::Un petit coin de banquise::

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décembre 2007

lundi, 31 décembre 2007

Croks des vacances

Entre deux repas à se faire éclater le bidou, j'ai griffonné un peu. Voici donc quelques membres de ma famille, et un début de WIP pour le cadeau de crémaillère pour ma soeur (c'est juste le croquis préparatoire, le définitif sera bien plus grand en fait).

Retour au boulot, je suis un déchet.

Encore sur le rythme des vacances, j'ai eu un mal de chien à m'endormir avant trois heures du matin, et le réveil à sept heures n'en a été que plus difficile. En mode zombie, je m'arrache du lit. Tiens, Dou n'a pas dormi avec moi... Il a dû s'endormir sur le canapé à pas d'heure.
Du coup, la pile de fringues que j'avais préparée dans le salon pour ne pas le réveiller en farfouillant partout dans la chambre à la recherche de quelque chose de correct à me mettre sur le dos à 7 heures du mat' se trouve sous ses pieds -_-. J'essaye de tirer les vêtements délicatement. Il se réveille en sursaut, genre bond de trois mètres, et j'ai aussi peur que lui. Bon. La journée s'annonce compliquée, un pressentiment, comme ça.
Ptit dèj' en quatrième vitesse car comme tous les matins, je suis à la bourre. Je m'emmitoufle dans quinze couches pour affronter le froid, visse les écouteurs de mon lecteur MP3 sur mes oreilles, crachant du Beirut, et pars. Je suis toute perdue, je n'ai pas mes repères habituels. La rue est vide. Pas un chat. Mais qu'est-ce que c'est que ces gens qui sont en vacances ? Je vous jure.
Ca me perturbe toujours, quand il me manque mes repères. Normalement, tous les matins, quand je sors de chez moi, je croise les deux blondasses qui remontent vers la maison à côté de chez nous pour en rejoindre une troisième (de blondasse). Puis, en sortant de la rue, je vois la fille à la longue écharpe orange, accompagnée de sa copine en trottinette. Plus loin, je croise les deux petites filles que j'ai vues faire un jour du monocycle sur la place devant mon boulot. En continuant vers la place Stan, je rencontre la petite gothique à lunettes avec ses cheveux pleins de gel. Suivant comment je suis à la bourre, je la croise soit quand j'entre place Stan, soit quand j'arrive au bout. Normalement, quand je tourne le coin de l'opéra, il y a un troupeau de personnes attendant que la préfecture ouvre ses portes, et puis enfin je dis bonjour en coup de vent à une copine de l'école d'archi qui elle aussi va bosser, et qui est souvent encore plus à la bourre que moi. Dernier détail, lorsque j'entre dans la cour où se trouve mon boulot sont censées être alignées les BMW, Audi et autres Jaguar.

Mais ce matin, rien. On dirait que la ville est en léthargie. Ca fait bizarre. Au boulot, toujours personne, je suis seule avec mon paquet de gâteux de Noël.
Eh bien... Ce dernier jour de l'année sera un peu comateux alors ^_^ Mais on rectifiera le tir ce soir, avec les copains !

vendredi, 28 décembre 2007

Pause

J'avais envie de faire plein de notes en rentrant des Vosges, de scanner les dessins que j'ai fait, de poster les photos de la rencontre BJD... En fait, c'est marathon famille, internet qui rame à mort et scanner de merde. Donc tant pis, ça attendra un peu pour reprendre un rythme de posts plus soutenu, dommage, avec le calendrier, j'avais tenu le "un post par jour". En fait je vais souffler un peu, et je reviens lundi, d'attaque, avec des ptits croquis tous frais scannés du boulot (sauf si entre temps France télécom s'est décidé à brancher notre ligne, auquel cas, nous aurions la bonne surprise d'avoir internet en rentrant à l'appart. Mais ne rêvons pas, Noël, c'est fini.)

Donc à tout bientôt !

mercredi, 26 décembre 2007

Les résultats tant attendus !

Finalement, personne n'ayant eu le courage de faire le puzzle, je n'ai reçu aucune réponse au mini concours... Ca me fera un peu moins de boulot ^_^
Pour les flemmards, l'image finale, c'est ça ^_^. Je prendrai le temps de poster un peu plus plus tard. En attendant, encore de très joyeuses fêtes à tous !

lundi, 24 décembre 2007

!! Jour 24 !!

Joyeux Noël les loulous ! C'est ce soir que passe le gros bonhomme rouge ! Plein de bisous à vous, moi je me sauve dans les Vosges ! Résultats du mini concours le 26 dès mon retour !



Rappel des règles improvisées par Light en cours de route : le 24 décembre, ce calendrier-puzzle vous révèlera sa dernière pièce (ça devrait être très tôt dans la journée d'ailleurs). La première personne qui reconstitue l'image complète et me l'envoie (par mail ou par commentaire à la suite du billet du 24, avec un lien vers l'image complète, hébergée en ligne, soit sur votre site perso, soit sur un hébergeur comme imageshack ou hiboox) gagne un dessin par mon humble pomme, envoyé en format papier dès qu'il sera fini. Le sujet sera au choix, en restant dans les limites du raisonnable (genre le où est charlie parmi les 4000 ninjas de Yiu PM5 au milieu du Taj Mahal avec effet stroboscope, c'est dans vos rêves).

dimanche, 23 décembre 2007

Jour 23



Rappel des règles improvisées par Light en cours de route : le 24 décembre, ce calendrier-puzzle vous révèlera sa dernière pièce (ça devrait être très tôt dans la journée d'ailleurs). La première personne qui reconstitue l'image complète et me l'envoie (par mail ou par commentaire à la suite du billet du 24, avec un lien vers l'image complète, hébergée en ligne, soit sur votre site perso, soit sur un hébergeur comme imageshack ou hiboox) gagne un dessin par mon humble pomme, envoyé en format papier dès qu'il sera fini. Le sujet sera au choix, en restant dans les limites du raisonnable (genre le où est charlie parmi les 4000 ninjas de Yiu PM5 au milieu du Taj Mahal avec effet stroboscope, c'est dans vos rêves).

