::Un petit coin de banquise::

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septembre 2007

vendredi, 28 septembre 2007

Défouloir

(clic pour plus grand)

Vidéos diverses

Dark Vador comme vous ne m'avez jamais vu, merci Fourb' :


Un peu de musique...

jeudi, 27 septembre 2007

Vous l'aurez voulu...

(clic pour plus grand)

Vous avez un problème ? Il a les solutions.

mercredi, 26 septembre 2007

Avatars

Tiens, je viens de me rendre compte que je n'avais pas posté ici la série d'avatars que j'ai commencée pour des copains. Beaucoup de private joke inside, mais j'les trouvais tout choubidous même sans connaitre les délires... Corrigeons donc ce terrible oubli.

mardi, 25 septembre 2007

Ce n'est pas négociable

En aucune façon. Dans ma prochaine cuisine (qui sera grande, ça faisait partie des critères de sélection de l'appart), je veux un four. Ca tombe bien, Dou et moi sommes d'accord. Parce que plus ça va, et plus j'ai envie de cuisiner. Des trucs bons. Des trucs beaux. Parce que ça fait plaisir aux autres, mais aussi parce que ça ME fait plaisir. Et dans notre micro cuisine parisienne, difficile d'être à l'aise pour faire des plats un tant soit peu originaux, compliqués, longs à faire etc... En plus, sans four, adieu gratins, tourtes, quiches, gâteaux, tartes, viandes grillées, poissons en papillotes et sablés ou cookies.
Quand en plus, vous suivez des blogs comme celui-ci, vous n'avez qu'une envie, c'est de vous y mettre. Et vu que je cuisine pour mon indigène préféré tant que je squatte chez lui, j'ai ramené mes livres de cuisine, et j'ai sélectionné quelques recettes ma foi fort sympathiques. Ca va être bien...
Vivement ma propre cuisine, tout équipée !

dimanche, 23 septembre 2007

Les histoires de mémé Light

Comme vous l'avez peut-être remarqué, j'ai créé une nouvelle catégorie de billets, justement appellée "nouvelles" (Ahah, ce que je suis drôle quand je m'y mets. Bref.)
En effet, gratouiller quelques lignes pour raconter mes péripéties dans la jungle m'a beaucoup plu, et cette idée me trottant dans la tête depuis un petit bout de temps, eh bien j'espère que cette initiative me motivera pour passer vraiment à l'acte. On devrait donc retrouver dans cette catégorie des histoires, basées ou non sur mon quotidien (romancé, bien sûr), inspirées parfois d'univers connus (je pense par exemple à des backgrounds de personnages de jeu de rôle sous forme de nouvelles), et j'espère quelques productions entièrement de mon cru. N'hésitez pas à vous exprimer sur cette idée. Si cela vous (et me) plait, je posterai peut-être celles déjà écrites il y a quelque temps. J'hésite encore à le faire, peut-être serait-il mieux de ne poster que les productions récentes... A suivre donc.

vendredi, 21 septembre 2007

Fanatitude

Oui, c'est sûrement puéril. Mais bon. Cet aprèm, il y a Boulet au "Livre sur la Place". Alors je me suis dit que j'allais y faire un saut. Alors je me suis dit que je pouvais ptetre faire un ptit quelque chose. Après tout, j'en profite bien, moi de son blog, c'est un plaisir de le lire. Alors bon, j'ai fait ça, advienne que pourra, j'espère choper une dédicasse !



EDIT
Bon, et ben Boulet était bien là, j'ai eu de la chance, il venait juste d'arriver et allait repartir. On a discuté un peu, c'était bien sympa, mais je n'ai pas dû être d'une conversation follement intéressante, vu comme j'étais impressionnée. Ptetre même que je suis passée pour une nolife bloggueuse du web. Tant pis, ça m'a fait plaisir de lui offrir mon dessin, c'est déjà ça. En plus, j'ai même eu droit à un bisou #^__^# (genre la fan trop heureuse). Et puis bon, j'avais mal goupillé mon truc, j'avais plus assez d'argent pour acheter un album à faire dédicacer, et de toutes façons, j'osais pas l'embêter alors qu'il allait repartir. Tant pis, j'essaierai de passer plus longtemps une prochaine fois pour avoir un petit crobard ^^, pas à la va vite entre midi-paske-le-soir-tu-prend-le-train-pour-rentrer-à-Paris.

jeudi, 20 septembre 2007

Liquid resize

Vous vous souvenez de cette vidéo que j'avais postée, où on pouvait redimensioner une photo sans la déformer. Eh bien c'est téléchargeable en ligne ICI. Je ne l'ai pas encore testé, mais je ferai ça ce WE.

mercredi, 19 septembre 2007

Votez pour Montcuq !

