::Un petit coin de banquise::

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mardi, 23 juillet 2013

WTF

Il semblerait que la mode soit aux couleurs fluos.

mercredi, 10 juillet 2013

Still alive [again, comme c'est étrange]

Non, mais en vrai, je suis toujours en vie. Et je fais des trucs. Enfin un peu. Et j'ai plein d'idées d'anecdotes à poster. Mais je ne prends pas le temps de le faire, c'est mal. On va essayer d'alimenter un peu ce blog à nouveau moribond.

Allez hop, "une cuillère pour papa, une cuillère pour mamaaaan..."

Sinon, en attendant, vous pouvez aller jeter un oeil sur le blog de "Klaire fait grr", où elle décrypte l'actualité et le quotidien avec des infographies bien fendardes (l'explication de l'affaire Tapie par exemple est plutôt bien fichue...).

samedi, 27 avril 2013

Smurf killer

- Il joue avec quoi, ton fils, là ?

- Un fluo bleu.

- ... OK.

- ...

- Et donc s'il finit la tronche bleue en mode "j'ai bouffé des schtroumpfs", c'est qu'il aura trouvé comment ouvrir le capuchon.

mercredi, 17 avril 2013

Arme bactériologique

Sans rire. La poubelle de couches mortes devrait être interdite par la convention de Genève.

vendredi, 29 mars 2013

Allez, allez, jamais deux sans trois ?

Cela fait deux nuits que le Mogwaï dort de 20h à 6h30 du matin sans aucun réveil intermédiaire. Les premières depuis 9 mois. Ce soir sera-t-elle la 3e ? On y croit, on y croit !

(et non, je n'ai même pas eu peur en me levant le matin : je suis tellement épuisée et j'attends ça avec tant d'impatience qu'en me réveillant, j'avais l'impression de n'avoir dormi que 3/4h, comme d'habitude ^^)

Bon, maintenant, l'objectif c'est que ça tienne pour les 18 prochaines années. C'est que j'ai du sommeil à rattraper moi !

dimanche, 24 mars 2013

[Tuto] Loup garouuuu !

Je vous avais promis des news dans mon dernier billet... Les voilà ! Il me fallait attendre que ce costume apparaisse en jeu pour garder la surprise avant de vous le présenter. Puisque notre petit loup a joué sa scène hier soir, nous pouvons donc faire les présentations ! Nous sommes partis de ce tutoriel pour attaquer notre costume :



Mais une fois la structure faite, nous sommes passés en roue libre. Voici donc les différentes étapes.

Tout d'abord, le matériel :

  • du stérodur épais
  • du fil de fer rigide
  • un pistolet à colle
  • de la fausse fourrure (des chutes ça le fait bien)
  • de la pâte fimo (3 à 4 petits pains carrés, la couleur importe peu si on les peint, sinon prévoir noir/blanc/beige/rouge ou rose)
  • de la peinture (+ pinceaux, protections de plan de travail, palette)
  • des élastiques "de bureau"
  • de l'élastique large au mètre
  • de la bande plâtre (1 bande de 2m*10cm pour nous, c'était tout juste)
  • des ciseaux
  • un cutter avec de bonnes lames
  • de la super glue universelle
  • une paire de vieux gants noirs
  • du papier aluminium
  • une tenaille
  • de la vaseline ou du film étirable transparent
  • un marqueur
  • une craie
  • agrafeuse
  • un four
  • rouleau à pâtisserie
  • planche à découper
  • fil + aiguille
  • une grosse pression ou un scratch
  • une tondeuse à cheveux (facultatif)


La première étape (pas de photo publiable^^) consiste, comme dans la vidéo, à réaliser un masque en plâtre du futur porteur du costume. Nous avons donc plâtré la tronche de Dou pour obtenir un masque en deux parties : l'avant de la tête jusqu'au nez pour la partie supérieure puis la mâchoire inférieure.

Note : il est essentiel de se protéger sous le plâtre. Dans la vidéo ils proposaient de la vaseline (ou un truc approchant), nous on a simplement pris ce qu'on avait sous la main, à savoir du film transparent (pour la cuisine). On entoure donc la zone à plâtrer (ici d'abord tout le haut de la tête, puis idem pour le bas). Ne pas hésiter à renforcer les zones qui vont recevoir des tensions (les côtés essentiellement).

Le plâtre sèche assez vite, donc on peut démouler rapidement pour libérer le cobaye enroulé dans du film transparent, mais il faut laisser sécher encore un peu.


Pendant ce temps, on prépare la structure en fil de fer métallique : une boucle se terminant pas des anneaux pour la mâchoire supérieure, une boucle se finissant par des crochets pour la mâchoire inférieure, et un arceau pour les oreilles. Le fil électrique se manipule très bien à la main, et on coupe l'excédent à la tenaille pour ajuster tout ça à la forme du masque plâtre.


