::Un petit coin de banquise::

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dimanche, 9 décembre 2012

Ma petite Madeleine

Quand j'étais petite (plus qu’aujourd’hui, s'entend) j'ai eu une période durant laquelle mon petit déjeuner était exclusivement constitué de Rice Crispies. De beaucoup de Rice Crispies. Dans du lait. Chaud. Et avec du sucre, parce que sinon, c'était fade. J'adorais ça.

Aujourd'hui, le Mogwaï est allaité. Avec du lait. Le mien. Chaud, et sucré.

Mon Mogwaï sent les Rice Crispies. J'adore ça.

mercredi, 5 décembre 2012

Foutus

Quand tu te mets, inconsciemment, à siffler la musique du mobile du Mogwaï, c'est que tu es définitivement perdu.

lundi, 19 novembre 2012

L'équilibre cosmique

Tandis que le Mogwaï travaille consciencieusement à la sortie de ses premières dents à grand renfort de filets de bave gluants et en mâchonnant avec énergie tout ce qui lui passe sous la main - ou presque - moi je sors ma première dent de sagesse. Quoi de plus logique, finalement ?

dimanche, 18 novembre 2012

Citations du jour

"A mesure qu'augmente le tas de cadavres de chocobons grandit ma culpabilité."


"Un bébé sur le ventre c'est comme une tortue sur le dos : impuissant. L'agitation frénétique de ses petites pattes n'y pouvant rien changer, l'énervement n'est pas loin."


Oui je sais, je fais dans le télégraphique en ce moment, mais c'est toujours mieux que "rien-parce-que-je-voudrais-faire-une-vraie-note-dessinée-mais-j'ai-pas-le-temps-et-du-coup-je-poste-pas".

vendredi, 16 novembre 2012

Organization.

Le rôle de jeune maman active demande une bonne condition physique (pour résister à la fatigue induite par les faaaantastiques nuits du Mogwaï) et surtout beaucoup d'organisation (pour compenser la fatigue sus-mentionnée). Mettre en place des automatismes qui évitent d'avoir à réfléchir aide beaucoup.

Exemple :

Poche de droite : Mouchoir-à-bave-de-Bébé.
Poche de gauche : Mouchoir-à-morve-de-Maman

Le tout est de ne pas se tromper.

samedi, 3 novembre 2012

Need time.

Avec la reprise du travail et la poursuite de l'allaitement exclusif, j'avoue que je ne vois pas filer les jours, et que la fatigue finit par prendre le dessus. Cette petite semaine de congés pour la Toussaint est plus que bienvenue et me permettra peut-être de faire une petite mise à jour ici : je fourmille d'idées mais ne trouve pas les temps de les transcrire !

En attendant, je vous invite à découvrir le site de Peter Callesen, surtout ses découpages, qui sont tout simplement à couper le souffle !

mercredi, 5 septembre 2012

Techniques de Sioux

vendredi, 17 août 2012

Consommer juste... et pas juste consommer.

Le mois dernier, je vous parlais du concept "locavore", de la philopsophie afférente et des ruches qui disent "oui". J'avais promis de vous faire un retour sur expérience et de poursuivre le propos.

Or donc, cette première commande à la Ruche de mon coin. Ca s'est très bien passé, et cela a confirmé ce que je m'étais imaginé du système : fluide en amont, sympathique à la livraison, et a priori satisfaction en bout de course.

> la plate-forme de commande et de paiement est efficace et intuitive, et sécurisée évidemment. On choisit ses produits en les ajoutant à son panier, bref, une commande internet type. Ca a l'avantage d'être très très simple et rapide pour les feignants que nous sommes tous derrières nos claviers.
> deux jours après la clôture des commandes, on peut aller chercher son dû chez le responsable de la Ruche, qui a préparé des sachets ou cagettes pour chacun, en étant muni de son bon de commande (généré à la clôture des commandes en fonction du nombre de produits atteint au global et donc des livraisons minimum confirmées pour chaque producteur... bon de commande qu'on reçoit par mail, c'est bien pratique). Sur place, en plus de la souriante responsable, deux producteurs qui s'assurent que tout est en ordre, sont disponibles pour discuter un peu, parlent de leur quotidien... Je ne suis pas restée trop longtemps cette fois car l'heure du repas du Mogwaï arrivait trop vite, mais c'était déjà très sympathique.
> retour à la maison avec la satisfaction d'avoir des produits du coin, en chaîne courte et, pour ceux que j'ai déjà goûtés, de qualité. On n'a pas encore entamé les confitures, mais le jus de pommes et les quelques légumes ont déjà tenu leurs promesses.