samedi, 22 décembre 2007

Jour 22



Rappel des règles improvisées par Light en cours de route : le 24 décembre, ce calendrier-puzzle vous révèlera sa dernière pièce (ça devrait être très tôt dans la journée d'ailleurs). La première personne qui reconstitue l'image complète et me l'envoie (par mail ou par commentaire à la suite du billet du 24, avec un lien vers l'image complète, hébergée en ligne, soit sur votre site perso, soit sur un hébergeur comme imageshack ou hiboox) gagne un dessin par mon humble pomme, envoyé en format papier dès qu'il sera fini. Le sujet sera au choix, en restant dans les limites du raisonnable (genre le où est charlie parmi les 4000 ninjas de Yiu PM5 au milieu du Taj Mahal avec effet stroboscope, c'est dans vos rêves).

vendredi, 21 décembre 2007

Enfer et Damnation !

Damned ! Poukram ! Noundidiou !

C'est la fin du monde !

J'ai oublié d'embarquer mon calendrier kinder. Ok, j'avais absolument pas la place de le prendre. Mais la case du 24, elle est énorme, au moins comme ça, je te jure, j'avais trop envie de voir ce qu'ils avaient mis dedans... Un père Noël géant en chocolat kinder ? Snif. T__T J'espère que Dou ne va pas me faire le coup de la mousse au chocolat. Sinon, c'est officiel, là, je le lynche.
Même que vous pourrez plaider la préméditation au tribunal.

Les joies de l'administration

De base, ce n'est pas très marrant, mais là, à l'approche des fêtes et des congés de Noël, c'est pire que tout. De mon côté, j'ai fait toutes les démarches, que ce soit pour avoir internet, pour se pacser ou pour faire des travaux dans l'appart'. Même que j'ai fini mes cadeaux de Nawel. Si c'est pas de l'efficacité ça ?
Mais de *leur* côté, c'est pas gagné. Après moult rappels chez free, ils ne peuvent rien faire contre France Télécom avant le 4 Janvier. Reste plus qu'à croiser les doigts pour que ces derniers fassent effectivement le cablâge comme prévu, auquel cas on peut espérer avoir internet début Janvier. Sinon, intervention de free, et à mon avis, on n'a rien avant fin Janvier. Demande mi octobre -> peut-être internet en Janvier. Elle est pas belle la vie et les max 5 semaines de délai ? T_T

Côté PACS, après avoir rappelé environ 10 fois chaque tribunal qui devait nous filer des papiers et des rendez-vous, ben on ne pourra signer que le 16 Janvier. Autant dire que pour le délai de 2 mois suivant la démission de Dou, c'est mort. Dans le baba les aides. Alors éventuellement, avec une petite lettre explicant notre cas, peut-être qu'on aura quelque chose. Mais normalement, c'est "casse-toi, le délai est dépassé, t'es game over, tu touches que dalle et tu te démerdes avec un seul salaire, tu reviens dans 4 mois et on réenvisagera ptetre quelque chose". Je ne vais pas pleurer, je gagne ma vie correctement, on pourra vivre à deux, mais bon, d'ici là, faut pas rêver, on ne va pas pouvoir économiser grand chose. T_T Faut que Dou trouve un boulot. Et ça serait tellement plus facile s'il pouvait avoir internet à la maison... T_T Cercle vicieux de mes deux.

Mi octobre, j'ai demandé l'autorisation de faire des travaux dans l'appartement, avec une demande de subventions, car c'est obligatoire dans notre agence. Trouze milliards de coup de fils de relance à l'agence plus tard, on est fin décembre, et toujours rien T_T

C'est franchement désespérant. Mais bon, je relativise, là, je pars ce soir chez mes parents, je vais me vider la tête, on va passer Noël dans les Vosges, ça va être trop bien. J'espère qu'il y aura de la neige, parce qu'en combo avec la cheminée, ça déchire son macareux. En plus, j'ai emmené mon violoncelle, ma BJD pour la rencontre de demain, de la bonne musique, un bon bouquin... Avec tout ça, je pense que je vais me relaxer un grand coup. Dommage que Dou ait décidé de faire la grève de Noël et de faire à la place un réseau avec ses potes (sales geeks -_-), mais bon, vu que je suis en congé jusqu'au 30, je pourrai tout de même passer du temps avec lui... Comme j'ai hâte d'être ce soir !

Jour 21



Rappel des règles improvisées par Light en cours de route : le 24 décembre, ce calendrier-puzzle vous révèlera sa dernière pièce (ça devrait être très tôt dans la journée d'ailleurs). La première personne qui reconstitue l'image complète et me l'envoie (par mail ou par commentaire à la suite du billet du 24, avec un lien vers l'image complète, hébergée en ligne, soit sur votre site perso, soit sur un hébergeur comme imageshack ou hiboox) gagne un dessin par mon humble pomme, envoyé en format papier dès qu'il sera fini. Le sujet sera au choix, en restant dans les limites du raisonnable (genre le où est charlie parmi les 4000 ninjas de Yiu PM5 au milieu du Taj Mahal avec effet stroboscope, c'est dans vos rêves).

jeudi, 20 décembre 2007

Photoshoot express

Hier, j'ai eu envie de prendre quelques photos de jour de Perséphone. Il faisait un froid glacial dans notre couloir et les piles de l'appareil ont vite rendu l'âme, mais il est ressorti quelques photos sympas. Ca m'a vraiment plu, il faut que je prenne le temps d'en faire d'autres pendant ma semaine de vacances.







Jour 20

On se rapproche de la date fatidique !



Rappel des règles improvisées par Light en cours de route : le 24 décembre, ce calendrier-puzzle vous révèlera sa dernière pièce (ça devrait être très tôt dans la journée d'ailleurs). La première personne qui reconstitue l'image complète et me l'envoie (par mail ou par commentaire à la suite du billet du 24, avec un lien vers l'image complète, hébergée en ligne, soit sur votre site perso, soit sur un hébergeur comme imageshack ou hiboox) gagne un dessin par mon humble pomme, envoyé en format papier dès qu'il sera fini. Le sujet sera au choix, en restant dans les limites du raisonnable (genre le où est charlie parmi les 4000 ninjas de Yiu PM5 au milieu du Taj Mahal avec effet stroboscope, c'est dans vos rêves).

mercredi, 19 décembre 2007

Comme c'est la journée des photos...

