::Un petit coin de banquise::

Peut-être pas du monde, mais du moins le plus long que j'aie vu jusqu'à aujourd'hui...

Je pars ce Week-end à Dijon pour le quart de siècle d'un ami. Dernier we pépère avant le diplôme. Après,n ça va être sans pitié, boulot boulot. Du coup, je pense que je vais me mettre une race monstrueuse... A dimanche ^__^

J'ai fait une charlotte aux fraises sur la recette de belle-môman. Eh ben ça déchire son macareux. La race sa mère. J'ai le bidon qui va exploser. Mais bon, il reste encore la moitié du fromage blanc. COMME C'EST DOMMAGE. Je vais être OBLIGEE d'en faire une AUTRE. Mais à la poire ce coup-ci ^__^

J'avais commencé à regarder la première partie il y a vraiment longtemps, et j'ai enfin fini la série complète. Et je dois avouer que c'est l'une des meilleures séries que j'aie vu (bon, en même temps, je n'en ai pas vu tant que ça, mais ça me laisse le même sentiment qu'après Noir ou Read or Die, qui sont vraiment des séries de qualité).
Dans un futur proche, Sena Robin, une jeune fille de quinze ans élevée en Italie et "craft user" (elle est douée du pouvoir de pyrokinésie), est envoyée au Japon pour remplacer un membre décédé du STN-J, branche japonaise de l'organisation Salomon. Cette organisation a pour tâche de chasser les Witchs malfaisants (criminels etc..., possédant des pouvoirs "magiques". A ne pas confondre avec des sorciers, la différence est très importante dans le manga). La branche du Japon, cependant, grâce à une mystérieuse substance (l'Orbe), ne tue pas les Witch qu'elle chasse et les confie à la Factory (dont on ne sait pas grand chose au début). Les premiers épisodes nous plongent dans cet univers très sombre, mêlant gothique, SF et sorcellerie, à travers les chasses du STN-J, nous montrant leurs différentes proies, qui parfois ne donnent pas forcément l'impression d'être animées de mauvaises intentions. On découvre ainsi le fonctionnement du service, les principaux personnages qui entourent Robin. Puis, vers le milieu de la série, tout bascule, et l'intrigue se centre plus autour des différents personnages. Et heureusement, sinon, je pense qu'on se serait un peu lassé des chasses. L'histoire en devient encore plus prenante.
Le chara design est très soigné, très réaliste, et un soin important est apporté aux détails, ce qui permet à cette série d'être un réel régal pour les pupilles. Le visuel est de plus secondé par une bande son de très bonne qualité, qui plonge véritablement dans l'ambiance sombre du manga.
Comme dans beaucoup de séries japonaises, le rythme de narration est relativement lent, bien qu'il y ait de l'action à chaque épisode. Ce n'est pas pour autant que l'on s'ennuie tant les épisodes sont bien ficelés.

Une très bonne critique et description, sans spoilers.

Le site officiel, pour ceux qui lisent le japonais.

Bref, je ne saurais que trop conseiller cette série, dont malheureusement le prix est prohibitif en France, mais que je finirai bien par me payer un jour, au vu de sa qualité.

L'hôpital, c'est vraiment bien que dans les séries. Genre Grey's anatomy, j'ai adoré. Les persos, tout. Ou Scrubs. C'est fort aussi Scrubs. Complètement déjanté même. Ou encore Dr House. En ce moment, on regarde ça, et je dois dire que je suis bien accro aussi. Il est insupportable mais attachant.

Voui, mais tout ça, c'est bien beau, mais c'est de la fiction. Quand on va dans un hôpital dans la vraie vie, c'est soit qu'on ne va pas bien, soit qu'on va voir une personne chère qui ne va pas bien non plus.
Dimanche matin, on a été visiter un membre de la famille hospitalisé la veille. Sauf qu'en dehors des heures de visite, personne ne vous indique où est le patient. On a bravement ratissé tous les services où on aurait pu trouver cette personne en demandant aux infirmières. D'une, on ne l'a pas trouvée, on a dû revenir plus tard, et de deux, je ne renouvellerai pas l'expérience. Se balader dans les couloirs en cherchant une personne, en passant à côté de chambres pleines de semi-mourants, qui demandent à l'aide, qui râlent, le tout sans une ombre dans les couloirs et avec l'odeur de médicament qui flotte. L'horreur. J'étais toute retournée en sortant de là.
On a trouvé la personne l'après-midi, qui finalement allait mieux, mais ça laisse une sale impression. Définitivement, je ne pourrais pas bosser dans la médecine.
Et puis je ne sais pas si c'est lié, mais depuis dimanche, je suis malade. Je ne mange presque rien, mal au bide. Mais je suis très certainement en voie de guérison, ce matin j'ai pu manger ma tartine de nutella. Il y a du progrès. A quand un vrai repas ?
M'enfin au moins comme ça, je ne mange pas de cochonneries. *groumpf*

J'adore la première classe dans les nouvelles lignes LGV Est. Les fauteuils s'inclinent électriquement. On peut donc faire une course de sièges avec son voisin pour savoir qui se couche le plus vite. Et faire une bataille de lumière avec les ptites lampes de "chevet" sensibles au toucher. Trop cool.