Une nouvelle commande est déjà à nouveau en route, et j'ai eu le plaisir de découvrir que notre responsable de ruche s'était démenée pour trouver de nouveaux produits à proposer à la commande : en sus des légumes, fruits et dérivés de fruits (confitures, jus, alcools...), il nous est cette fois proposé les produits d'un meunier local (pain, farine, brioche...), de la viande (dont des packs BBQ bienvenus en cette période) et de nouveau fruits et légumes de saison. Comme quoi, la marge prise par cet intermédiaire n'est pas volée, elle se donne du mal quand même.
Côté prix, on reste en moyenne sur ceux de la grande distribution : certains sont plus chers, d'autres moins, mais j'ai l'impression qu'au global on reste dans les mêmes fourchettes. Mais au moins, je sais où va l'argent, et qu'une plus grande part va au producteur comparativement à un achat en grande surface (cette histoire de marges etc...).
Bref, je viens de passer ma seconde commande, et pour le moment, je suis plutôt satisfaite de l'expérience.

Pour rebondir sur cette affaire de marges de la grande distribution, mon beauf, qui adhère aussi au concept de la Ruche, m'a prêté un édifiant bouquin : "Les fruits de ma colère - plaidoyer pour un monde paysan qu'on assassine", de Pierre Priolet.



Cet agriculteur est célèbre, semble-t-il (j'avoue ne pas le connaître avant d'avoir eu le livre dans les mains, mais je suis peu le PAF), pour avoir expliqué en live sur un plateau de télé pourquoi il a été contraint à arracher tous ses vergers fin 2009 suite à une faillite. Le geste n'est effectivement pas anodin, et il semble qu'à l'époque, son acte avait servi de cri d'alarme quant à la condition du monde paysan. Etant tout à fait ignare sur le sujet, j'ai entamé le livre sans a priori, et je l'ai trouvé vraiment très intéressant : Pierre Priolet y décortique tous les mécanismes de l'agriculture d'aujourd'hui, pointe ce qui ne va pas, explique pourquoi et comment on va droit dans le mur. Le manque d'entretien du paysage, le piège des aides européennes, le danger du tout bio, le chantage des grandes enseignes... C'est édifiant, sans langue de bois : on sent l'émotion et la colère de l'auteur entre les lignes, mais le propos est posé, mûri, vraiment intéressant et surtout constructif, puisqu'en fin de livre il propose des solutions. L'idée étant de repenser ses modes de consommation pour "consommer juste et pas juste consommer". Ce qui rejoint la ligne directrice des Ruches.
Le sujet est donc vraiment d'actualité et intéressant et surtout, ces initiatives permettent à chacun de faire un petit quelque chose, à son échelle et sans non plus se marier avec de l'activisme écologique.

Je finis donc par quelques liens utiles si le sujet vous intéresse :

- "La Ruche qui dit oui" au cas où il y en a une près de chez vous et que l'expérience vous tente
- "Consommer juste" : le site de Pierre Priolet où il développe les solutions qu'il propose
- "réseau fermier" : nécessite une inscription et fonctionne en réseau social pour connaitre les news des producteurs de votre région. Je n'ai pas testé par contre.
- "slow food" : je n'en ai que vaguement entendu parler, mais cette association me semble être dans la même optique (éducation au goût, soutien de l'agriculture locale, revue de sa manière de consommer...)

Voilà de quoi au moins réfléchir à la question. Et puis je me dis que si petit soit-il, tout effort ou geste que l'on fait à notre petite échelle, c'est toujours mieux que rien pour aller dans le bon sens !

lundi, 30 juillet 2012

To totte or not tototte ?

mardi, 24 juillet 2012

De la docu addiction aux "locavores" et aux "ruches qui parlent".

Quand on est une baleine, ou qu'on a fraichement démoulé un Mogwaï (dans le cas présent, ça marche pareil), on fait des siestes. Pleeein de siestes. Et comme trouver le sommeil à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit n'est pas forcément facile, je dois avouer que mettre la télé en fond, avec le volume au minimum, ça finit par bercer.

Et donc, moi qui n'allumais jamais cette boitavidagedecervo, depuis quelques semaines, je suis devenue une as du replay et du documentaire France 5 ou Arte (parce qu'il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties, on ne va pas non plus mettre n'importe quelle bouse, même en fond). J'ai donc vu à peu près tous les derniers reportages intéressants (et pas déprimants) de ces deux chaînes, même si, la plupart du temps, ce n'était pas en entier (le but étant, je le rappelle, de s'endormir devant, mais j'avoue que parfois, c'est si intéressant que ça fait contremploi et je regarde en entier).