Pour pouvoir commencer à manipuler plus facilement le masque, on a réalisé le support élastique pour le tenir sur la tête : avec l'élastique large de couture, on fait un anneau autour de la tête du porteur, qu'on fixe avec des agrafes (bon en vrai on devrait le coudre, mais pour un gain de temps, les agrafes c'est top. Bon, pensez bien à mettre le côté "piquant" à l'extérieur, on ne sait jamais. Ensuite on agrafe une bande à ce cercle pour reprendre le dessus de la tête (comme dans la vidéo), et on colle tout ça à l'intérieur de la partie supérieure du masque au pistolet à colle (une mise en place "à blanc" avec marquage des repères de collage au marqueur aide bien pour avoir un ajustement nickel).


Ensuite, on attaque le stérodur pour sculpter les deux mâchoires et les deux oreilles au cutter (pas besoin d'être trop minutieux, tout sera recouvert après, ça sert juste de support : l'essentiel est que les volumes pleins/vides soient corrects, mais rien à faire si votre taille des creux au cutter est complètement "crantée").

Pour cette étape, on a tout fait au feeling, en prenant les cotes directement sur la structure de fil de fer et en faisant des allers et retours entre le cutter et le masque.





Astuce : pour que le stérodur se cale bien sur le fil de fer, on a fait une petite rainure à environ 5mm du bord pour y encastrer le fil et renforcer la solidité de tout ça.

Les élastiques de bureau (bon moi je n'en avais pas, j'ai pris des élastiques à cheveux) permettent de tenir tout ça en place pour avoir un aperçu du rendu.


Une fois qu'on est satisfait de la volumétrie générale, on rebranche le pistolet à colle et c'est parti pour le montage. Comme on fait tout à l'arrache, on a ajusté le positionnement des différents éléments directement sur le masque, en prenant une nouvelle fois des repères au marqueur. On colle donc le fil de fer au stérodur (attention, c'est chaud pour les doigts, mais aussi pour le stérodur, aussi faut-il y aller par petites touches sinon ça fond), puis les ensembles "mâchoires" et "oreilles"sur le "casque de plâtre. Allez-y franco sur la colle, faut que ça tienne bien, et tout sera caché. Evitez juste les parties "mobiles" avec les anneaux et crochets en latéral, si vous voulez pouvoir fair bouger la mâchoire inférieure de votre loup quand vous parlez.





Bon, ça commence à ressembler à quelque chose, de loin.


L'étape suivante, c'est la pâte fimo : comme le stérodur, c'est génial pour donner du volume, mais c'est merdique pour y faire des finitions, on va "sculpter" toutes les parties apparentes sans poil en pâte fimo (ça se trouve en foire fouille, magasins de loisirs créatifs etc...). On ramollit la pâte en la chauffant entre ses mains puis on l'abaisse au rouleau à pâtisserie pour obtenir une surface plane d'environ 1 ou 2 mm d'épaisseur (pas moins sinon ça casse à la cuisson). Ensuite, on modèle ça pour prendre la forme de l'intérieur des oreilles, et de l'intérieur de la bouche (qu'importe la couleur, on va le peindre ensuite). On déborde bien sur les bords du stérodur en anticipant l'endroit où on fera plus tard la jonction avec la fourrure.

Le prob de la pâte fimo, c'est que tant que ce n'est pas cuit, ça reste mou. Et donc pour réussir à la cuire avec la bonne forme, j'étais un peu embêtée... Ca ne "tenait pas" en forme d'oreille si je le sortais du stérodur... Du coup, j'ai pris du papier alu et ai modelé un "support" le plus approchant possible de la géométrie du stérodur (intérieure s'entend, je veux juste que ma pâte fimo ait une forme approchant le final).




Une fois que c'est prêt, hop, au four (préchauffé) à 110°C pendant 30mn.


Pendant que ça cuit, on sculpte le reste : la truffe (on peut s'aider d'un cure dent pour les détails), la langue, mais aussi les dents. Pour les dents, on a pris de la pâte fimo blanche et fabriqué de la rose pour les gencives en mélangeant de la blanche et de la rouge, dans le but de ne pas avoir à peindre cet élément par la suite : c'est minutieux si on ne veut pas baver, alors on va s'économiser cette peine (oui car évidemment on était un peu court pour la réalisation du costume, sinon c'est pas drôle). Donc les bonnes couleurs pour les dents + gencives, le reste on a peint.







Astuce : pour les parties qu doivent s'encastrer dans le stérodur, je vous conseille de les coller (toujours au pistolet à colle) disrectement sur le masque car tant que la pâte fimo est encore chaude, elle garde une légère souplesse, qui permet d'ajuster en "forçant" à la colle la mise en place dans le stérodur (parce que fatalement, nos petits moules-supports en papier alu, ils n'ont pas exactement la même volumétrie que le masque final). Il est toujours temps de peindre après.


Une fois tout ça monté, ça commence à être un peu plus effrayant :



(oui, bon OK, avec mon gabarit de crevette, on repassera pour le côté effrayant).


Avant d'attaquer la suite, on a ajusté la "tension" du masque en rajoutant des élastiques de couture pour relier la mâchoire inférieure à la supérieure (collage au pistolet à colle), ce qui permet d'avoir plus de répondant au mouvement.