... que vous êtes gâtés niveau posts aujourd'hui et que j'ai fait une série sympa hier midi, voici quelques photos de la place Stanislas pour vous montrer qu'en ce moment, en Lorraine, il fait frisquet.















Un petit air de provence

Nos toilettes ayant une tapisserie reproduisant fidèlement un paysage provençal, nous nous sommes dit, autant pousser le vice. Maintenant que notre machine à laver de la mort est *enfin* à la maison, Dou la fait turbiner, et voilà à quoi ressemble la chambre... Ca donne l'impression de soleil non ?

Jour 19

Première GO arrivée !

Mais qu'est-ce donc qu'une GO ? C'est une Group Order. Une commande groupée pour les anglophobes. Car dans le monde impitoyable des BJD, si vous voulez acheter du neuf, il faut commander en Asie (Corée, Japon ou Chine). Et je vous dis pas les frais de port. Du coup, il s'organise souvent des GO, afin de commander avec d'autres personnes pour faire descendre les frais de manière considérable. Par exemple, pour celle a laquelle j'avais participé précédemment, faire une GO nous avait permis de passer de 45$ de frais à environ 6$. Pas mal non ? Comme en plus nous commandons entre personnes de la région, pas besoin de repayer des frais de port entre le domicile de celle qui commande et le véritable destinataire, on fait des remises en main propre. Ca peut paraitre futile, mais je vous jure que je ne rechigne pas à ces petites économies.

Cette fois, c'est donc moi qui ai organisé une GO, ce qui m'a permis de recevoir la perruque (je dirai wig pour la suite, c'est plus court l'anglais) de Perséphone, toute soyeuse avec ses anglaises rousses. Elle est magnifique ! J'ai eu ses cils aussi, mais je les collerai samedi, avec les filles pour me conseiller... Et puis nous avions profité de l'offre de Noël du fabricant permettant, en commandant pour une certaine somme, d'obtenir des cadeaux surprise pour une fois et demi le montant payé. Du coup, j'ai eu deux autres wigs longues très belles et deux paires de noenoeils qui me plaisent bien. Je suis toute contente !

J'ai pris quelques photos hier soir, mais avec la lumière pourrie, mon appareil rame un peu. J'en reprendrai pendant ces vacances je pense, et j'essaierai de profiter de celui de mon papa qui est trop bien. Les voilà tout de même, pour vous donner un aperçu. Elle a tout de même une autre allure, non ? Bon, faut que je lui finisse des fringues maintenant.







mardi, 18 décembre 2007

Jour 18

Ptit nuage

Hier soir, je me suis invitée chez une amie punkette future architecte et violoncelliste (oui, elle aussi est un être de contradictions). On a beaucoup discuté, et on a joué ensemble, même si pour elle, m'accompagner, c'était les doigts dans le nez alors que moi je me misérais. Mais c'était génial. Jouer à deux, c'est vraiment quelque chose. On s'est arrêtées vers minuit (bonjour voisins^^'), et je suis rentrée chez moi à pied (on habite à environ 3 min l'une de l'autre). J'étais sur un petit nuage, à marcher dans le froid vif, mon violoncelle sur le dos, la musique de Beirut dans les écouteurs (merci Georges pour la découverte), la vieille ville de Nancy devant les yeux et les étoiles scintillant au dessus de ma tête.

J'étais bien. Vraiment bien.

Je suis trop contente d'être revenue à Nancy.

lundi, 17 décembre 2007

CR rapidos

Le week end a été bien rempli... Notre crémaillère vendredi soir a été très sympa bien qu'au lieu d'être plus de 20 on s'est retrouvés à moins de 12, entre ceux qui ont décommandé à 18h, ceux qui m'ont dit qu'ils ne venaient pas lorsque je les ais appelés à 22h et ceux dont je n'ai toujours pas de nouvelles... J'étais un peu déçue de cette attitude pour certains, mais bon, tant pis hein, maintenant que c'est fait. C'est juste pas très sympa de ne pas avoir prévenu plus tôt, parce que du coup, on avait prévu de la bouffe et de la boisson pour 20. Autant dire qu'on a mangé de la fougasse géante pendant 3 jours pour la terminer. Par contre, les bières, je ne sais pas pourquoi, mais y a pas eu de soucis pour leur mettre leur race. En plus, tous ne buvaient pas d'alcool, mais on s'en est sortis brillamment. Au moins, les bouteilles d'alcool fort qui n'ont pas été bues nous constituent maintenant un coin bar digne de ce nom.
Au final, couchés 5h du mat', après une excellente soirée. Levée midi, Dou et Georges dormaient (Georges est une fille en vrai, mais cherchez pas, c'est à cause d'une maximum bamboule qu'elle s'appelle comme ça -> lisez Larcenet bande d'incultes), alors j'ai fait une tarte aux pommes en les attendant pour déjeuner, comme ça, hop, au saut du lit. Rangement rapide car les gens avaient été très bien élevés et il n'y avait quasiment pas de bordel. Dou se réveille, on petit déjeune (moi un vrai ptit dèj, lui de la fougasse micro-ondée >_<)
Nous sommes un peu pâteux tout l'aprèm, Georges rattrape son retard sur les BD que j'ai achetées depuis sa dernière visite, j'éclate Dou au bowling sur la wii et le soir est déjà là. A. nous rejoint pour aller à la Camarilla, on embarque tout notre barda et hop, c'est parti. Je suis très fière de ma robe de soirée qui colle parfaitement à mon personnage Toréador (c'est un clan de vampires qui adore l'art pour ceux qui ne connaissent pas) et nous passons une soirée très sympa (hormis Dou qui râle un peu, mais bon, la prochaine sera mieux, c'est un bal masqué toréador en janvier). Couchés 4h (on était vraiment noctambules ce wikend), levés 13h, chacun son tour sur Zelda, je totalise pour l'instant 3h de jeu et je suis accrrrrroooooo. Mais je voudrais faire quelques petites notes dessinées pour mieux vous en parler. A suivre donc !