Reçu par mail et lu sur forum, soutenons cette louable initiative.

Hasbro n'est pas à court d'imagination quand il est question de promotion de ses produits, surtout quand il s'agit de l'archi-célébrissime "Monopoly" ...

Hasbro a eu l'idée géniale de faire un "Monopoly France". L'idée est de remplacer les noms des rues par des... Noms de villes ! L'idée marketing, c'est qu'un site est en ligne et que les gens sont invités à voter pour leur ville par exemple, et que si une ville finit dans les 22 premières, elle sera sur l'une des cases, forcément, en épousant la valeur de la case. ... Vous savez bien, dans le "Monopoly" classique, la rue de la Paix, c'est celle que l'on veut parce qu'elle coûte cher et qu'elle rapporte...

Donc, tout le monde va se battre, cliquer à mort pour être le plus haut dans le classement pour occuper la place mythique. ...

Alors mes amis, levons nous, rendons un hommage vibrant nous aussi à Jacques Martin, allons tous voter pour que "Montcuq" monte sur le trône ! Et si nous réussissons, on pourra dire en coeur "Il y a Montcuq dans le Monopoly" et, en jouant, quel plaisir de lâcher un "Mais t'es sur Montcuq ! Tu me dois 500 €uros !".

Alors, comment procéder. Il suffit d'aller sur le site officiel créé pour l'occasion et de remplir le petit formulaire "Case Joker", c'est celui qui permet de saisir des villes de moins de 1000 habitants. Vous saisissez les infos. Le nom de la ville est "Montcuq" le département "46 - Lot" et pour les raisons de votre vote (optionnel), vous pouvez vous faire plaisir avec des "Quand on voit Montcuq, on a envie d'y revenir." ou des "Qui a visité Montcuq n'est plus le même homme"...

On peut voter une fois par jour et jusqu'au 10 Octobre 2007 ! Et si Montcul arrive en première place, rien ne nous interdit de trouver une autre ville au nom bien sympathique a faire entrer dans les 22...

On vote ICI

lundi, 17 septembre 2007

Franchir le pas

Plus ça va, et plus je meurs d'envie de me mettre à ça :


Je vais attendre un peu, histoire d'être un peu plus stable sur Nancy, d'avoir emménagé, et surtout d'avoir réglé tous les frais qui vont être occasionnés par notre changement de QG. Mais plus je me renseigne, et plus j'ai envie d'en faire, c'est un instrument tellement beau !

vendredi, 14 septembre 2007

Archétype n°1

Je me suis engagée dans un projet avec les shadowforums, voici donc une des illustrations, non finalisée, qui en fera partie. Il manque au moins un fond, sinon une colo.

jeudi, 13 septembre 2007

Comment survivre dans la jungle. Part 2.

Dix huit heures.
Précautionneusement, Light pousse la porte de l'appartement. On ne sait jamais. Il se pourrait que l'un des monstres de la cuisine décide de lui sauter à la gorge, dans un élan kamikaze, se sacrifiant pour la survie de sa meute, vous savez, un peu comme le lapin Caerbannog dans "The Holy Graal". Un pas dans l'appartement, et toujours pas d'attaque suicide. Tout va bien, pour l'instant. Pourtant, des bruits bizarres arrivent à ses oreilles, provenant apparemment de la jungle-cuisine. Light y risque un oeil. Stupeur. L'autochtone, inspiré, s'est lancé corps et âme dans la pacification de ce coin sauvage : coincé entre l'évier et la gazinière de la mort, au péril de sa vie, il s'est attelé à la vaisselle.
Au vu de son nez froncé, la jeune fille en déduit que la vaisselle a bassement lancé une attaque chimique. C'est très petit. Stoïque, l'indigène encaisse les odeurs nauséabondes qui se dégagent de l'évier lorsque dans un bruit de succion il décole deux assiettes qui étaient en train de recréer la vie entre elles. Elle admire son courage. Ramenant ses cheveux en un chignon de combat et enfilant sa tenue de survie, Light décide de lui prêter main forte. De son côté, elle s'attaque à la petite étagère, qui, courageusement, supporte le poids des fours et autres grille-pains tartinés de poussière, de graisse et de restes de pizza. *frotte-frotte-astique-désinfecte-frotte* Le tour est joué, ces animaux n'étaient pas très féroces. Sûrement l'influence du frigo tout propre juste à côté. M'est avis que ça leur en a mis un coup au moral, de voir que même le puissant frigo avait déjà succombé quelques jours auparavant.
Soudain, Light entend un froissement, dans son dos. Ses muscles se raidissent.