Et sinon, mention spéciale au Black avec le costume léopard, la perruque frisée violette et les poupées accrochées en bandoulière à une ceinture à clous rouge qui a passé 8 stations sur la ligne 7 à chanter sur une boite à rythmes immonde "viens danser le twist au Pakistan". Franchement, pour avoir réussi à tirer un sourire aux parisiens, il méritait vraiment sa pièce. Quand on est descendus de la rame, il en avait fini avec le Pakistan, et entamait le Sénégal. Un grand homme.

On va tous mourir !

Avant hier, je suis enfin allée dans notre toute nouvelle école. Ca fait bizarre de mettre les pieds dans ce bâtiment qu'on devait investir à la rentrée de septembre dernier et qu'on ne pensait finalement jamais intégrer cette année. Or donc, cette belle école flambant neuve, conçue par Frédéric Borel, se trouve sur les quais de Seine, non loin de Bercy. Je sors de mon métro et longe le fleuve jusqu'à l'école. Et là, contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre, l'entrée n'est pas côté Seine. J'ai bien cherché pourtant. En fait, il faut faire tout le tour et entrer par l'arrière. Logique. Là, une nouvelle épreuve vous attend. Vous avez vu Indianna Jones ? Ben pareil. Avec les lames qui se balancent dans les couloirs. Les arroseurs automatiques. Quand ils sont trop près de la grille d'entrée et qu'ils se tournent de ce côté, ça donne un geyser monstrueux qui inonde toute la route jusqu'au trottoir d'en face, incluant la petite porte d'entrée. Il faut donc calculer la fréquence de passage des deux arroseurs automatiques traîtres et se faufiler. Ouf. On entre alors dans une poubelle géante. Des détritus sont étalés partout, et le chantier de la parcelle voisine augmente encore l'impression de bordel. On passe ensuite par la case vigile pour montrer sa carte (oui, ils ont embauché plein de vigiles et installé des tonnes de caméras. Genre on est pas fliqués). On entre enfin dans l'antre de la bête par un tunnel ovale digne de Star Trek pour arriver dans un grand hall entouré de coursives. C'est très chouette, mais le problème, c'est que j'ai cours au deuxième étage et que je ne trouve pas d'escalier. Ah si tiens, en voilà un dans l'ancienne cheminée en brique...
Seulement, ça me parait louche, il n'y a pas d'indications, alors qu'il y a des plans photocopiés et griffonnés placardés partout puisque tout le monde est perdu. J'apprendrai plus tard que cet escalier ne monte effectivement que deux étages, pour accéder à la médiathèque. Je finis tout de même par trouver un escalier et, passées quelques autres péripéties (personne à l'administration ne sachant où ont cours les master 2, on est vraiment les mal aimés ^__^) je trouve également ma salle. Ouf.
Pour conclure, je n'ai pas encore visité toute l'école, mais elle m'a l'air vraiment belle. Je suis contente de pouvoir en profiter au moins deux mois. Ca nous change de nos préfabriqués qui fuient dans la cour des beaux-arts (vous savez, comme les ptites baraques de chantier...). Mais je suis persuadée que c'était une connerie de déménager ainsi toute l'école alors que les finitions ne sont pas même achevées. On aurait pu attendre les grandes vacances au point où on en était, et faire un déménagement calme et organisé pour la rentrée prochaine.

Me voilà de retour de la ville éternelle, qui porte vraiment bien son nom. Je n'ai jamais vu autant de monuments dans une ville. Il y en a à tous les coins de rue. On en prend plein les yeux. Heureusement que nous y passions une longue semaine, nous avons pu en profiter au maximum. Nous avons marché, beaucoup, pris des photos, beaucoup encore, et fait quelques croquis. J'ai adoré ce voyage, entre antiquité et modernité, j'espère bien y retourner un jour ! En attendant, les images parlant mieux que les mots, voilà les quelques croquis pris sur place. Et puis c'est pas tout ça, mais j'ai un rendu demain, et j'ai rien ou presque, je suis grave charrette, donc je m'attèle au boulot !!