Vient ensuite le moment de poser la fourrure. Là on ne savait pas trop par où commencer, mais on a improvisé, comme d'hab. Du coup on a commencé par les oreilles (découpe "sur le vif" en prenant ses marques direct sur le masque, collage au pistolet à colle par petites bandes puis découpe de l'excédent au cutter, délicatement). Puis on a pris une chute de fourrure un peu large (attention au sens du poil) qu'on a mis en place pour couvrir le haut du masque (du départ du museau jusqu'à l'arrière de la tête, grosso modo). Pour l'ajuster proprement, on a dessiné à la craie sur l'envers du tissu la forme des oreilles qu'on a percées afin de mettre la fourrure à plat sur le crâne. Ensuite "pistolet à colle mon ami", en partant de l'axe de la tête (un trait de colle entre les deux yeux, du museau au front) puis en descendant le long des joues. On découpe ce qui pend aux ciseaux, et on ajuste les "joues" en tirant le tissu vers l'arrière en faisant un pli le plus esthétique possible. C'est très empirique, je vous l'accorde volontiers. On fixe les plis du tissu à l'agrafeuse (oui, toujours parce qu'on est des feignants, il serait mieux de mettre un point de couture pour la solidité).


On réitère l'opération "découpe sur le vif"/collage pour les deux mâchoires (nous on a fait le raccord sous le museau pour la supérieure, afin de virer l'excédent de tissu à un endroit qui ne se verrait pas).

Note : Attention à toutes ces étapes, le pistolet à colle, c'est vraiment chaud, et on s'en met plus d'une fois sur le doigts. Lorsque vous collez sur le stérodur, préférez mettre la colle sur le tissu plutôt que le stérodur : le temps d'appliquer la fourrure sur le support, elle aura très légèrement refroidi, ce qui fait moins fondre votre stérodur.


On avait oublié de coller la langue et on profite de notre pistolet à colle chaud pour le faire.





On arrive enfin aux finitions : on coud la pression à l'arrière sur les pans de tissu qui flottent pour refermer ça proprement tout en permettant au porteur du costume de s'équiper facilement, et on dégaine la tondeuse à cheveux : on tond les mâchoires pour obtenir un poil un peu plus ras et, surtout, le contour des yeux et l'intérieur du masque, pour que notre garou voie correctement et soit un peu plus confortable.


Pour compléter le costume, on a bricolé vite fait des pattes. Maintenant que vous êtes rodés, c'est de la rigolade, alors je la fais rapide : on prend ses vieux gants noirs. On colle sur le dessus une bande de fausse fourrure dans laquelle on a découpé les 4 doigts (cette fois j'ai opté pour la super glue plutôt que le pistolet à colle, j'avais peur que celui-ci ne rigidifie trop l'ensemble) et on ajoute une bande sur le dessus du pouce.

On prend de la pâte fimo beige ou blanche (il ne nous restait que du beige) et on sculpte dix griffounettes (pas trop acérées tant pour la sécurité que pour éviter la casse à la cuisson... de toutes façons, ce n'est pas évident d'avoir des angles vifs avec la pâte fimo) en prévoyant une sorte de "bourrelet" à l'extrémité des doigts. Hop, au four, 110°C/30mn.




On perce très légèrement le bout des doigts (du gant) au cutter (genre 4/5mm de large) puis on passe les griffes en fimo par l'intérieur des du gant. On force pour sortir les griffes, et le "bourrelet" se charge de les bloquer en fond de doigt. Pas besoin de colle, ça tient tout seul.


Et hop, voilà, en deux temps trois mouvements, de belles papattes de loup garou.




Portez le tout avec des fringues déchirées ou une bonne veste militaire et un jean usé, ça fait son petit effet ^^




Coût total du costume : à vue de nez moins de 15 euros (on a pas mal de chutes et matos à la maison) - 7 euros de pâte fimo, 4euros50 de bande plâtre, le reste c'est tout de la récup.


Temps total : Une soirée à 2 (pour tous les ajustements "sur la bête", et la manipulation du masque pour le collage, 4 mains ne sont pas de trop) et une soirée seule pour les finitions et les pattes.


Au final, on s'est bien amusés, on a appris plein de techniques, pour un coût très correct et un temps passé tout aussi raisonnable. Faisez des GNs, ça vous donne l'occasion d'apprendre plein de choses !

lundi, 18 mars 2013

Vrac et "The Clockwork girl"

Pas mal de projets en cours, mais pour lesquels je ne peux pour le moment rien dire ^_^' D'où le silence ici, mais ce n'est pas pour autant que je chôme ! Je devrais pouvoir poster quelques aperçus la semaine prochaine.

J'ai une copine qui tient un blog où elle raconte tous ses essais de fabrication, couture et autres tentatives de bricolage : ça s'appelle "Sakiko Jones n'a peur de rien... grossière erreur"... C'est très sympa, et je suis un peu dans le même état d'esprit en ce moment : je teste plein de choses, je regarde à droite et à gauche des techniques que je n'ai encore jamais utilisées mais qui me tentent bien... On verra ce qui arrivera à terme. Pour le moment, j'ai reçu mes outils pour le cuir, j'ai fait un test de moulage plutôt concluant, mais un ami cordonnier que je suis allée consulter m'a redirigée vers un autre type de cuir. Il faut donc que je reprenne le projet proprement, mais ça avance, doucement mais sûrement. Pour le moment, pas de photos car ce n'est pas très parlant, mais dès que j'aurai un peu avancé, j'en mettrai.