Et après avoir vu tous les "cuisines des terroirs", "les côtes d'Irlande" et autres "Pologne sauvage", je suis tombée sur "200km à la ronde", une émission basée sur le concept de consommation locale. Je n'ai vu que le dernier épisode de cette série de 6, mais j'ai adoré le concept. En gros, le mouvement "locavore", qui vient du Canada, prône le "consommer local", à savoir pas plus loin qu'une distance définie (100 miles au Canada, transposé à 200km pour l'émission), pour prendre le contrepied de la grande distribution et de nos habitudes alimentaires souvent complètement irresponsables, qui pénalisent tout le monde, producteur, consommateur, planète. Dans l'émission, plusieurs familles ont vécu ce challenge pendant un mois, après que le staff ait vidé leurs placards de tout ce qui venait de trop loin (autant dire qu'il restait peu de choses, à partir du moment où on fait ses courses en supermarché...) et ils ont découvert ce qui se produisait dans leur région, et des trucs et astuces pour remplacer des produits du quotidien. L'expérience était poussée au maximum (plus de café, de vinaigre ou de chocolat...) mais a semblé très concluante pour toutes les familles, et m'a beaucoup fait réfléchir.

Je suis loin d'être une acharnée du bio exclusif, des toilettes sèches et autres couches lavables. J'ai cette sensibilité, mais sans pour autant adhérer aux extrêmes : j'admire les gens qui s'y astreignent, mais je ne m'en sens pas capable. Je m'efforce d'acheter des produits de qualité (du bio parfois, du local de temps en temps, mais vraiment au coup par coup), de faire un petit potager sans prétention, de recycler mes déchets... Bref, des petits riens au quotidien qui font que j'essaye de faire aller les choses dans le bon sens (ou alors est-ce pour ma bonne conscience ?) sans pour autant jouer les martyrs ou les ascètes.

Pour autant, j'ai trouvé le principe "locavore" très intéressant si on l'applique ne serait-ce qu'en partie (c'est toujours ça de pris, n'est-ce pas ?). Genre les légumes, la viande, les œufs... Toutes ces choses qu'on peut finalement assez facilement trouver près de chez soi si on sait où chercher (en revanche je ne pousserai pas l'expérience comme dans l'émission à virer le café, le chocolat, le sel...).

Le hic, c'est qu'on ne sait pas forcément où chercher, et que faire 30km pour acheter 3 steacks à la ferme, c'est un peu contreproductif en terme d'économie de transports, d'énergie etc... Et que si on veut aller au bout de la démarche, il faut du temps (pas forcément de l'argent semble-t-il, mais vraiment du temps et de l'énergie). Temps qu'il faut prendre, me direz-vous, si on veut faire un petit effort, mais qu'on n'a pas forcément ou que, par flemmardise (ou geekerie), on ne prendra au final pas.

Pour se simplifier la vie, il existe bien les AMAP, mais les listes d'attente sont longues pour y obtenir une place, et j'avoue avoir peur d'être découragée par le "syndrome du navet" (vous savez, vous retrouver durant de looongues semaines avec du navet, du chou ou du céleri exclusivement dans votre panier de légumes hebdomadaires car c'est LE légume de saison...). Les magasins bio, c'est sympa aussi, mais tout à fait hors de prix, et pas forcément très local (les céréales bio qui ont fait 8000km, c'est pas non plus très développement durable...), et donc un peu paradoxal. Mais alors, comment faire si je n'ai pas 20h par semaine pour démarcher tous les producteurs moi-même ou aller faire mon beurre à la main ? J'ai continué à chercher un peu, persuadée que je pourrai bien trouver via internet une ferme ou deux par chez moi qui propose de la vente directe afin de pouvoir prévoir un schéma de courses optimisé pour mes prochains achats. Et là, pouf. Je tombe sur La Ruche qui dit oui. Le principe est simple : créer des groupements locaux de consommateurs, les mettre en rapport avec des fournisseurs/producteurs de la région qui font des offres de produits, et centraliser les commandes des clients intéressés, deux fois par mois, avec livraison en un lieu fixe, à horaires fixes. Pour le coup, on peut choisir ses produits (pas de panier surprise rempli de navets), on sait à quel producteur on achète (et donc comment c'est cultivé, où etc...), on squizze les marges de la grande distribution, et la centralisation des achats et livraisons limite les transports. Certes, il y a une participation aux frais pour dédommager le responsable qui centralise toutes les infos/commandes/livraisons chez lui ainsi que la plateforme de gestion numérique des commandes/paiements, mais elle me semble dérisoire, surtout comparée aux marges de la grande distribution.

Bref, je trouve le principe très très intéressant, alors je partage, d'autant qu'il en existe partout en France ! A priori, ce concept permet d'amoindrir considérablement tous les bémols que j'évoquais dans les paragraphes précédents... Me voilà donc inscrite, et on va voir ce que ça donne, la prochaine vente est prévue pour la mi-Août !

lundi, 23 juillet 2012

Le jour où tout a basculé...