Freeze !

Croquis du WE : deux persos à COPS, Antonio Chavez, joué par Dou et Serenada Lopez, ma détective.



Jour 17

dimanche, 16 décembre 2007

Jour 16

C'est le dernier que tu mettras en ligne, frangine, merci pour tout !

samedi, 15 décembre 2007

Jour 15

Merci encore une fois à la grosse de mettre ces billets en ligne le wikend.
J'en profite pour signaler à ceux qui ne l'auraient pas vu que le blog de ma frangine ferme, soit pour une pause, soit définitivement. S'triste, mais ça lui fera du bien. Moi j'm'en fous, je la garde quand même en vrai =p Pour vous consoler, vous pourrez faire un tour sur sa gallerie de bidouillages et scrabouillages, qui elle devrait être tenue à jour.

vendredi, 14 décembre 2007

Tellement vrai...

Hinhin, merci Arysuh pour cette récréation de l'après-midi :

Jour 14

J'ai fait fondre la carte bleue.

Enfin pas en vrai hein, mais quand même. Hier soir, je suis sortie plus tôt du boulot, et avec Dou, on est allés acheter nos cadeaux de Nawel, avec nos sous mais aussi ceux qu'on a eu de ses parents pour notre installation.
Bilan des courses : la machine à laver sera livrée mardi (Youpi ! Plus besoin d'aller au lavomatic, mwahahaha !), on a enfin un aspirateur sans sac, une tondeuse à cheveux (faut pas croire, c'est très important) et... La Wii !

On a dû tomber sur le seul magasin de Nancy qui en avait encore. On a raflé la dernière wiimote en achat séparé, on a eu Zelda en occaze, et j'ai même mon kit du combattant. Je vais avoir l'air ridicule mais je m'en fous, ça va bien me faire marrer d'avoir l'air d'une débile devant ma télé avec mon épée en plastoc et mousse et mon mini bouclier ! Ca sera top pour l'immersion dans le jeu. Du coup, on a créé des Mii (petits persos virtuels représentant les joueurs) pour tous nos potes, ils sont trop ressemblants, on a trop trippé ! On a testé les wii sports un peu. Citation de Dou "Nan, mais quand même, ça tue, tu peux faire un putain de bowling dans ton salon, c'est hallucinant cette console". Et pendant que je finissais mon "%$! de relevé que c'est ma faute j'aurais dû le faire avant", Dou a commencé Zelda. T_T Moi pas. J'y ai pas encore touché. Du coup, j'ai mis le casque et la musique de l'ordi à fond pour pas me gâcher le plaisir de la découverte du jeu ^_^ Vivement ce WIIkend (oui, je suis droguée u_u)

Bon, et ce soir, on fait notre crémaillère. On va pas être frais demain...

jeudi, 13 décembre 2007

Nawel nawel...

Hier soir au café...

- Hey ma puce, j'ai eu une idée pour les cadeaux de Noël...
- Mmmh ?
- Mais ça va coûter un peu cher, alors ça serait notre cadeau à tous les deux, pour éviter qu'on s'offre des trucs un peu inutiles qui vont traîner...
- Sur le principe, pas de prob, tu penses à quoi ?

Dou se rapproche et chuchote à mon oreille. *Yeux qui s'allument*

- Oh Wiiiiiiii !
- Même que pour 30€ y a le set du combattant avec une épée et un bouclier. On aura qu'à prendre Zelda !

Light saute partout, à moitié hystérique...
- J'vais pouvoir trancher de l'orc sur sanglier géant ! J'vais pouvoir mettre des gros coups d'épée aux méchants ! Nyyyyyyaaaaaaaaaa !

Vous avez compris. On a décidé de s'offrir une Wii pour Nawel. Maintenant, reste plus qu'à en trouver une (et ça, c'est pas gagné). Pis après, on achètera Cooking Mama et Rayman contre les lapins crétins. Ca tombe bien, j'ai posé une semaine de congé pour Noël. Link, mon amuuuuuuuuur !

Jour 13

mercredi, 12 décembre 2007

On continue !

Parce que quand je ne sais pas quoi faire le soir (enfin en vrai si, mais bon), je gribouille.



Jour 12

Bon, on arrive à la moitié de ce calendrier, et je me dis que tiens, ça sera bientôt Noël, alors pourquoi ne pas faire un cadeau à un Icelander ? Donc j'ai décidé que le 24 Décembre, lorsque j'aurai posté la dernière pièce du puzzle, la première personne à m'envoyer l'image complète assemblée par un commentaire sur le billet avec un lien vers l'image hébergée où bon vous semble (imageshack par exemple si vous n'avez pas d'espace perso), eh bien cette personne aurait droit à un dessin au choix. Genre dédicace quoi. Dans la limite du raisonnable le choix hein. Je ne fais pas une armée de ninjas au milieu du Taj Mahal en train de jouer à "où est Charlie". Voilà, ça vaut ce que ça vaut, ce n'est qu'un dessin de votre humble "serviteuse", mais c'est l'intention qui compte, alors ça fera un ptit cadeau quand même.

mardi, 11 décembre 2007

Soirée animée

Nous sommes allés voir l'Auberge Rouge au cinéma (mouais, l'essentiel des scènes sympas était dans la bande annonce donc moyen bof, même si j'ai bien aimé les costumes) puis retour à la maison... On commence à se faire à manger, et puis on envoie quelques tranches de pain au grille pain, (parce que c'est vachement meilleur). Et vla-t-y pas qu'une grosse flamme sort du grille pain et commence à lécher mon calendrier Kinder... Sacrilège ! Mon calendrier ! Bon, finalement, plus de peur que de mal, Dou a soufflé un bon coup sur les flammes qui se sont éteintes, dans un nuage de particules de carbone, mais le calendrier est sauf. Heureusement qu'on était juste à côté quand même.