En attendant, j'ai découvert par hasard ce filme qui devrait sortir prochainement : "The Clocwork Girl", un film d'animation steampunk adapté d'un comics. Ca a l'air super beau et j'aime beaucoup l'ambiance donnée sur le site. Après, ça ne fait certes pas un bon scénario, mais bon, à suivre !

dimanche, 3 mars 2013

Sens de l'à-propos

Non mais quand même, Canal + qui lance sa campagne de pub pour la saison 2 de Borgia en pleine période de démission papale, je trouve ça parfait.

mardi, 26 février 2013

[WIP] Gantelet cuir - 2

Rha mais quelle galère pour trouver des attaches parisiennes... Moi qui voyais ça comme du petit matériel de bureau basique... Par précaution, une fois que j'en ai trouvé, j'en ai pris 3 boîtes, pour être tranquille.

Du coup, j'ai pu terminer le patronage carton, en ajoutant une pièce de confort sur l'avant bras, les lanières (enfin leur positionnement), deux "plaques" décoratives qui ont pour vocation d'être amovibles, et j'ai ajouté des emplacements qui seront destinés à être remplacés par des œillets, qui permettront une bonne adaptabilité du gantelet au fil des univers (possibilité de fixer de nouvelles plaques dans ces emplacements, ou d'y attacher des trucs - cordelettes, plumes, os ou autre au besoin...).




A venir : le test du cuir acheté pour voir s'il s'agit bien de cuir végétal (et donc moulable et durcissable, condition nécessaire pour réaliser ce gantelet). Si c'est concluant, je démonte la version carton pour faire office de patron !

En attendant :
Quelques liens utiles ou pour baver (autrement dit, ceux qui m'ont donné envie, entre autres) :
- La Bible du Cuir sur Trollcalibur (Partie 1 et partie 2) : j'ai l'impression que c'est un incontournable pour commencer
- Le Chant des Louves (site et FB) : deux amies qui se sont lancées et font des corsets, armures et autres pièces de cuir complètement dingues...
- Les ateliers du Saule (site et FB): bon, là c'est du haut de gamme hein, mais vache, ce que ses armures sont claaaasses...
- Les cuirs de Belfeuil : des grimoires, des sacoches, des masques... prolifique, le monsieur a une technique assez impressionnante.
- le gantelet qui a inspiré le lancement de ce projet (rendons à César ce qui appartient à César)
- Cuir création : un forum très fourni sur le travail du cuir avec plein d'infos pour les débutants
- Stecksstore : boutique avec plein de matos, qualité validée par les Louves ^^
[...]
N'hésitez pas si vous avez de bonnes adresses à partager !

vendredi, 22 février 2013

[WIP] Gantelet cuir

Cela fait un moment que j'hésite à me jeter à l'eau pour tenter de bidouiller du cuir. Je trouve ce matériau fantastique, mais je n'ai jamais osé me lancer, de peur de "mal faire". Au final, j'ai acheté des coupons de cuir aux puces pour me forcer à me jeter à l'eau. Et donc voilà un premier projet sur les rails ! Reste à espérer que j'ai bien acheté du cuir à tannage végétal (et pas au chrome) sans quoi je vais avoir du mal à le mouler ou le faire durcir... Mais bon, sur le coup je ne connaissais pas la différence... Il sera toujours temps d'en acheter un autre morceau qui convienne ^^

En attendant, j'ai commencé le projet en essayant, pour une fois, de ne pas brûler les étapes pour faire ça proprement. Donc, première étape, le concept. Histoire de commencer facile (ahah) j'avais envie d'un gantelet de cuir. Articulé et tout, parce que c'est trop classe. On avait déjà fait des tests avec du lino et des rivets, ce n'était pas si difficile alors hop, c'est parti. En option, je me donne la possibilité de mettre des "plaques" ou éléments amovibles sur le gantelet pour pouvoir l'utiliser dans différents types de GN (médiéval pur, fantasy, steampunk etc...) en personnalisant ces pièces au coup par coup, mais en gardant une base unique pour ne pas refaire 15 gantelets différents.

Deuxième étape, le patronage, histoire d'éviter de gâcher trop de cuir. J'en suis là pour le moment. Avec du carton fin (boites de mouchoirs, boites alimentaires type farine, purée, desserts etc...), je découpe les pièces une à une en les posant directement sur mon avant bras et ma main, ce qui permet de les ajuster au poil, et de faire des corrections si en avançant on se rend compte que la pièce est trop courte ou trop longue à certains endroits : facile de redécouper ou de refaire une pièce similaire corrigée en utilisant la première comme patron. Au moins, ça ne coûte pas cher, et ça débuggue l'ouvrage. Avec une bonne boite d'attaches parisiennes, on relie les pièces au fur et à mesure, ça permet de simuler les futurs rivets, et de vérifier que les articulations fonctionnent correctement.

Voilà où j'en suis pour le moment :

L'étape de patronage n'est pas encore terminée car je veux compléter encore toute la "déco" de plaques supplémentaires sur le dessus, mais en tous cas, la structure de base, fonctionnelle, est là. La suite quand j'aurai avancé (et surtout racheté des attaches parisiennes, là je suis en panne technique) !

dimanche, 17 février 2013

Coup de vieux

Ca nous a pris par surprise, comme ça, bim :

"Et sinon, tu penseras à acheter des tisanes ?"