Les monstres tentent un backstab. Aucun sens de l'honneur. Je vais leur montrer ce qu'est le respect du bushido.

Plaçant un magnifique coup retourné de sac poubelle, l'aventurière contre l'attaque fourbe des déchêts, épaulés par les boîtes vides et autres éléments inutiles qui rôdent dans la jungle-cuisine. Tous finissent empaquetés. Trois sacs poubelle plus loin, Light s'accorde un répit, avant de repartir de plus belle : l'indigène ayant eu raison de la vaisselle récalcitrante, les deux compagnons prennent la gazinère de la mort en feu croisé et la traînent de force à son emplacement définitif, non sans avoir fait montre d'une glorieuse résistance. Malheureusement, la détermination du brave indigène est mise à mal par cette étape importante qui vient d'être franchie. Il sonne la retraite, direction le pc, faut xp un peu quand même.

Si vous croyez que mettre hors de combat mon compagnon me dissuadera de vous exterminer jusqu'au dernier, vous rêvez éveillés, sales monstres.

Et de repartir de plus belle. Sol, radiateur, chaudière, rangement des provisions, du coin ménage, tout passe sous la main implacable de Light. Ne restent à présent plus que deux éléments récalcitrants. Le sombre placard sous l'évier et la friteuse graisseuse. Et là, Light doit s'avouer qu'elle n'est pas tranquille. Ses adversaires sont de taille. Il va y avoir du challenge.
L'inconsciente se jette à corps perdu dans la bataille contre le sombre placard. Rangement, nettoyage, rerangement, le combat est âpre. Light perd l'une de ses fidèles machette-gratounette. La pauvre n'a pas supporté la couche noire de protection régnant sur les étagères. Un truc toxique, m'est avis. Finalement, il s'avère que le sombre placard était, comme la baignoire, possédé par un démon majeur du chaos. C'est le jour est la nuit, l'avant et l'après, la vanille et le chocolat.
Ne reste plus qu'un adversaire, mais de taille : la friteuse graisseuse.

C'est le boss de fin de niveau. Tu dois être forte.

Les deux adversaires s'observent en silence. Ils se toisent, se jaugent. Leurs regards, lorsqu'ils se croisent, lancent des éclairs.

- Hola gringo. L'une de nous est de trop dans cette jungle-cuisine. Je te préviens, ça sera long et douloureux. Renonce avant qu'il ne soit trop tard

Devant l'indifférence de la friteuse graisseuse, Light, vive comme l'éclair, lance son bras et frappe. *slurp* fait la fritteuse graisseuse. Light écarquille les yeux. Sa main est collée par les coulures de graisse.

Puteborgne ! Une erreur de débutante ! Et qui va peut-être me coûter cher!

Tenant sa proie, la diabolique friteuse en profite pour la désarmer, sans ménagement. Les forces de l'aventurière la quittent. Le monstre éclate d'un rire sadique, une lueur de vengeance flamboyant dans ses yeux. La volonté quitte Light, qui se sent de plus en plus faible, sa détermination anéantie par la force de la graisse. Mais dans un sursaut d'amour propre, elle se ressaisit et, esquivant le corps libideux de la fourbe friteuse, attrape le produit vaisselle super dégraissant.

- Ton heure a sonné, immondice !