Jour 11

lundi, 10 décembre 2007

RSSI- Chapitre 1

La RSSI.

C’est ainsi que ceux qui en faisaient partie nommaient par commodité la Royal Society of Secret Investigation. Peu de personnes soupçonnaient son existence. Plus rares encore étaient ceux qui y appartenaient. Cela faisait quelques siècles que le pouvoir royal avait mis en place cette société tenue secrète. Non pas par défiance vis-à-vis de la populace, mais plutôt parce que les phénomènes sur lesquels elle enquêtait, tout comme les moyens dont elle disposait, étaient en mesure de créer un vent d’incompréhension et de panique colossal. De plus, il était fort probable que l’Inquisition n’ait pas réellement cautionné les « pouvoirs » de certains de ses enquêteurs en des temps plus troublés. Aussi cette société avait-elle toujours été dissimulée, et les élus qui la composaient prenaient un soin tout particulier à s’assurer que son existence ne soit pas ébruitée, quoiqu’en règle générale, ceux qui venaient à en apprendre l’existence avaient beaucoup plus de chance de passer pour des fous que d’être pris au sérieux. C’est entre autres pour cette raison que l’admission en son sein était si difficile.

Mary-Hannah se remémorait souvent comment elle en était arrivée là. Lorsqu’elle était plus jeune, jamais elle n’aurait imaginé faire un jour partie d’une telle organisation. Mais parfois, on ne choisit pas ce qu’on est.

Pourtant, son rang ne la prédestinait pas à devenir un agent de terrain.

Fille de Lord Thomas Cuttington, homme distingué, érudit et charmant, et d’Elisabeth Welsh, issue elle aussi d’une famille bourgeoise des plus convenables, elle était plutôt destinée à devenir une jeune femme raffinée, intelligente, et une épouse modèle. Les associés de son père avaient vu sa naissance d’un très bon œil et se réjouissaient de voir grandir ainsi un beau brin de fille qui, à n’en pas douter, ferait très bientôt la fierté de son financier de père.

Déjà petite, Mary-Hannah savait qu’elle était différente de ses compagnons de jeu. Oh, bien sûr, elle ne savait pas sur quoi elle fondait pareille certitude. Mais elle le sentait au plus profond d’elle-même. Peut-être étaient-ce ses yeux, d’une couleur si inhabituelle. Lorsqu’elle s’en inquiétait auprès de sa mère, celle-ci la rassurait toujours en lui affirmant que ses yeux étaient effectivement différents. Mais qu’elle ne devait pas en avoir peur.

- Les yeux sont les portes de l’âme lui racontait-elle. Et il faut croire que la tienne est très belle, pour que Dieu ait décidé de leur donner la couleur du feu qui apporte réconfort et chaleur à l’homme transi. Ton regard brûle comme la braise ma petite fille, mais c’est le feu divin qui coule en toi, n’en doute jamais.

Avec une aussi belle explication, la petite Mary-Hannah oubliait dans l’instant les railleries des autres enfants et c’était gonflée de fierté qu’elle retourner jouer. Elle avait rapidement appris que voir des Ombres ou sentir une présence ne relevait pas de la normalité. Elle avait beau les montrer, que ce soit aux autres enfants, aux domestiques ou à ses parents, puisque personne d’autre ne les voyait et que tous se demandaient bien à quoi elle pouvait jouer, elle décida d’en faire son secret. C’était promis, elle n’en parlerait plus à son entourage. Elle ne supportait pas le regard mi amusé, mi inquiété et mi condescendant que posaient les autres sur elle lorsqu’elle tentait de leur expliquer que si le vase était tombé, ce n’était ni sa faute, ni l’opération du Saint Esprit, mais bel et bien l’Ombre qui l’avait poussé.

Bien sûr, parfois, cela l’inquiétait un peu, car les présences n’étaient pas toujours rassurantes. Mais Mary-Hannah s’y était faite, et les lieux qu’elle fréquentait ne grouillaient pas de ces êtres, heureusement. Pour certains, ils n’étaient pas franchement désagréables, et elle s’était même habituée à leur présence régulière. En revanche, d’autres lui faisaient froid dans le dos, et elle prétextait souvent une indisposition, un mal de ventre ou n’importe quel autre petit mensonge pour qu’on l’éloigne du lieu en question. Cela lui avait tout de même permis de remarquer que les Ombres ne pouvaient pas la suivre bien loin. D’une manière ou d’une autre, elles semblaient liées à un endroit, ce qui arrangeait bien la fillette, puisqu’elle savait dès lors comment se défaire d’une présence inopportune.

Les Ombres quant à elles semblaient avoir une perception limitée de la présence de l’enfant. Souvent, elles agissaient comme si elle n’était pas là, mais parfois, certaines se figeaient, et Mary-Hannah pouvait jurer qu’elles la fixaient, bien que la fillette ne soit jamais parvenue à leur discerner de quelconques yeux. Pour n’importe qui, cela aurait suffit à vous glacer les sangs, voire à vous rendre fou. Mais Mary-Hannah n’était pas n’importe qui, et cela tombait plutôt bien.

La fillette avait grandi avec ces Ombres, et cela lui avait permis de les connaître un peu plus au fil des ans.

Par exemple, les Ombres ne parlaient pas. Jamais. Elles ne produisaient aucun son. En revanche, leurs actes et leurs attitudes reflétaient parfaitement bien leur caractère. Mary-Hannah avait appris à les reconnaître au premier coup d’œil. Elle s’était créé plusieurs catégories dans lesquelles elle les rangeait, en fonction de leur comportement. Son jeune âge excusera la naïveté des noms qu’elle leur avait donnés, mais ils n’en reflétaient pas moins sa réalité. Certaines étaient irascibles, mesquines, d’autres d’une tristesse infinie et d’autres encore aimables, voire joueuses. Aussi les avait-elle classées en « gentilles », « effrayantes », « turbulentes », « tristes » et autres « méchantes ». Les Ombres avaient également une sorte de signature. Suivant leur puissance, elle était plus ou moins sensible. Souvent, seule Mary-Hannah la remarquait, mais il arrivait que les gens « normaux » le sentent aussi. Une désagréable odeur de rance, de pourriture, mêlée à une fragrance rappelant l’amande. La petite Mary-Hannah avait mis du temps à identifier cette senteur, mais c’était finalement parfaitement cela, même si cette odeur paraissait parfois lointaine, presque occultée par le reste.

