tard, on va déjà se faire la main comme ça. En complément il vous faudra un cutter, un crayon bien taillé, un crayon moins bien taillé et éventuellement une règle (pour les zones spéciales).



A l'aide du crayon taillé, vous situez les éléments particuliers de votre plaque (ceux qui ne seront pas dallés/pavés) : les places, qui recevront un traitement particulier, les lignes de dallage un peu différentes, les zones de pavage défoncé où on ne voit plus que le sol... N'oubliez pas que vous mettrez deux plaques côte à côte, donc si vous faites des lignes de dallage particulières, il faudra qu'elles se poursuivent sur la seconde plaque plus tard. Si vous n'êtes pas trop patient, prévoyez de nombreuses zones de pavage défoncé. Si au contraire vous aimez vous faire suer pour un résultat final qui aura de la gueule, quelques unes suffiront. Mais ne soyez pas trop gourmand, c'est en nombre d'heures que la différence se comptera par la suite...

Une fois ces zones "spéciales" placées, c'est parti pour le pré-pavage pour remplir le reste de la plaque. A l'aide du crayon bien taillé, dessinez les pavés. Ca creuse un peu le styrodur, c'est normal. Le pré-traçage permet d'avoir un pavage "régulier" pour la suite. J'entends par là harmonieux, car dans une ville médiévale telle que Mordheim, les pavés sont plutôt irréguliers mais bien agencés en fait. Privilégiez les pentagones et hexagones qui rendent vraiment mieux.

Une fois que vous avez fini de "pré-daller" (après quelques heures normalement, suivant la taille que vous avez choisie pour vos pavés), c'est parti pour le gravage des pavés. Ce coup-ci, c'est le crayon moins taillé qu'il faut prendre, et repasser dans les joints qu'on a tracés précédemment. Ca creuse un peu plus, ça élargit le joint et on peut écraser avec le plat de la mine les arêtes des pavés pour leur donner une forme rebondie et usée. Sur la photo ci-dessous, vous avez la zone en haut à droite qui est seulement "pré-pavée" et le reste que j'ai commencé à graver. La bande est l'une des "zones spéciales" dont je vous parlais.



Un ptit zoom pour bien voir les pavés une fois gravés.



On procède de la même manière pour les zones spéciales, qui sont souvent dallées de manière plus noble. La déco est le moment le plus sympa, celui où on ajoute au crayon les marques d'usure, les fissures, les endroits défoncés. Ca change toute l'allure du sol ces petits détails. Ci-dessous, une petite place (qui en fait était ma récréation au cours du gravage de pavés, j'en avais vraiment marre). Les pavés autour sont seulement pré-tracés encore.



Voilà où j'en étais lorsque j'ai pris les photos, soit au bout de... euh 8 à 10h de boulot je pense :



Conseil : en faire un petit peu quand vous avez le temps, le soir devant la télé ou le WE en pyjama, sinon ça devient vite soûlant. J'en suis presque à la moitié de la plaque aujourd'hui, et je sais qu'il m'en reste encore une complète à faire ensuite, mais ça va avoir une sacrée gueule une fois fini. Je vous expliquerai plus tard comment sous-coucher et peindre tout ça pour lui donner une belle teinte pierre ancienne. Mais d'abord, je dois faire des tests (le styrodur, c'est capricieux), donc je vous montrerai tout ça plus tard.

En attendant, le principe reste applicable pour faire des socles de bâtiments empierrés par exemple. Du coup, on a commencé quelques bricoles en parallèle :




La charpente est en balsa, les tuiles en carton fin (paquets de céréales), mais pareil, je referai sûrement un tuto plus tard pour les bâtiments... Chaque chose en son temps !