Le combat est titanesque. Les deux adversaires mobilisent toutes leurs forces, et la vitesse des coups est foudroyante. Light perd une fidèle machette-gratounette de plus. Mais la friteuse graisseuse faiblit. Noyée sous la mousse, elle demande grâce. Les bras de Light sont douloureux à force de frotter, encore et encore. Elle décide que la friteuse est suffisamment faible pour pouvoir la maîtriser. Elle achève alors le monstre par un rinçage efficace et l'assigne à résidence au fin fond de la baignoire désormais pacifiée, afin de la mettre à tremper avec un produit super corrosif pour décoller les dernières remugles qui s'accrochent au fond de sa cuve.

Le coup de grâce sera donné le lendemain. Il faudra faire un exemple.


EPILOGUE : "le deuxième effet kiss cool"

La cuisine est désormais elle aussi pacifiée, colonisée et utilisable. Light est fière d'avoir redonné un visage humain et avenant à cette partie de jungle. L'indigène lui-même en a le souffle coupé, et est fier du résultat. Pour fêter leur victoire, ils décident d'enfin cuisiner le repas du soir, et de ripailler à leur succès. Un rire sarcastique résonne du fin fond de la jungle-cuisine. La maléfique gazinière savoure sa revanche, son baroud d'honneur. Les deux aventuriers, dépités, se souviennent alors qu'ils n'avaient pas pu la brancher en raison d'une incompatibilité de connectique, et qu'il faudrait l'intervention d'un pote-sauveur électricien pour pouvoir l'utiliser. En attendant, pas moyen de faire chauffer le moindre plat nécessitant une casserole ou une poëlle. Autant pour les succulentes crèpes prévues.
Elle ne perd rien pour attendre, cette saleté.

mercredi, 12 septembre 2007

Sursis

La gazinière de la mort trônant au beau milieu de la jungle-cuisine est fière. Elle bloque le passage. Si on veut atteindre l'évier, il faut serrer les fesses, rentrer le ventre et retenir sa respiration pour réussir à franchir le goulet d'étranglement que sa grosse masse a créé. Et elle est d'autant plus fière qu'elle a trouvé l'arme ultime dans une jungle de geek : pour la brancher, il faut faire *disjoncter* tout l'appartement. Et en cette période frénétique d'xp pour atteindre le level 80 de mon indigène préféré, couper le courant relève de l'impossible. Vous comprenez, il ne faudrait pas perdre la connection puisqu'il surfe grâce à un accès wifi non sécurisé chez un de ses voisins. Si on débranche, risque de perte de connection. Et là, *pfouit* le level 80. Donc. Cette saleté de gazinière ne sera bougée que ce soir. Donc. Accès à la cuisine plus que restreint. Donc, report de l'attaque en règle des monstres de la cuisine à ce soir. Hmmph. Ils ne perdent rien pour attendre. L'indigène ayant atteint le level 80 tant convoité dans le courant de la nuit, je serai sans pitié.

Autre pourriture désormais en sursis : le spam. J'ai découvert que mon spamplemousse était désactivé. J'étais pourtant sûre de l'avoir activé dès que je l'avais installé. Comme il y a quelques noms de fichiers à changer, je ne pourrai le faire que chez moi. Mais vu la liste de mots mis à l'index, le spam ne passera plus !

mardi, 11 septembre 2007

Il est frais mon Artbook

Cela faisait un bail que je n'étais plus repassée sur le café salé, et du coup, j'avais un peu passé à la trappe la sortie de l'artbook collectif qui est à la vente depuis le 7 septembre. Il me le faut, un point c'est tout.

Comment survivre dans la jungle. Part 1.

Changement de semaine, changement de victime pour mon squattage. Me voilà débarquée chez un copain, qui a un peu plus de place que ma frangine, mais dans cet appartement, c'est la loi de la sélection naturelle. Tu dois être fort pour survivre.
Si tu veux manger, tu dois passer la rivière aux crocodiles des poubelles du mois dernier, contourner la gazinière de la mort surchargée de bordel, slalommer entre les tâches de jus maléfique au sol et arriver jusqu'au frigo diabolique débranché depuis 4 mois. Ensuite, tu dois capturer de la vaisselle propre, malgré ses techniques de camouflage ancestrales et efficaces. Elle se cache bien, la saloperie. Par défaut, tu peux te rabattre sur les éléments plus faibles de la meute, ceux qui sont sales. Mais là, tu dois affronter l'évier, et là, c'est pas encore gagné. Je ne suis pas suicidaire non plus.
Si tu veux te laver, tu dois surveiller que le lavabo ne capture pas ta brosse à dents en la collant définitivement sur lui, tel une plante carnivore. Tu dois garder un oeil sur la baignoire, on sait jamais, avec la couleur de son pelage, elle est douée pour le camouflage en forêt, elle pourrait te croquer en traître. Ah oui, fais attention où tu marches aussi, on ne sait jamais.
Si tu veux dormir, tu devras réussir à trouver le canapé. C'est un animal volumineux et placide, certes, mais de nombreux petits animaux de la jungle vivent en symbiose avec lui, s'installant sur son corps confortable jusqu'à le masquer totalement. Livres, DVD, bouteilles vides, autant de biodiversité qui vit à ses crochets, permettant ainsi au canapé, en échange de son hospitalité, d'être quasiment invisible aux yeux de ses prédateurs. C'est là la clé de sa survie.
L'accès au PC est bien plus aisé, après tout, c'est une jungle de geek, c'est dans l'ordre des choses.