La fillette vivait ainsi avec des Ombres qu’elle seule voyait. Elle ne cherchait pas d’explication à cet état de fait. C’était comme cela, point.

Mais sa vision des choses n’allait pas tarder à changer, et à s’éclairer à la lueur de la connaissance.

Premier make up !

J'avais trop la pression, mais je me suis jetée à l'eau pour faire le premier make up de Perséphone. Voilà donc le résultat de presque 3 heures de boulot acharné à tirer la langue, se concentrer pour ne pas trembler, passer 13 millions de couches de pastel super pas couvrant...
Bon, alors finalement, j'ai fait un make up un peu plus "voyant" que ce que j'avais en tête. Au moins, ça fait moins enfantin.
Même si j'ai pas mal de trucs que j'aurai certainement pu mieux faire, je suis assez satisfaite du résultat, pour mon premier.
Je verrai avec la wig ce que ça donne, parce que déjà, avec ou sans yeux, c'est totalement différent, elle a l'air presque méchante avec les yeux rouges et ces sourcils plus "volontaires". Donc j'attendrai de voir ce que ça donne, mais si c'est trop "agressif", je lui referai les sourcils au moins pour adoucir le tout.

Désolée pour la qualité des photos, j'ai attendu d'être en journée pour essayer d'avoir une meilleure lumière pour prendre les photos, mais c'est pas encore ça (j'ai mitraillé, mais ça manquait tellement de lumière que je n'ai réussi à en sortir que deux pas floues O_o). Du coup, j'ai retrafficoté un peu sous photoshop pour avoir une meilleure vue d'ensemble, mais ça ne met pas vraiment en valeur le make up... Ca fait plus cracra que dans la réalité, je trouve...
Enfin bref, vivement l'arrivée de la prochaine commande, j'ai hâte de la voir avec sa wig !



Jour 10

dimanche, 9 décembre 2007

Jour 9

samedi, 8 décembre 2007

Jour 8

vendredi, 7 décembre 2007

Maismaismais...

Je viens de percuter. Hier soir, on a fait quelques crêpes. Je suis rentrée à midi, on a mangé, et j'avais complètement oublié qu'il en restait. Normal, je ne les ai vues nulle part dans la cuisine... Et là, tout de suite, maintenant, je m'interroge... M'aurait-il refait le coup de la mousse au chocolat ?

Chauds les croquis !

Encore deux hier soir... Moins de pèche que les précédents, mais bon, kipiteup hein.

Jour 7

jeudi, 6 décembre 2007

Jour 6

Les croks du jour

Je suis bien motivée pour dessiner en ce moment... La fibre créative, je ne sais pas... Je me fais plaisir, et j'arrive à sortir des trucs dont je n'étais pas capable encore. C'est toujours bourré de défauts, mais j'ai l'impression d'avancer, et ça, ça fait plaisir.



mercredi, 5 décembre 2007

Jour 5

mardi, 4 décembre 2007

Jour 4

En ce moment, c'est la fête des posts... en moyenne deux à 3 par jour... Faut pas vous y habituer hein.

Chroniques de la RSSI : suite de l'intro

Bon, j'ai mis le temps, mais voici la fin de cette intro. Bonne lecture. (édité avec les commentaires de Zegatt)

Résumé de l’épisode précédent : Lady Cuttington, mandatée par la RSSI, a été appelée dans un petit village à l’Ouest de Londres pour une intervention dans un vieux moulin à aube. C’est sous un temps exécrable que la jeune femme et son cocher sont arrivés sur place. Les lieux semblent inhabités, quand soudain, la porte s’entrouvre dans un grincement.

L’homme était petit et voûté. Ses yeux sombres étaient enfoncés sous des sourcils broussailleux et l’essentiel de son visage disparaissait sous une barbe noire et drue. Il tenait à la main une bougie, qui était visiblement le seul éclairage de la pièce.

Par l’entrebâillement de la porte, il détailla les visiteurs. Devant lui se tenaient des gens de la ville. Bien élevés, à n’en pas douter, et de bonne naissance, à en juger par leur tenue.
L’un des deux visiteurs était un homme trapu, dont les traits étaient soulignés par des rouflaquettes châtains et bouclées. Tout dans son attitude laissait à penser qu’il n’était là qu’en accompagnateur. Certainement un domestique.
La jeune femme quant à elle semblait avoir moins de vingt ans. Emmitouflée dans un long manteau, elle portait des vêtements de voyage de très bonne facture. Une longue chevelure rousse soigneusement coiffée en anglaises encadrait un visage doux et clairsemé de tâches de rousseur. Une paire de lunettes métalliques posée sur son nez mutin lui donnait une mine sérieuse et atténuait l’éclat de ses yeux rouges cuivrés. Pour sûr que c’était pas courant, des yeux comme ça… L’homme eut l’impression d’être mis à nu lorsque le regard de la jeune femme se posa sur lui, bien qu’elle le fasse avec douceur et bienveillance. Il se décida enfin à s’effacer et à ouvrir plus largement la porte.

- Humpf. Si v’voulez bien v’donner la peine.

La jeune femme entra, aussitôt suivie de son domestique. Elle inspecta la pièce du regard et se tourna vers l’homme, l’air interrogateur.

- Chui content qu’quelqu’un s’soucie du vieux Tom. C’est qu’j’voudrions r’donner du lustre à c’te moulin pour payer la dot d’ma fille. L’est d’puis une éternité à ma famille mais on m’avait prév’nu. D’mémoire de bougre, jamais on n’a réussi à en fair’ que’que chose. Chaque fois qu’tu cloues une planche, l’lend’main, y a p’us rien. Même que tu fermes la maison. Même qu’tu dors sur place. T’entends des bruits, et pis vlan, tout c’que t’as fait, tout est à r’faire. ‘reusement qu’le Sir connaissait vot’ société et qu’il a pu vous envoyer.