Ouais. Les premiers pisse-mémé qu'on achète nous, sciemment. Je crois que le manque de sommeil chronique a raison de la vaillance de notre jeunesse.

vendredi, 8 février 2013

Sayaka Ouhito

Les réseaux sociaux sont chronophages, souvent le lieu de stupidités en tous genre, mais ils permettent aussi de partager de belles choses, et c'est par le biais d'une amie que j'ai découvert Sayaka Ouhito.


L'univers de cette illustratrice est magique. Des couleurs douces, de la joie de vivre simple, des décors oniriques... Ca sent un peu le Miyasaki, mais avec une vraie touche personnelle je trouve. A découvrir sur cette galerie, son site internet (pas très pratique si on ne sait pas déchiffrer les idéogrammes) ou son blog (en navigant, on trouve quelques chouettes images).

vendredi, 1 février 2013

Matraquage débilitant

En ce moment, le premier canal de votre boîte à images, cette "chaîne" abrutissante au possible, sort l'artillerie lourde en terme de pub. Et là, on sent qu'ils ont les moyens : depuis deux ou trois jours, partout, je vois fleurir de magnifiques 4x3 avec cette affiche (non, je n'afficherai pas cette bouse en direct sur mon blog). Mais quand je dis "partout", je ne plaisante pas. Quasiment un tiers des panneaux publicitaires de Nancy (ou en tous cas sur mon trajet domicile-travail) a été envahi par cette pub. Même sur les modèles "déroulants", horreur, quand on pense en être libéré, l'affiche suivante, rebelote. Et pour être sûr qu'on ingurgite bien le message, quand il y a deux ou trois panneaux côte à côte, on les squatte tous (et on a un bonus s'ils sont déroulants et qu'on a au moins deux images sur les trois disponibles).

Déjà que de base je trouve la pub sur ces magnifiques panneaux envahissante et laide à pleurer, là, je ressens ça comme une espèce d'agression, d'invasion de mon espace vital. C'est très dérangeant. D'autant que l'image en elle-même me rappelle énormément des films de SF dominés par des régimes dictatoriaux, qui dirigent les masses dociles et abruties par le flot de niaiseries qu'on leur fait ingurgiter au quotidien (le dernier exemple que j'aurais en tête serait Hunger Games -pas transcendant, mais l'ambiance colle - mais j'ai plein d'autres films sur le bout de la langue sans parvenir à remettre un nom dessus) : ce schéma de couleur noir et rouge, avec l'éclairage type "feu", les sièges au design futuriste... 

Quant au contenu... la pub cible une énième émission de télécrochet - qu'est-ce qu'on ne va pas inventer pour satisfaire les téléspectateurs avides de nouvelles idoles d'un jour à vénérer - avec un jury composé de stars qu'on ressort du placard pour l'occasion... Ca colle plutôt bien finalement au sentiment que me laissait la charte graphique précédemment analysée : donner du "divertissement" aux "masses" placides.

"Du pain et des jeux" disaient les romains. On y est toujours finalement. Simplement, les jeux ont changé de forme, de média. Et de voir un tel matraquage publicitaire pour ce genre d'émission, sincèrement, ça m'a mise mal à l'aise. Je me suis demandée où on allait. Suis-je la seule à trouver écœurant ce forcing visuel qui, à force de nous bourrer le crâne, aimerait nous faire croire qu'en fait, on a "envie" de regarder cette émission navrante, que c'est "bien", qu'on "aime ça" ? Est-ce qu'en réalité mes potes et moi on ne serait pas des exceptions parmi les masses bêlantes qui regardent la Star Ac', Les Chtis à Mykonos/Miami/Ouarzazate/Jementamponnelecoquillard ? Si ce genre d'émission est vraiment ce qu'attend la majorité de la population, moi, ça me fait peur. Et qu'on envahisse mon quotidien avec un quasi monopole publicitaire, ça fleure bon la dictature médiatique. Sérieux, c'est hallucinant.

Désolée si le propos est un peu décousu, j'ai eu un peu de mal à mettre des mots sur le malaise qu'a engendré pour moi cette campagne de pub. Je serais intéressée de connaître vos avis ou ressentis sur la question.

mercredi, 30 janvier 2013

"Un enfant malade à la maison, c'est une pendule qui s'arrête...

... On ne sait plus quelle heure il est, ni quel jour de la semaine démarre ou se termine."

Je reprends les mots de Sway sur ce post, que j'avais trouvé très beau. 

Mogwaï est malade, c'est déprimant de ne pas savoir comment le soulager...

lundi, 28 janvier 2013

Words create worlds

Quelques incroyables images trouvées ici, réalisées pour la librairie Anagram (à Prague) par Kaspen. Ca tue.

jeudi, 24 janvier 2013

Gare aux doigts

Elle est là, tapie dans l'ombre... On ne la voit pas, on ne sait pas qu'elle s'est embusquée... Mais elle attend son heure. Au moindre signe de faiblesse, dès qu'on baissera la garde, elle fondra sur nous pour nous défoncer notre ptite mouille.