Et c'est là que la terrible Light démontre la force de sa détermination. Car elle sait que l'autochtone est très sympatique. Et elle sait qu'avec quelques efforts, cette jungle peut devenir très accueillante pour l'explorateur motivé.
Alors, insidieusement, elle persuade l'indigène que rebrancher le frigo après une désinfection complète permettrait de faire quelques courses. Pas folle, elle l'appate avec la promesse de bons petits plats. Y a pas de raison, ça marche avec toutes les bestioles, ça doit aussi marcher avec les humains, l'appel du ventre. L'autochtone, coopératif, l'emmène faire les courses dans le village le plus proche, puis l'aide à chasser le canapé. On n'était pas trop de deux d'ailleurs. Enfin, les deux courageux compagnons maîtrisent le frigo et, au terme d'une bataille âpre et sanglante, enchaînent l'animal au 220V. A présent totalement pacifiée, la bête ne bronche pas lorsqu'on la remplit. C'est déjà une victoire.
Puis l'indigène décide d'aller voir sa tribu. Pas de problème, Light pourra survivre dans la jungle sans aide. Elle est certes petite, mais elle est forte. Elle décide de prendre une douche. L'inconsciente. Devant le danger que représente la salle de bains, Light se résigne. Il va falloir employer la manière forte. Pas le choix. Elle enfile son treillis, noue son bandeau de kamikaze autour de son front, s'arme de sa machette-gratounette et de son pistolet chargé ras la gueule de cillit Bang. Du bout des doigts, elle dessine deux marques de guerre sur ses joues avec de la boue. TREMBLEZ VILES CREATURES, VOTRE TREPAS EST PROCHE ! Avec un cri bestial, Light s'élance. Après avoir esquivé l'attaque fourbe du lavabo, genre tu me touches, je te colle à vie, elle lui tire dessus à bout portant. Après un râle d'agonie, l'animal déclare forfait et retrouve une teinte saine. Light poursuit sa progression. Implacable, elle nettoie la poussière accumulée au sol depuis des lustres. Enfin, elle atteint la reine de cette partie de la jungle : la baignoire. Son pelage zébré gris et marron lui donne un avantage indéniable pour se cacher dans la végétation, mais Light, plus vive, l'attaque par le côté. Une fois qu'elle la tient, Light ne lâche pas sa proie jusqu'à ce qu'elle rende les armes. Une fois encore, le combat fut long, et douloureux, tellement la machette-gratounette a fait d'allers-retours. Mais enfin, le féroce animal renonce. Le mal quitte son corps, et Light se rend compte qu'en réalité, cette baignoire était possédée. Son pelage blanc resplendit à présent, donnant à la salle de bains une allure décente.

Forte de cette victoire, Light se retourne vers la cuisine. Mais ses combats précédents l'ont éreintée, et on s'approche de minuit, l'heure fatidique. Qui sait ce qui peut arriver à cette heure. Du coup, elle se résigne à préparer le terrain pour le lendemain : tuer les tâches de jus maléfique. Parce qu'elle sait que le lendemain matin, la tête dans le c*l, elle va se faire prendre en traître et que les infâmes tâches absorberont ses chaussons sans prévenir. De quoi te pourrir le ptit dèj. Un double hit combo gratounette/pistolet/gratounette a raison de ces vils animaux, qui rendent l'âme dans un *pouit* pitoyable.