La jeune femme ferma à nouveau les yeux et se concentra. D’une voix douce, elle demanda :

- Est-il possible de descendre plus bas ? Avez-vous une cave, un cellier ?

- Ah, pour sûr, y a la salle de machin’rie d’la roue. ‘ttendez, j’vous guide.

D’un pas chaloupé, l’homme les précéda vers l’un des angles de la pièce et d’un mouvement sec, ouvrit une trappe, qu’ils n’avaient jusqu’à présent pas remarquée. Le vieux Tom plongea sa main dans la poche de sa veste et en sortit deux autres bougies qu’il alluma à la flamme de la première. Il en donna une à chacun et descendit prestement par l’échelle de meunier que la trappe avait mise à jour.
Les murs étaient complètement empoussiérés et pas un centimètre carré de plafond n’était recouvert de toiles d’araignée, dont les longs fils pendaient parfois jusqu’au sol.

- Faites pas ‘ttention au désordre, j’ai pourtant rangé et nettoyé un peu quand j’ai appris qu’vous v’niez. Mais c’est r’venu dans la nuit, j’peux rien y faire, s’excusa leur hôte.
- Ne vous inquiétez pas, nous en avons vu d’autres, le rassura la jeune femme.

Ils débouchèrent dans une pièce qui suintait l’humidité, et qui était encombrée de tuyaux, de machines et de pistons entamés par la rouille. Ils percevaient dehors le bruit du vent et les grincements sinistres de la roue. L’atmosphère était pesante et une odeur forte leur fit frémir les narines. Une odeur de pourriture, certes, mais avec un soupçon lointain d’amande.

- C’est là, pas de doute.

Le vieux Tom ne comprit pas ce qui se passa à partir de ce moment là.

La jeune femme scrutait la pièce, à la recherche de quelque chose visiblement. Soudain, son regard se figea vers l’un des angles de la pièce. Elle tendit sa bougie au vieil homme et leurs regards se croisèrent un bref instant. A la lueur vacillante de la flamme, le vieux Tom crut voir les yeux de la jeune femme changer. Il était prêt à en mettre sa main à couper, mais c’étaient pas des yeux normaux qu’elle avait la petiote. Ca aurait plus ressemblé à de la brume qui serait enfermée dans ses yeux. Un frisson parcourut l’échine du vieil homme.
La jeune femme se déplaça d’un pas rapide dans la direction qu’elle fixait et s’arrêta à un mètre de l’angle.
Mais à part le mur, le vieux Tom ne voyait rien devant elle. Son domestique se plaça derrière elle, légèrement en retrait, comme si leur petit manège était réglé comme du papier à musique.
La jeune femme retira lentement l’un de ses gants et posa sa main dans le vide. La scène était vraiment étrange. Il n’y avait rien, et pourtant, la main de la jeune femme semblait réellement tenir quelque chose.
Il crut l’entendre murmurer quelque chose et soudain, elle fut repoussée en arrière dans un cri. Son domestique retint sa chute et s’interposa immédiatement entre elle et l’angle vide.
La jeune femme semblait avoir perdu connaissance un bref instant, mais elle reprit rapidement ses esprits, réajusta ses lunettes qui avaient glissé sur son nez et écarta doucement son domestique. Sans quitter l’angle des yeux, elle s’adressa à son cocher :

- Ca va aller, Edward. J’ai… J’ai simplement été surprise par sa résistance. Restez néanmoins derrière moi, je pense que j’aurais besoin de vous pour éviter une nouvelle mauvaise chute.
- Bien Mademoiselle. Soyez prudente.

La jeune femme retira son second gant et tint à nouveau quelque chose que le vieux Tom n’arrivait toujours pas à voir, malgré ses efforts répétés. Cependant, cette fois-ci, la chose semblait résister, car la jeune femme avait les muscles bandés mais tressautait légèrement. Dans un souffle, elle prononça une phrase qu’il ne comprit pas. La tête de la jeune femme fut rejetée en arrière et Edward la rattrapa avant qu’elle ne s’évanouisse à nouveau.

''Ce froid… Toutes ces émotions étrangères qui m’envahissent… La douleur… Le noir.''

Avant même que le vieux Tom puisse esquisser le moindre mouvement, il fut surprit de sentir le poids qui pesait sur ses épaules et la puanteur de la pièce disparaître instantanément. Il s’approcha de ses visiteurs. Le cocher avait assise la jeune femme au sol et l’avait adossée à la machinerie. Il essuyait avec un coin de mouchoir en tissu un mince filet de sang qui coulait de son nez.
Le vieux Tom écarquilla les yeux.

- Mais, elle est blessée la d’moiselle, nom d’Dieu !

Ses doigts effleurèrent la main de la jeune femme et il les retira prestement. Sa main était glacée. Comme celle d’une morte.

- Ne vous inquiétez pas, tempéra le cocher. Ca va aller. Elle est juste épuisée. En revanche, votre problème est réglé. Vous allez pouvoir enfin jouir normalement de votre moulin.
- Mais…

Edward souleva la jeune femme dans ses bras et entreprit de remonter.

- Auriez-vous l’obligeance de bien vouloir nous éclairer, demanda-t-il dans un sourire aimable. Je crains malheureusement d’avoir les mains quelque peu encombrées.
- Heu, pour sûr, pour sûr, répondit le vieil homme avec précipitation, avant de les précéder sur l’échelle de meunier. Mais dites-moi… V’l’avez vu, vous, j’veux dire… la chose ?

Le cocher esquissa un sourire.

- Bien sûr que non.
- Mais… Comment…

Le vieil homme balbutiait, ne comprenant pas, ne trouvant pas ses mots.

