::Un petit coin de banquise::

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

juillet 2012

lundi, 30 juillet 2012

To totte or not tototte ?

vendredi, 27 juillet 2012

Ma cabane dans les (petits) arbres.

Une petite découverte à partager : les bonsaïs de Takanori Aiba, un artiste japonais qui donne à l'art des arbres miniatures une toute autre dimension, y mêlant une touche d'imaginaire et de rêve. Les figurinistes qui passent par ici ne pourront qu'apprécier ^_^ J'avoue être plutôt fan !


Pour plus d'images, je vous invite à lire l'article complet sur Decorology !

mardi, 24 juillet 2012

De la docu addiction aux "locavores" et aux "ruches qui parlent".

Quand on est une baleine, ou qu'on a fraichement démoulé un Mogwaï (dans le cas présent, ça marche pareil), on fait des siestes. Pleeein de siestes. Et comme trouver le sommeil à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit n'est pas forcément facile, je dois avouer que mettre la télé en fond, avec le volume au minimum, ça finit par bercer.

Et donc, moi qui n'allumais jamais cette boitavidagedecervo, depuis quelques semaines, je suis devenue une as du replay et du documentaire France 5 ou Arte (parce qu'il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties, on ne va pas non plus mettre n'importe quelle bouse, même en fond). J'ai donc vu à peu près tous les derniers reportages intéressants (et pas déprimants) de ces deux chaînes, même si, la plupart du temps, ce n'était pas en entier (le but étant, je le rappelle, de s'endormir devant, mais j'avoue que parfois, c'est si intéressant que ça fait contremploi et je regarde en entier).

Et après avoir vu tous les "cuisines des terroirs", "les côtes d'Irlande" et autres "Pologne sauvage", je suis tombée sur "200km à la ronde", une émission basée sur le concept de consommation locale. Je n'ai vu que le dernier épisode de cette série de 6, mais j'ai adoré le concept. En gros, le mouvement "locavore", qui vient du Canada, prône le "consommer local", à savoir pas plus loin qu'une distance définie (100 miles au Canada, transposé à 200km pour l'émission), pour prendre le contrepied de la grande distribution et de nos habitudes alimentaires souvent complètement irresponsables, qui pénalisent tout le monde, producteur, consommateur, planète. Dans l'émission, plusieurs familles ont vécu ce challenge pendant un mois, après que le staff ait vidé leurs placards de tout ce qui venait de trop loin (autant dire qu'il restait peu de choses, à partir du moment où on fait ses courses en supermarché...) et ils ont découvert ce qui se produisait dans leur région, et des trucs et astuces pour remplacer des produits du quotidien. L'expérience était poussée au maximum (plus de café, de vinaigre ou de chocolat...) mais a semblé très concluante pour toutes les familles, et m'a beaucoup fait réfléchir.

Je suis loin d'être une acharnée du bio exclusif, des toilettes sèches et autres couches lavables. J'ai cette sensibilité, mais sans pour autant adhérer aux extrêmes : j'admire les gens qui s'y astreignent, mais je ne m'en sens pas capable. Je m'efforce d'acheter des produits de qualité (du bio parfois, du local de temps en temps, mais vraiment au coup par coup), de faire un petit potager sans prétention, de recycler mes déchets... Bref, des petits riens au quotidien qui font que j'essaye de faire aller les choses dans le bon sens (ou alors est-ce pour ma bonne conscience ?) sans pour autant jouer les martyrs ou les ascètes.

Pour autant, j'ai trouvé le principe "locavore" très intéressant si on l'applique ne serait-ce qu'en partie (c'est toujours ça de pris, n'est-ce pas ?). Genre les légumes, la viande, les œufs... Toutes ces choses qu'on peut finalement assez facilement trouver près de chez soi si on sait où chercher (en revanche je ne pousserai pas l'expérience comme dans l'émission à virer le café, le chocolat, le sel...).

Le hic, c'est qu'on ne sait pas forcément où chercher, et que faire 30km pour acheter 3 steacks à la ferme, c'est un peu contreproductif en terme d'économie de transports, d'énergie etc... Et que si on veut aller au bout de la démarche, il faut du temps (pas forcément de l'argent semble-t-il, mais vraiment du temps et de l'énergie). Temps qu'il faut prendre, me direz-vous, si on veut faire un petit effort, mais qu'on n'a pas forcément ou que, par flemmardise (ou geekerie), on ne prendra au final pas.

Pour se simplifier la vie, il existe bien les AMAP, mais les listes d'attente sont longues pour y obtenir une place, et j'avoue avoir peur d'être découragée par le "syndrome du navet" (vous savez, vous retrouver durant de looongues semaines avec du navet, du chou ou du céleri exclusivement dans votre panier de légumes hebdomadaires car c'est LE légume de saison...). Les magasins bio, c'est sympa aussi, mais tout à fait hors de prix, et pas forcément très local (les céréales bio qui ont fait 8000km, c'est pas non plus très développement durable...), et donc un peu paradoxal. Mais alors, comment faire si je n'ai pas 20h par semaine pour démarcher tous les producteurs moi-même ou aller faire mon beurre à la main ? J'ai continué à chercher un peu, persuadée que je pourrai bien trouver via internet une ferme ou deux par chez moi qui propose de la vente directe afin de pouvoir prévoir un schéma de courses optimisé pour mes prochains achats. Et là, pouf. Je tombe sur La Ruche qui dit oui. Le principe est simple : créer des groupements locaux de consommateurs, les mettre en rapport avec des fournisseurs/producteurs de la région qui font des offres de produits, et centraliser les commandes des clients intéressés, deux fois par mois, avec livraison en un lieu fixe, à horaires fixes. Pour le coup, on peut choisir ses produits (pas de panier surprise rempli de navets), on sait à quel producteur on achète (et donc comment c'est cultivé, où etc...), on squizze les marges de la grande distribution, et la centralisation des achats et livraisons limite les transports. Certes, il y a une participation aux frais pour dédommager le responsable qui centralise toutes les infos/commandes/livraisons chez lui ainsi que la plateforme de gestion numérique des commandes/paiements, mais elle me semble dérisoire, surtout comparée aux marges de la grande distribution.

Bref, je trouve le principe très très intéressant, alors je partage, d'autant qu'il en existe partout en France ! A priori, ce concept permet d'amoindrir considérablement tous les bémols que j'évoquais dans les paragraphes précédents... Me voilà donc inscrite, et on va voir ce que ça donne, la prochaine vente est prévue pour la mi-Août !

lundi, 23 juillet 2012

Le jour où tout a basculé...

Ouf, enfin terminée ! Voilà un rapide résumé des péripéties de ce jour si particulier. On a plein d'idées pour raconter des bêtises ici, je vais essayer de viser des notes moins longues mais plus régulières...

Sinon, il semblerait que depuis ces derniers mois, ce soit l'épidémie chez les bloggueuses : les Mogwaïs sont en train de conquérir le mooonde ! Pour quelques notes fun (mais pas que Mogwaïesques), je vous invite donc à faire un tour chez Sway, Bambiii, Saki, Mélaka ou sur l'indémodable Petit précis de Grumeautique...

Et sinon, non, je ne suis pas fatiguée, n'ai pas de vergetures, j'ai perdu tous mes kilos pris dès la naissance, et je ne gagatise absolument pas. Non Madame.

dimanche, 22 juillet 2012

Le temps file...

Un mois déjà que le Mogwaï est là...