La première dent du Mogwaï est arrivée.

Fini de rire. On ne met plus les doigts dans la bouche en lieu et place de Tototte. On ne se laisse plus sauvagement mordiller le menton. On ne laisse plus son nez à portée de machouillage-bisouillage (oui, c'est un truc étrange, mais ça l'éclate).

Bien trop dangereux les amis, bien trop dangereux.

[Making of] Teaser GN Trône de fer

Dans le billet précédent, je vous montrais le teaser réalisé pour l'association Au Chaudron Penché...

Et puis je me suis dit que ça pouvait être intéressant d'expliquer le processus ayant permis sa réalisation, car moi-même, je ne savais pas vraiment par quel bout commencer au départ.

Tout a commencé par une demande de coup de main, si ça me bottait, pour réaliser un teaser vidéo pour le prochain GN de l'asso. Évidemment, challenge, j'ai accepté immédiatement. Le cahier des charges était simple : mettre en lumière sur une carte plusieurs lieux de batailles et amener vers les Eyriés, puis mettre un aperçu du lieu réel du jeu, avec enfin quelques infos pratiques, le tout pour faire monter l'ambiance et donner envie aux joueurs de s'inscrire en ayant goûté au contexte. Ah, et, tant que faire se peut, des sources dont nous disposons des droits (souvent dans le milieu de la vidéo amateur ou, plus généralement du GN, on utilise un peu ce qu'on trouve sur le net, mais bien évidemment, sans aucun but lucratif !).

Du coup, on a fait mûrir un peu tout ça avec la team conception. Depuis le début, je me disais qu'une carte, ce serait sympa, mais un peu simpliste. J'avais envie d'essayer plus grand. Et puis aussi de faire un clin d'oeil aux fans de la série en reprenant l'idée de la carte 3D survolée par une caméra utilisée dans le superbe générique de HBO... On en est rapidement venus à définir un storyboard (qui a un peu évolué au fur et à mesure des avancées du teaser, d'autant que du côté des orgas, ils travaillaient aussi en parallèle sur leur jeu et que des modifications ont du être apportées en conséquence en cours de route).

Le principe étant posé, il m'a fallu me frotter aux contraintes techniques. Parce que c'est bien beau de vouloir faire comme les grands, mais après, petit scarabée, il faut se donner les moyens d'y ressembler au moins un peu. Le plus simple pour moi était d'utiliser des outils que je connaissais. Merci l'école d'archi d'avoir proposé un cursus si varié, ça m'a permis d'avoir les bases dans une paire de logiciels qui m'ont bien aidée. J'ai beaucoup regardé la vidéo présentant tous les châteaux du générique mise en ligne par la team ayant réalisé la 3D pour voir un peu comment ils avaient fait tout ça, et pour en dégager une méthode de travail.

Il fallait donc dans un premier temps modéliser la carte de Westeros. J'ai trouvé cette carte très détaillée et surtout en bonne qualité et propre à utiliser comme base. Hop, en fond de plan, et on passe dans archicad pour faire un tracé vectoriel de la carte (il suffit de repasser par dessus le fond de carte, en redessinant les côtes, rivières, reliefs...). Sans doute de nombreux autres logiciels sont-ils utilisables pour cette étape, à commencer par Illustrator, mais j'ai préféré utiliser mon outil de travail de tous les jours, sur lequel je suis bien plus à l'aise. Cette étape est facile bien qu'un peu fastidieuse, je dois bien l'admettre.

J'ai simplifié certains endroits de la carte, complexifié d'autres en ajoutant des courbes de niveaux (en ayant en tête que ces éléments serviront à "extruder" les reliefs plus tard) et posé des couleurs simples pour me repérer (beige le niveau juste au dessus de la mer, orange le niveau supérieur, puis marron clair etc...).

Une fois cette étape terminée, un export en dwg et on change de logiciel ! Évidemment, il est possible de tout faire sur archicad, ou tout sur un modeler digne de ce nom (3DSmax et compagnie), mais, ne maitrisant pas suffisamment ces logiciels, je suis une fois de plus allée au plus simple : utiliser des plate-formes que je maîtrise correctement pour ne pas avoir à tâtonner constamment. 

Pour le coup, passage donc sur Sketchup pour passer cette carte vectorielle 2D en 3D. C'est là qu'on est content d'avoir bien anticipé ses courbes de niveau car au final, je n'ai dû en rajouter que quelques unes pour ajuster les reliefs. Le principe est simple : on prend les surfaces une à une puis on les "tire" pour les extruder de la bonne altimétrie par rapport à leurs voisines. Encore une fois c'est un peu fastidieux, mais le paysage prend forme, et ça, c'est gratifiant.

Ensuite, c'est l'heure d'ajouter les détails : les arbres, les villes, la mer, les noms... Les arbres sont schématisés comme dans le générique original avec un cylindre surmonté d'un cône (sapin basique quoi), et dupliqués des tas de fois (presque 3000 arbres sur le modèle ^^). J'ai choisi de symboliser les villes par un château (modèle pioché dans la bibliothèque sketchup libre de droits ici - non, je n'avais pas le temps de modéliser un château complet moi-même^^), avec 3 tailles de symboles en fonction de l'importance de la ville (village/ville/ville majeure), et ai indiqué leurs noms en lettres extrudées posées sur le relief. Du coup, je suis super forte en géographie de Westeros maintenant.