- Elle seule les voit. Elle seule peut les toucher. Elle seule a ce Don.
- Un Don ?
- Les âmes. Celles qui ne sont ni ici ni là-bas.
- Vous voulez dire…
- Appelez ça comme vous voulez. Esprits, fantômes. Toujours est-il qu’elle seule peut interagir avec eux. Et parfois, ils sont plus puissants que prévus.

Ils arrivaient au cab. Edward installa délicatement sa maîtresse à l’intérieur.

- Elle seule peut les libérer, les renvoyer dans l’Au-delà, dans l’Ether…

Il en referma la porte et s’installa à son siège. Les chevaux paraissaient moins nerveux et la pluie semblait s’être quelque peu calmée. Se penchant vers le vieil homme, il lui glissa :

- C’est pour cela que ses collègues, à la RSSI, la surnomment Perséphone. La maîtresse des morts, à la fois dans notre monde et dans l’autre… Et si vous voulez mon avis, nous sommes chanceux que cette Perséphone-ci soit bien plus dans notre monde que dans l’autre.

Le cocher mit en branle les chevaux et fit un signe de la main au vieux Tom qui restait, sous la pluie, abasourdi. Une fois de plus, un frisson glacé lui parcourut le dos alors qu’il regardait le cab s’éloigner. S’il racontait au village ne serait-ce que la moitié de ce qu’il venait de vivre, tous le prendraient pour un fou.

Fanart Yiu PM5

Samedi dernier, j'ai fait un aller retour Nancy-Paris pour aller manger avec les joyeux Yiunautes et la team Yiu dans un ptit resto. C'était un peu l'expédition, j'ai campé dans mon appart' vide et froid, mais j'ai passé une soirée géniale. Pouvoir mettre un visage sur tous les pseudos des gens avec qui on délire à longueur de journée, ça fait vraiment plaisir. Et puis avoir les quatre auteurs de Yiu PM autour d'une table ne gâchait rien, tous étant plus adorables les uns que les autres. J'ai même été super gâtée pour avoir trouvé le titre du PM5, car ils m'ont offert 3 affiches numérotées et signées. Je vais pouvoir crâner grave avec ça dans mon salon ! Reste plus qu'à trouver un cadre qui va bien.
Enfin voilà, la soirée était géniale, on a déjà envie de se reprogrammer quelque chose, avec les yiunautes de Grenoble cette fois-ci.
Bon, j'ai perdu mon porte feuille dans la voiture de Badiuth et ça m'a un peu miné le moral dimanche, mais puisqu'il n'est pas vraiment perdu, c'est pas bien grave. Du coup, je me suis consolée en relisant encore le PM5, et hier soir, j'ai eu envie de reprendre un crobard griffonné dans le train. Voilà donc ce que ça donne, avant encrage, car j'ai peur de merdouiller encore à ce moment. (clic pour plus grand)

lundi, 3 décembre 2007

Jour 3

Allez, j'arrête de me moquer de vous, maintenant, des pièces où il y a des choses dessus plus intéressantes que ma signature.

"Le petit coin de Banquise" a 5 ans !

Du coup, je vous ai préparé une petite rétrospective (c'est peut-être un peu lourd à charger).

Tiens, et maintenant que j'ai accès au web, j'ai retrouvé ça qui traîne ^_^.

L'arrivée de Perséphone (Fif sauve toi, y a de la poupée sans tête)

La voilà enfin !

Or donc, après une longue partie de Jdr sur toute la nuit, je me couche le samedi matin à 8h. Je sens que la journée va être dure et longue. Et finalement, au beau milieu de ma nuit (donc à 11h du matin), on sonne à la porte. Il me faut une fraction de secondes pour me rendre compte que ce n'est pas dans mon rêve, je saute sur mes pieds et cours, en pyjama, la gueule enfarinée, ouvrir à Monsieur Chrononul tant attendu. J'étais toute heureuse ! Sauf que je n'avais dormi que 3h, et que ce n'était absolument pas raisonnable au vu du we chargé qui m'attendait. La mort dans l'âme, j'ai posé le paquet sur la table et je me suis dit que je l'ouvrirai à mon réveil à 14h. Ca a été super dur de se rendormir, j'étais excitée comme une puce. J'avais l'impression d'être déjà le 24 décembre... Les paquets sont sous le sapin, mais il faut attendre de se lever le 25 au matin pour les ouvrir. Eh ben pareil ^^

Je me suis levée à 14h, et sans bruit parce que mon copain dormait encore, j'ai tout déballé, et j'en ai profité pour faire une petite photostory ^__^

Voilà, elle est enfin à la maison, je lui ai mis les yeux que j'ai achetés à Nylh, ils lui vont parfaitement bien. La tête s'adapte super bien au corps. En revanche, les couleurs de résine ne correspondent pas parfaitement, la résine Ninodoll étant plus jaune que la Custom House. Mais j'imagine qu'avec un blushage du corps ça devrait aller, et sinon, elle est censé avoir pas mal de fringues couvrant le cou, donc ça devrait le faire...

J'ai hâte que le reste de mes commandes arrive pour lui donner une allure un peu plus digne !

dimanche, 2 décembre 2007

Jour 2

J'espère que c'est la première case qui vous a donné envie de revenir... C'est parti pour la case numéro 2 ! (merci grosse, encore)

samedi, 1 décembre 2007

Calendrier de l'avent

C'est-y pas magique la période de Noël. Je n'ai même pas accès à internet, et paf, vous avez tout de même le droit à un calendrier de l'avent. Heureusement qu'on peut préparer ses messages à la bonne date, il n'y a plus qu'à les mettre en ligne... Merci frangine.
Bien sûr, ce petit calendrier de l'avent ne sera pas en mesure d'égaler le mien. Car moi, j'ai un calendrier Kinder. HA. Qui déchire son macareux. Of fire de ta race. C'est la première fois que j'en ai un. 23 ans poukram, et fière d'avoir son calendrier Kinder. Même pas honte. Je suis trop fière. Mais comme je suis bon prince (bonne princesse, ça fait bizarre), je me suis dit que ça serait sympa de vous offrir un ptit truc en attendant Noël, même si, bien sûr, vous êtes supers jaloux du mien.

Or donc, enjoy la première case.