Ouf, enfin terminée ! Voilà un rapide résumé des péripéties de ce jour si particulier. On a plein d'idées pour raconter des bêtises ici, je vais essayer de viser des notes moins longues mais plus régulières...

Sinon, il semblerait que depuis ces derniers mois, ce soit l'épidémie chez les bloggueuses : les Mogwaïs sont en train de conquérir le mooonde ! Pour quelques notes fun (mais pas que Mogwaïesques), je vous invite donc à faire un tour chez Sway, Bambiii, Saki, Mélaka ou sur l'indémodable Petit précis de Grumeautique...

Et sinon, non, je ne suis pas fatiguée, n'ai pas de vergetures, j'ai perdu tous mes kilos pris dès la naissance, et je ne gagatise absolument pas. Non Madame.

dimanche, 22 juillet 2012

Le temps file...

Un mois déjà que le Mogwaï est là...

vendredi, 29 juin 2012

Prise de court !

Le Voltaire avait bien avancé, je pouvais tenir le délai annoncé de la fin de semaine.

On avait lancé les travaux de la salle de bains en explosant joyeusement l'immonde lavabo en carrelage bleu et acheté toutes les fournitures nécessaires en moins d'une semaine en dévalisant les 3 Castos et Leroy de la région pour vider leurs stocks.

Et bim.

Attaque de Mogwaï en piqué.

Et donc, salle de bains en vrac, Voltaire en pause, et grand chamboulement dans notre vie...

Tout le monde va bien, on est rentrés à la maison, mais pour une note dessinée, faudra attendre un tout petit peu que le Mogwaï trouve son rythme et me laisse donc : 1/dormir mieux que mes actuelles siestes chaotiques et 2/des plages de temps dispo. 

Mais pour le moment, malgré la fatigue, que de joie déjà !

A très bientôt donc !

jeudi, 14 juin 2012

Clous

Il y en a quelques uns, de clous, sur un Voltaire...

samedi, 9 juin 2012

Igloo ? E-glue !

J'avoue, c'est mode, tendance, bobo... Mais franchement, c'est bien cool. Les stickers muraux, moi j'adore. Oh bien sûr, il y a énormément de trucs moches, commerciaux, pas originaux pour un sou, mais, en cherchant bien, on trouve vraiment des trucs sympas. Et oui, c'est un outil de fainéant, mais le rendu est nickel, très propre, et je n'aurai pas trembloté avec mon pinceau ou mon marqueur avec l'épée de Damoclès au dessus de la tête pendant les 3 ou 4 heures nécessaires à la réalisation d'un seul dessin parce que là, je ne peux pas faire ctrl+Z et qu'en plus si je me loupe, Dou est bon pour repeindre tout le pan de mur. Sûr qu'il va aimer.

On a donc choisi l'option stickers pour la chambre du Mogwaï. Ce n'était pas prévu à la base, mais je suis tombée sur ce site et j'ai flashé. Un petit coup de pub donc, pour E-glue, une boîte lyonnaise qui allie graphisme, style, légèreté, originalité et sérieux (je ne vous raconte pas de quelle manière c'était emballé, super propre, avec plein de protections cachetées en stickers designés et tout...). Gros coup de coeur pour leurs giga-kits (mais c'est super cher, alors bon, on prend un peu en dessous sauf quand on est riche et architecte - et l'un des deux termes ne s'applique pas à mon cas) et le blog de design pour enfant, qui fourmille de news et trucs invraisemblables. 

Bref, le Mogwaï a une chambre jungle super trop cool, je suis jalouse.

samedi, 2 juin 2012

La carotte géante

jeudi, 31 mai 2012

Contre toute attente...

Crédits : L'attrape-rêve du GN Salem a été réalisé par un ami et la photo par le talentueux Joram !

mardi, 29 mai 2012

Paf le piaf

Je suis en vacances. J'en profite pour faire tous les trucs que je ne fais jamais par manque de temps (ou par manque de motivation un peu aussi, il faut bien l'admettre). Genre les carreaux. Le truc super pénible, que j'ai dû faire deux fois en deux ans (j'avoue).
Et donc aujourd'hui, j'ai fait les carreaux. Et il faut croire que je les ai bien faits, car du coup, un piaf vient de s'encastrer dans la fenêtre. Paf le piaf.

C'était si sale que ça avant ?

dimanche, 22 avril 2012

Premier tour

Bon, ben c'est pas tout ça les amis, mais pensez à aller voter aujourd'hui. Quel que soit le bulletin que vous mettez dans l'enveloppe, c'est important.
De notre côté, le premier tour, c'est fait. Et le premier tour de crêpes au ptit dej aussi.

vendredi, 6 avril 2012

Mon premier Haïku

Températures en baisse
Chaudière qui rend l'âme
Nutella durci.

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