Pour le château des Eyriés, qui tient une place centrale dans le teaser (vous aurez compris que c'est le lieu du GN), je me suis dit qu'il serait intéressant de mettre mieux qu'une énième fois le même symbole de château. Je voulais un château très aérien, très élancé, proche de l'idée que je m'en faisais dans les livres, mais le lieu de jeu réel étant un peu plus "trapu", la transition entre la 3D idéalisée et la vraie photo du site aurait été étrange. Du coup, j'ai coupé la poire en deux et retravaillé un château à partir d'un bon vieux modèle médiéval et d'un modèle perché sur des reliefs avec quelques tours élancées. En mixant les deux, j'ai pu reproduire un volume à mi chemin entre le réel et la description des livres. Détail, mais j'ai reproduit la porte du vrai fort flanqué d'une tour après le pont d'accès. Personne ne le remarquera, mais moi ça m'a fait plaisir ^^

Il fallait une bataille navale, alors cette fois, c'est ce modèle qui a servi (ce billet me permet de citer les sources, tant qu'à faire).

Ici aussi, j'ai appliqué des couleurs basiques. Le but n'était plus de me repérer (le relief étant extrudé, il n'y en avait plus besoin), mais c'était pour anticiper le texturage, je vais vous expliquer après. 

Bonus du making of : une vue de la partie nord qui a été également modélisée mais qui est à peine visible de loin au tout début du survol. Sisi, j'ai fait le mur et au delà ^^

Vous remarquerez par contre qu'à ce niveau, pas d'arbres dans les zones de forêt... Etant donné qu'on ne les verrait jamais à l'écran, je les ai passés à la trappe pour alléger le modèle et gagner un peu de temps.

Une fois la modélisation terminée, il faut passer à l'étape texturage et mise en mouvement. Une fois de plus, un logiciel complet comme 3DSMax serait sans nul doute bien plus performant. Mais de là à apprendre 3DS toute seule en quelques semaines, il ne faut pas rêver. Direction donc Artlantis, un logiciel de texturage et rendu qu'on utilise en archi (encore). J'avais utilisé ce logiciel pour mon diplôme et j'ai donc dérouillé mes vieilles notions pour retravailler ma modélisation.

Le principe est simple : chaque couleur appliquée aux faces dans Sketchup va être remplacée par une texture qui peut être réglée (couleur/matière/réflexion etc...) dans Artlantis. Et ces réglages s'appliquent directement à toutes les faces de la même couleur, ce qui est bien pratique (hormis les bugs d'affichage difficile à reprendre, même un à un à la main, d'où quelques zones sombres sur les tranches des courbes de niveau, je n'ai pas réussi à les corriger, malgré mes efforts). Une fois les textures posées, on fait un premier réglage des éclairages, puis vient l'heure de poser des caméras pour régler le "survol". C'est là que je me rends compte que soit je ne maîtrise pas à fond le logiciel (c'est bien possible), soit il n'est pas très adapté pour réaliser un parcours propre et précis. Sans doute y a-t-il un peu des deux, car après des heures à caler les mouvements de caméras, il reste certains passages qui ne me satisfont pas, mais bon, il faudra bien faire avec.

Il est temps de faire un premier aperçu pour visualiser le rendu. Je fais donc un premier export en qualité moyenne voire médiocre pour avoir une première impression.

Le calcul dure bien évidemment plusieurs heures, mais ça permet de régler plus finement les lumières, la vitesse de course de la caméra, certaines trajectoires... Tous ces paramètres sont recorrigés et zou, c'est parti pour l'export définitif en qualité max. Un bug plus tard (oui oui, quand on remodifie les trajectoires de caméras, on découvre certains bugs d'affichages qui ne se voyaient pas à la prévisualisation simplifiée du logiciel) et 50h de rendu perdues, je relance le calcul pour la version définitive qui prendra près de 80h. Je vous garantis qu'on pouvait chauffer le bureau avec la chaleur dégagée par l'ordi en non stop^^

Enfin la grosse séquence est prête. Il est donc temps de passer au montage à proprement parler du teaser. Avec Totoshop, je prépare les écrans de titres fixes, et zou, on met tout ça bout à bout sur la musique composée spécialement par Floyd. Deux petites séquences vidéos récupérées sur Youtube complètent les ressources visuelles, et Première permet de mettre tout ça ensemble avec des transitions toutes simples (des fondus, basiquement).

