::Un petit coin de banquise::

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janvier 2009

samedi, 17 janvier 2009

Nouveau projet !

Salut les Icelanders !

Côté boulot, c'est plus calme maintenant... Nous attendons ce mois-ci les résultats du concours qui nous avait occupé durant décembre (souvenez vous de la charette ^^), je devrais pouvoir bientôt poster quelques images. En attendant, on ne chôme pas, et avec des amis et collègues, nous avons décidé de faire des concours "pour nous", hors boulot. Et pour le coup, nous allons nous inscrire à Europan. Rien que ça... J'aurais jamais osé le faire seule. C'est un gros concours au niveau européen par équipe pour architectes de moins de 40ans. Il y a pas mal d'équipes qui participent, mais également de nombreux nominés, qui auront travaillé sur des sites à travers toute l'Europe ! Je vous tiendrai au courant de tout ça, mais j'en reviens toujours pas qu'on se lance là dedans... Ca va être une chouette expérience de boulot en groupe, se confronter à un vrai concours en freelance, se frotter de nouveau à de l'archi "pour soi", et, qui sait, si on gagne, être publiés et tout *-* Ce serait génial... Mais quels que soient les résultats, ce type de concours reste des plus motivants !

Et sinon, la petite ville de Mordeim avance bien... Je devrais avoir un bâtiment sympa terminé demain... Je posterai des photos de l'avancement !

mercredi, 7 janvier 2009

Voeux !

Pour la première fois, j'ai enfin réussi à boucler ma carte de vœux dans les temps o_O !

Mes chers Icelanders, je suis donc fière de vous présenter tous mes vœux de bonheur pour 2009 de manière très officielle ! Que cette nouvelle année vous apporte tout ce dont vous rêvez (ou presque, il faut toujours garder un peu de rêve sous le coude ^_-) !



(Dans la vraie version, le coin en bas à droite est un peu moins vide parce qu'il y a mes coordonnées, mais bon, je les ai virées pour le blog ^_-)

dimanche, 4 janvier 2009

WIP Mordheim - Terrain Phase 3 (finale !)

Bon, déjà, bonne année à tous ^^ Merci beaucoup pour tous vos petits mots, ça m'a fait très plaisir. Ma carte de vœux n'est pas encore terminée, j'ai fait trois version différentes, et aucune ne me satisfait. Il va donc falloir patienter encore un peu, désolée... Mais après tout, j'ai encore jusqu'à la fin du mois, non ?

A côté de ça, j'ai mis à profit les vacances pour terminer (enfin) notre terrain de Mordheim. Vous vous souvenez sûrement des débuts de ce gros projet, commencé, hum, en Août déjà.Il est enfin bouclé, et je suis vraiment fière du résultat. Je partage donc avec vous les dernières étapes de sa fabrication, pour les éventuels courageux qui voudraient se lancer.

Donc. La dernière fois, nous nous étions arrêtés à la partie "gravage de pavés", vous savez, le truc long et fastidieux, et le sablage des zones non pavées. Bon. Après encore quelques soirées passées dessus, la deuxième plaque a enfin été terminée. Au total, j'estime à 45-50h le temps de gravage ^_^'. Ceci étant fait (le plus dur est passé !), vous êtes fier et soulagé. Vous pouvez à présent attaquer la peinture.
Le stérodur, votre plaque de base, est un matériau fantastique à découper et graver, mais dès qu'on parle de colle ou de peinture, il y a un os. Car on ne peut pas utiliser n'importe quoi. Les sous-couches classiques en bombe attaquent la plaque, la faisant fondre (c'est une sorte de polystyrène). Et les peintures plus classiques ont un mal de chien à accrocher sur la surface semi glacée. Il faut donc ruser.
La solution que nous avons glânée sur le net est de faire une première sous couche avec de la peinture blanche pour intérieur. Après un test, ça ne "bouffe" effectivement pas la plaque, mais il faut au moins deux couches pour que ça tienne bien.



Tirez bien la peinture pour ne pas noyer les détails au fur et à mesure des couches. Car plusieurs passages sont nécessaires, au moins pour aller jusque dans les joints :



Il faut vraiment que la plaque soit bien recouverte, pour pouvoir ensuite attaquer la véritable couche de base. Même le sable doit être recouvert, pour avoir un support de peinture correct partout.



L'avantage de bosser sur deux plaques en même temps, c'est que le temps que l'une sèche, vous pouvez travailler sur l'autre. Ah, détail qui n'en est pas un, si vous avez des petits chats curieux, mettez vos planches qui sèchent dans un endroit hors de portée du terrible animal. Bestiole a voulu participer à la sous-couche, résultat, un bon moment de perdu à nettoyer le chat qui a mis de la peinture partout avec ses petites pattes toutes meugnonnes -_-