Light contemple alors son oeuvre. Pas mal. Pour ce soir, c'est pas mal. Fourbue, elle se dirige vers le canapé, en se préparant mentalement au combat du lendemain : la partie de jungle nommée cuisine. HAHA, vous aller toutes y passer sales bestioles ! Je vaincrai ! Je finirai par me sentir bien dans cet appart' !

jeudi, 6 septembre 2007

Des nouvelles du front

Eh bien, cette semaine a été bien mouvementée. Tout est passé à cent à l'heure.
Je suis arrivée à Nancy dimanche soir, et ma soeur et son doudou ont eu la gentillesse de m'héberger. J'ai donc posé mon sac dans leur cuisine et déplié le lit de camp. Donc, au sens propre comme au figuré, je campe chez eux.
Mon bilan pour cette semaine est plutôt positif : mon patron m'avait prévenue que d'ici le 15 septembre, j'aurais plutôt à faire du boulot pour le décharger, un peu de paperasse, de compta... ce que j'ai fait les deux premiers jours, quasi seule à l'agence (et donc totalement indépendante, c'est assez sympa). Puis il m'a mis sur un projet qui est en train de se monter, peut-être, concernant un silo industriel qu'on souhaiterait réhabiliter en logements, hôtel et restaurant. Un très chouette projet, bien dans mes cordes de spécialiste en patrimoine. En tous cas, les projets en cours sont extrêmement variés, allant de la maison individuelle à l'extension d'hôpital en passant par des opérations de logements collectifs. C'est même plutôt bien je pense, pour un premier boulot, de pouvoir toucher à beaucoup de domaines différents.
L'équipe est très sympa, et l'agence est en plein centre ville, c'est un vrai bonheur. Là où j'ai bien ri, c'est qu'apparemment, mon contrat était le premier CDI qu'il faisait signer dans son agence, et il ne savait pas vraiment comment faire, c'est donc moi qui lui ai trouvé un modèle de CDI et qui lui ait expliqué les différentes manières de gérer les 35 heures ^^. C'était assez amusant, lui même avouant son ignorance, j'aurai dû lui dire que j'avais droit à 20 jours de RTT par an au lieu de 11.
J'ai par ailleurs eu le temps de reprendre rapidement la mesure de Nancy.
Nancy est une petite ville. Elle tient dans le creux de la main, c'est très agréable, on peut tout faire à pied, et croiser des gens que l'on connait. Rien qu'à la pause repas, j'ai le temps d'arpenter le centre ville dans tous les sens.

Par contre, pour trouver un appart', j'ai un peu galéré, étant donné qu'à la rentrée, les étudiants ont déjà raflé pas mal de choses. J'ai donc pris la liste de *toutes* les agences immobilières de Nancy et épluché tous les journaux de petites annonces. J'ai passé plus de cent coups de fils, et j'étais un peu découragée par le peu de réponses que j'ai trouvées. Soit mon budget était trop faible, soit les apparts étaient loins, trop petits, trop vétustes... J'ai ai visité quelques-uns, et finalement, coup de coeur sur un en vieille ville. Il est un peu cher, mais je discute avec la locataire actuelle, qui se trouve être la fille de la propriétaire. De fil en aiguille, nous sympatisons, et finalement, elle me propose de toucher un mot à sa mère pour essayer de ramener le prix dans notre budget. L'avantage pour elle est que nous ne sommes plus étudiants, et que nous souhaitons rester quelques années. Me voilà donc avec un fol espoir, que la proprio accepte de baisser le prix. Et enfin, coup de fil magique d'hier soir, c'est bon, on gagne les 30€ pour rentrer dans notre enveloppe. J'ai filé illico rédiger un magnifique chèque à l'agence pour bloquer la réservation. Nous voici donc futurs locataires d'un chouette F3 en vieille ville, à 10 min à pied de mon boulot, et qui a un sacré charme. Remise des clés en octobre.
Voilà pour les dernières nouvelles fraiches. Sinon, j'ai éclaté mon forfait portable (et on est que le 6 T__T) mais les choses sont un peu plus claires, et c'est tranquilisant.

Comme j'ai un accès à internet un peu erratique, je ne sais pas trop quand paraitra le prochain billet, mais je vais essayer de m'efforcer d'en rédiger au moins un par semaine.