Là, ça commence vraiment à ressembler au produit fini. On rajoute quelques réglages de saturation pour harmoniser un peu les médias, et voilà arrivée l'heure fatidique de la post-production. C'est là où on rigole, car je n'ai encore jamais utilisé After Effects, mais j'ai promis de faire un effet de flammes dans le teaser (avant de m'engager, j'avais tout de même regardé plusieurs tutoriels, et ça me paraissait faisable). Même pas peur donc, je m’attèle à la post prod. Je suis pas à pas les étapes de mon super tuto de la mort, et tout marche à merveille. Je crée la flamme et son effet de toutes pièces, je la pose sur la vidéo, je colle son trajet à celui de mon petit château qui passe à l'écran image par image... Je trouve ça plutôt logique et assez intuitif et suis assez contente de trouver rapidement mes marques sur ce logiciel inconnu. Et c'est là que je me rends compte que j'avais zappé un paramètre majeur : mon super tuto de flammes se déroulait sur un plan fixe. Moi, mes flammes, je dois les coller sur un survol continu. C'est à dire que "l'image bouge", le point d'ancrage de ma flamme "bouge" à l'écran pour en sortir. Damned. Du coup, la jolie trainée de flammes attendue ne suit pas du tout le chemin que je voudrais lui faire suivre. Et j'ai beau bidouiller les réglages, impossible de trouver comment faire.

OK, plan B. Plus de trainées de flammes, on va se contenter de flammes "fixes" sur les châteaux. Là, c'est plus simple. Hormis le fait que mon ordi rame à mort pour placer les différentes sources de flammes sur les diverses villes qui apparaissent à l'écran, ça se passe relativement bien. 

Il reste que l'effet "flammes" est bien trop rapide à mon goût, mais, pour le coup, même en posant la question sur des forums spécialisés, aucune solution "miracle" n'a été soumise. Après des heures de tâtonnement, je jette l'éponge et me dis que je me contenterai de ça.

Me voilà donc avec un visuel terminé. Curieusement, le son est passé à la trappe en arrivant sur after effects (je pensais que le media "avi" garderait ses propriétés mais visiblement non, ou alors j'ai oublié de cocher une case), et je refais donc un passage par première pour remettre la bande son, et zou, dernier export ! Le fichier final fait tout de même plus de 2Go pour 2mn de vidéo ^^'

Ne reste plus qu'à l'uploader sur youtube et, enfin, le teaser est TERMINE. Au final, je dirais qu'il a fallu entre 80 et 100h de boulot pour ces deux minutes de vidéo (j'avoue ne pas avoir mis de pointeuse quand je bossais dessus les soirs), et environ 140h d'export/calcul/mise en ligne. Après, je maîtrisais mal la moitié des logiciels utilisés (ce qui fait perdre beaucoup de temps), et il reste des points dont je ne suis pas satisfaite, mais, au global, je suis très contente de cette expérience. Le rendu me satisfait même s'il est largement perfectible, mais je ferai mieux au prochain. Au moins, je me suis fixé un objectif - un peu ambitieux au départ - et je l'ai atteint, en apprenant plein de choses au passage. Une bonne expérience donc, pour faire un peu de skill up et être plus performante pour le prochain. Bon alors, on s'attaque à quoi ?

mercredi, 9 janvier 2013

Vous aimeriez "vivre" le Trône de Fer ?

Alors profitez-en pour découvrir le monde fantastique du Grandeur Nature : l'association Au Chaudron Penché organise pour l'automne un GN dans le remarquable univers de GRR Martin. Ca promet du bon ! Pour vous donner envie, voilà le teaser, pour lequel j'ai été chargée de la partie 3D/animation/montage (pis effets spéciaux mais on va le dire vite, ils ne me conviennent qu'à moitié) :




dimanche, 6 janvier 2013

Cerveeeau...

Le jour de la fin du monde, Dou travaillait dans un labo à 500 mètres sous terre. Il y avait donc de fortes chances que lui échappe à la vague de zombification massive du 21/12/2012...

- Non mais si tu ressors et qu'on est en zombies, le Mogwaï et moi, sérieux, tu nous buttes. Je veux dire, ce serait pas cool de nous laisser suçoter des cerveaux...

- Mof. Toi, oui, je te butte. Mais le petit, il a pas de dents. Alors je le dresserai ! Un petit zombie de compagnie, trop choupi !

samedi, 5 janvier 2013

"Spam should not pass !"

Depuis quelques semaines, le spam se réinvite sur la banquise comme au bon vieux temps (les derniers vétérans abonnés aux flux RSS ont dû s'en apercevoir).

Il faut avouer que la nouvelle technique de ces vicieux petits bots est mesquine : sérieux, ça fait mal à l'ego de blacklister "great" "fantastic" ou "awesome". Car oui, fini le temps des commentaires basiques avec l'adresse url brute ou des conseils pour appâter le chaland à améliorer la taille de son engin - certain que c'est le coeur de cible de mes lecteurs ça, tiens. Aujourd'hui, on la joue fine, on flatte, on fait de grandes tirades suffisamment vagues pour que ça colle à tous les blogs ciblés. Sauf que c'est en anglais, et c'est là qu'on est sauvés. Il suffit de blacklister "you" et hop, le tour est joué. Tout le spam file en indésirable, et il est bien plus rapide de vérifier en un coup d'oeil si dans les 40 indésirables du jour il n'y a pas un bon com' (de toutes façons, ça n'arrive jamais) et zou, suppression du tout.

Vous êtes contents de le savoir hein ? Ouais, ça me fait plaisir de partager ces considérations de la plus haute importance. Dommage que dans la vraie vie on ne puisse pas blacklister le virus de la grippe. *tousse tousse*

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