Or donc. Une fois que tout est blanc, on peut passer la sous-couche noire. Enfer allez vous me dire, il faut tout recommencer, encore ? Déjà que c'est pas si rapide que ça de se taper 2 passages de blanc sur chaque plaque... Et oui mes pauvres loulous, il faut passer par là pour avoir un beau résultat final. Long est le chemin, petit scarabée. On s'attèle donc au noir sans rechigner. Pourquoi noir ? Pour la simple et bonne raison que ça vous facilitera la vie pour la peinture des pavés. Car ainsi, tous nos joints seront déjà faits, et ça, avouez le, ce n'est pas un maigre gain de temps. C'est reparti, hop, une à deux couches de peinture noire, suivant la manière dont elle couvre. Pareil, il faut bien insister pour que ça descende dans les joints. Ca, c'est la partie relou, parce que si vous avez une peinture qui fait des siennes comme ça a été le cas pour moi... La saleté glisse bien au fond des trous, parce que vous vous appliquez, mais quand elle sèche, elle se rétracte, ou alors les petites bulles qu'elle avait fait éclatent, révélant un magnifique point blanc bien visible entre vos pavés.
Il faut donc s'armer de patience, quitte à revenir dessus après séchage, pour reprendre au petit pinceau les trous les plus visibles, et essayer de rattraper les autres avec une couche de peinture un peu plus diluée (mais moins couvrante, on peut pas tout avoir). Soyons réalistes, au bout d'un moment, c'est franchement désespérant, et on se résigne à ne pas tout ravoir en ce disant que les petits points de ci de là ne se verront presque pas après peinture des pavés en gris.

Enfin dans la mesure du possible, il faut essayer d'avoir la planche intégralement couverte en noir. Désolée, j'ai oublié de prendre des photos à cette étape, mais bon, ça n'a rien de fabuleux à montrer, des plaques toutes noires.

Ensuite, on attaque le brossage des pavés. Brossage, késako ? C'est une technique de peinture sur décor et figurines, consistant à tremer son pinceau dans la peinture, puis à l'essuyer jusqu'à ce qu'il n'y en ait presque plus dessus. Ensuite, on passe le pinceau de manière légère sur la surface à "brosser" et, miracle, les particules de peinture ne se déposent que sur les reliefs ! Technique qui va du coup nous être très utile : les joints vont rester noir, tandis que nos pavés vont petit à petit s'habiller de gris.
Encore une fois, c'est en plusieurs étapes qu'il faudra travailler. Un seul brossage n'amène pas assez de nuances. On commence donc par un brossage gris foncé, qui va nous permettre de donner la couleur de base à nos pavés. Déjà, ça prend forme, et ça fait plaisir de voir que ça commence à ressembler à quelque chose. Une fois que vos deux plaques sont faites, on éclaircit le mélange avec du blanc, et on prépare une bonne dose de gris clair, histoire d'en avoir encore en rab à la fin. On répète l'opération avec le gris clair, en mettant un peu moins de couleur sur les pavés. Ce gris clair vient simplement éclaircir la globalité, et donner du relief au tout en mettant les arêtes en lumière. Il ne faut pas trop charger, pour éviter que ça fasse de gros pâtés, d'un effet esthétique assez moyen. Après, sur la surface globale des plaques, il y aura bien des couacs, des endroits où vous aurez mis trop de peinture etc... On pourra rattraper ça par la suite, en faisant un lavis noir léger sur les zone à corriger (une goutte de peinture noire diluée avec plein d'eau) pour foncer à nouveau les pierres, puis en repassant le brossage gris clair pour harmoniser le tout (d'où l'intérêt d'avoir encore du gris clair sous le coude). Ce n'est pas impeccable, mais ça rattrape tout de même bien, et franchement, noyé dans la masse, on ne voit pas la différence. Ah, vous pouvez brosser le sable et les caillasses aussi, ça ne mange pas de pain, ça prépare le support pour l'étape suivante. Voilà quelques photos de ce que ça donne :









C'a déjà de la gueule, non ? Et c'est pas fini.

Ceci étant fait, on attaque les détails qui vont achever de donner une bonne tronche à notre terrain.
Première chose : les zones de terre battue, qu'on a sablées précédemment. Même chose, on va utiliser la technique du brossage. Il faut d'abord préparer la couche de base, à savoir, pour le coup, un brun foncé type terre de sienne.





Puis même topo, un rajoute du blanc et on brosse les reliefs. Vous pouvez y aller franco sur cette couche, c'est celle qui va vraiment texturer la terre. Enfin, on éclaircit encore le mélange, et on rebrosse, mais uniquement les cailloux, pour les faire ressortir.







On touche au but les amis ! Derniers petits détails (qui tuent, cela va sans dire), quelques touffes d'herbe de ci de là. Pour ça, il faut du flocage, trouvable en magasin de modélisme, et quelques touches de colle à bois appliquée au pinceau :





Dernière touche, pour faire plus pro, peindre la tranche des plaques en noir également, pour ne pas voir la couleur orange moche du stérodur. Il ne reste plus qu'à trouver un vernis qui marche bien, parce qu'on se rend déjà compte qu'à l'usage, c'est un peu délicat. Mais on y fait bien attention, vu le temps passé dessus. Ceci dit, le résultat vaut vraiment la peine, c'est un plaisir de jouer sur un tel terrain ! Prochaine étape : les bâtiments, pour meubler tout ça, et une troisième plaque, pour plus tard, avec du relief, et tout. En attendant, enjoy ! (première image cliquable)







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